Amne Lyre
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 |  Sujet: Amne Lyre  Sam 24 Sep - 22:07 | |
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AMNE LYRE
(et parce que dans la vie on choisit pas toujours son nom, wala wala...) | Âge : 32 ans screugneugneu (et toutes ses dents, mon cher)
Sexe : Féminin
Dragon :
Cette chose ?
Un Dragon ?
Celui que l'on prénomme Lörk...
... un lézard, un serpent avec des pattes qui griffent, une bestiole à l'oeil vif et au museau qui renifle...non?
Êtes-vous sûr...n'est-ce pas que...je veux dire.. ça, un vrai de vrai? Un véritable Dra-gon ?
Mais où sont passées les tonnes ? Où se trouvent les crocs qui arrachent ces désagréables frissons quelque part entre l'intimidation et un je-ne-sais-quoi de profond malaise?
Où sont partis les siècles de récit quant à la force physique de cet animal que le ciel porte en grâce, entre les nuages qui grondent en même temps qu'un cri..profond et vieux, tellement, tellement vieux ?
Ahh..c'est donc lui, la moitié de notre protagoniste ?
Il mesure à peine quatre-vingt dix-huit centimètres de long..
Une petite tête encerclée d'un collier en cuir noir qui dépasse de la veste d'Amne, une langue fourchue qui lape l'invisible. Des yeux qui se figent dans une sorte de mutisme animal et pourtant, au creux de cet iris fin qui bout, une étincelle extirpe des morceaux -véritables vestiges- que le temps a fini par moudre très finement...peut être trop. Le dragon est mince, rapide, agile, rusé. En un éclair de ses écailles rouges sombres, il descend du corps de sa propriétaire en s'y agrippant..mais jamais ne vole. On pourra remarquer son expérience passe partout, lorsque tap tap tap il se faufile au grès d'une démarche insolite. Lörk, marcher ? Non, il semble plutôt glisser sur le sol sous l'impulsion de ses pattes rapides, mais pas assez cependant pour lui permettre de décoller. Ses frêles ailes sont incapables de supporter son poids et n'offrent donc qu'un simple regain de proportionnalité..et de logique aussi- parce que, oui oui, ne l'oublions pas, IL est un dragon.
32 ans d'une vie bien remplie, pour un si petit morceau! Dès lors c'est une sagesse particulière qui vivote dans la tête de notre reptile. Il analyse, réfléchit, s'insurge lorsque le manque de tact est au rendez-vous, pèse le pour et le contre, tire des conclusions mille fois ressassées ; mais cependant d'une façon bien différente à celle d'un humain, et c'est la raison pour laquelle le comportement de Lörk peut apparaître comme étrange, car étranger. La bête devient un animal déroutant qui effondre, à la manière d'un jadis magnifique château de cartes, les idées reçues sur la race des dragons et leur soit-disant impulsivité et sauvagerie.
Lörk et Amne ont toujours développé une éducation propre à leur mode de fonctionnement, ce dernier basé sur un lien anormalement très fort (oserais-je dire trop?). Oubliez donc la notion de dressage, cela serait se leurrer..et en beauté. Pas de hiérarchie lorsque les deux moitiés d'une vie comme la leur se sont intrinsèquement liées dès la naissance.
S'apprivoiser, mutuellement, est terme plus exact.
C'est la raison pour laquelle l'intelligence de notre quadrupède s'est accrue jusqu'à devenir légèrement bedonnante, pas forcement plaisante à regarder; lorsque, par exemple, vous recevez une leçon de la part du reptile perché sur l'épaule de sa chère amie.
Hmmm..louche, grotesque pour certains.
Et puis l'habitude fait sa part de boulot et efface petit à petit le loufoque. Lörk devient alors un dragon comme tant d'autres, un dragon juste plus petit que ses semblables..
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D'où vient votre avatar ? bonne question, sérieusement j'en ai pas la moindre idée. Je l'ai sur mon ordi depuis une plombe, désolée 
Description
> Description Physique :
Amne fait partie de ses filles gâtées par la nature qui expriment très mal leurs atouts. Une silhouette en forme de 'poire' (pardonnez l'expression mais elle semblait parfaite.) avec de longues jambes qui supportent un girond mètre quatre-vingt, des hanches dessinées sous l'effet d'une courbe bien prononcée, des épaules frêles, une petite poitrine, un ventre creux. Et une beauté plate. Terriblement planche-à-plain. Comme si le visage trop pâle de notre protagoniste avait fini par perdre le charme que toutes femmes avec un peu de jugeote aurait pris la peine de préserver dans l'espoir de plaire. Adieu donc maquillage, parures, déhanchement affriolant ; et bonjour démarche lourde et pataude d'une dragonnière qui s'en bat royalement les jupons. Ou plutôt pantalon, car c'est ce qu'elle porte continuellement en compagnie d'une paire de bottes que la morsure du froid a décidé d'épargner après moult assauts infructueux. Niveau haut-de-corps cela n'est guère mieux, calqué sur une sorte de mode "piochons dans la fourre-tout-de-tee-shirt-en-boule-et-barrons-nous. Qu'on ne se le fasse pas répéter, oubliez la grâce. Amne a brandi sa main pour voter le mode pratique.
Pourtant les traits ne sauraient mentir.
Ses yeux de chats dotés de deux perles sombres encadrés par une arcade sourcilière trop bien dessinée, comme gravée dans sa peau de blanche figurine fermée et impavide. Une bouche à la lèvre inférieure pleine qui lui confère l'air boudeur. Un large front caché par des cheveux châtains bien foncés, placés là, de côté, par nature et qui terminent leur course au bas des omoplates. Autant d'insignifiant petits détails au milieu de cette face ovale et rondement menée par la vie qui trahissent une beauté discrète...piquée à son tendre père racoleur et inconnu au bataillon. La vie est parfois si bien faite, n'est-ce pas?
Une cicatrice claire mais profonde, dont son dragon en est le responsable, s'étend sur son avant bras droit.
Il est important de souligner, au passage, l'étrange collier de cuir noir qu'elle porte au cou. Rattaché à sa nuque par un anneau forgé dans l'acier fondu puis remodeler en deux boucles clipsées, il termine sa course bien au dessus de sa poitrine sous forme d'un pic ; à l'exactitude de celui de Lörk.....
Vous croyez qu'elle a passé l'âge pour ce genre de "je porte un truc et toi aussi comme ca eh ben on montre à tous les monsieurs qu'on se séparera jamais ?"
...Mmmh......quoi ?! Moé bon ca va hein! chacun son grigri affectif après tout !
> Description Mental :
Ahh ouuuuuh, voilà bien chose simple que la mentalité...Du moins, celle de Amne! Mettons de côté le stéréotype de la carapace, du masque destiné à cacher la véritable personnalité d'un individu. Non non non, Amne est loin de cela, à des kilomètres même. Vous avez commandé une femme mystérieuse jusqu'aux bouts des ongles ? Je ne vous donne pas Amne alors. Hop hop, soyez sûrs qu'il est franchement préférable de passer son chemin..et vite ; bien que d'une certaine manière ce ne soit pas Amne qui vous retienne. Comment dire...c'est comme si elle ne se rattachait à rien. Ni aux demeures, ni à la famille, ni aux amis, ni aux "aventures" qu'elle ait pu avoir dans sa vie.
Seul son dragon se targue d'être son point d'ancrage, mais, à bien y réfléchir, Amne le considère moins comme une famille que comme une entité faisant intégralement partie d'elle-même.
Est-elle donc une égoïste ? Si on prend en compte sa négligence totale vis à vis de la tristesse affective de sa mère, oui, elle est d'un sale égoïsme . Et pourtant, voilà qu'elle se surprend elle-même à offrir des pains chauds aux enfants qui tendent la main, ou à aider un vieux sans abri pour qu'il puisse partir avec sa pomme volée l'esprit tranquille.
Pourquoi ? Ah, mais parce que sa conscience semble se nommer Lörk ! Il grogne à l'intention de Amne pour qu'elle prenne en pitié, pour qu'elle soit à l'écoute des autres. Et cette dernière abdique à ses revendications, quasi docile.
Bref, c'est un peu burlesque...non ? Celle qui n'en a cure des autres et que seul un petit dragon de même pas un mètre de long arrive à faire changer d'avis. Clap, clap quoi.
A côté de cela, Amne est d'un facile à vivre déconcertant. Si elle ne fait rien pour autrui -du moins sciemment- elle n'en demande néanmoins pas davantage. Souvent taciturne, elle parle peu, ne sourit pas juste "pour être polie", préfère se taire que de mentir : pour cause puisque Amne, c'est le livre ouvert par excellence, la piètre comédienne dans ce monde. On dira que l'art de baratiner ne lui sied guère. Franche n'est pas le mot, naturelle étant ce qui lui correspond plus.
Et puis... à côté de ce caractère qui donne l'impression d'être dénué de couleurs, une chose semble cligner, comme l'appel d'une bougie que le vent ne suffit pas à atteindre. La soif de connaître. Mais au diable les livres, la science écrite, Amne veut le monde dans sa mémoire. Elle aime relever des challenges jusqu'à s'en enivrer tout entière, si bien qu'elle en est devenue endurante tout autant physiquement que mentalement, risquant de ce fait maintes fois sa propre vie
Peut être parce que cette dernière vaut seulement la peine d'être vécue dans l'intensité...du moins selon Amne.
> Histoire :
Il y a des histoires qui mériteraient que l'on en raconte chaque minute de chaque journée passée, comme autant de preuves de sa véracité et de ses pluraux événements, détails, accompagnés par des sentiments, des décisions, des phrases insolites et des comportements capables de caractériser un personnage. Car il s'agit bien de "personnages" lorsque le passé nous informe, nous montre la puissance de la personnalité humaine. (celle d'Amne, oui, mais pas seulement.)
Hélas le temps, lui, n'est pas tolérant. Il me demande de narrer le résumé d'une histoire sans en insulter sa mémoire. Ouvrage difficile, certes, et sûrement ne suis-je pas en mesure d'en tenir le pari.
Voilà pourquoi je vous explique, dors et déjà, que Amne a très tôt pris "son envol". A dix-sept ans, elle a fait un grand signe d'adieu à l'adresse d'un cocon familiale dont elle prenait les nouvelles sous forme d'escales de quelques jours. Piquée vive par une curiosité sans limite, elle s'est intéressée de près à cette histoire de "trésor" - s'y intéresse d'ailleurs toujours autant.
Mais comme, avant les voyages, il existe la base d'une biographie : début d'un chemin marbré par les dalles de l'éducation, de la connaissance, de la rencontre, essayons au moins d'arriver jusqu'au lien finalisé de nos deux moitiés que sont Amne et Lörk.... 
Bon, ben, on évitera le : Il était une fois, Ok?
Cette histoire commence donc par un homme.
Et si cet homme eut marquer les esprits (visuellement parlant entendons) il ne fera qu'une brève apparition ici.
Son avantage ? Il était beau. Tant et tellement beau parmi les dragonniers qu'il avait pris pour habitude de sortir tous les jours -sans exception- dans la seule intention de se faire remarquer.
Un Don Juan, narcissique mais enjôleur, menteur mais véritable démagogue. Le genre ténébreux et jeune, aux yeux profonds et accrocheurs, dont le visage était capable, sous le joug d'un profond sourire de sa part, de se voir attribué les ferveurs de bons nombres de gens.
Dans le quartier d'ailleurs tout le monde le tenait en estime. Il faut comprendre qu'une belle personne inspire, hélas, facilement le respect et l'admiration...il en va de la nature humaine. Et la jalousie n'est pas une excuse suffisante pour emmener l'indifférence..loin de là!
Meryl Grine qu'il se prénommait. De mémoire d'homme -ou à plus juste titre de voisinage- il avait toujours vécu seul en compagnie de son dragon; ce dernier faisant presque pâle figure en comparaison de son dragonnier. Peut être car il est plus aisé de croiser de magnifiques dragons...hm?
Le manque flagrant de profonde complicité entre Meryl et son dragon montrait l'ampleur de l'âme creuse qui l'habitait, et cela aurait dû être LA preuve capable de réveiller ses semblables.
Mais personne ne s'était donné la peine de voir derrière les apparences pour en dénicher ce qui s'apparentait comme de la sanie particulièrement mal-odorante.
Pas même Lenna Lyre.
Cette jeune fille âgée de seize ans, introvertie, mal dans sa peau et pas franchement jolie. Cette jeune fille qui avait pour habitude de marcher en compagnie de son dragon, une main posée sur l'encolure de ce dernier, assez pour créer une bulle qu'elle espérait ne jamais voir éclater.
Oui mais voilà que...PLOC.
Un unique coup d'oeil en direction de la grande place qu'elle avait été obligée de traverser pour rentrer chez elle et elle le vit. Entouré, manifestement aimé de tous..et qui lui adressa à son tour un regard. Oh, ah, ouuuh, elle détourna son visage pour ne plus le voir, comme électrocutée, foudroyée, comme..comme.... Une méchante bouffée de chaleur et le coeur qui bat la chamade. Mademoiselle Lyre s'en retrouva complètement re-tour-née. Comme lorsque l'on rate une marche d'un escalier, ou ..non, ce n'est même pas comparable à cela. D'ailleurs, elle ne pouvait plus réfléchir correctement..et ce fut son dragon qui la bouscula pour qu'elle avance. Ce qu'elle fit, très vite, très maladroitement.
"Il m'a regardée, je te jure qu'il m'a regardée!" qu'elle avait alors dit à son quadrupède préféré..tandis que ce dernier soufflait par les naseaux, agacé. Parce qu'il avait compris. Parce qu'il n'était pas si idiot.
Mais quand on a seize ans et qu'on se nomme Lenna Lyre, on se raccroche à la moindre opportunité d'être aimé, plus que comme une fille, plus que comme une amie. On espère plaire, tout simplement.
Tu t'attendais à quoi ?
Une semaine. Une seule semaine, pour que les présentations se fassent, que le coeur y soit..mais sans réciprocité, pour que l'espérance s'ouvre comme une fleur.
Une fleur. Une unique fleur qui cède enfin au rayon du soleil....et finit par lamentablement brûler.
Et cela, en une nuit..d'abord rêve doux et virginité perdue, puis matin difficile et vérité mal digérée.
Formidable indigestion, menaçant de vomir les paroles entendues de l'homme, telles que :
"à quoi t'attendais-tu ?"
"tu es tellement naïve Lenna, franchement.... toi et moi ?"
" Tu y as cru ?"
Mais les nausées furent bien plus affolantes après le premier mois de dépression de Lenna qui, alors même que ses parents cherchaient à déterminer la cause de son mal être, alors même que le royaume, sous le joug de la guerre, avait bien d'autres chats à fouetter que gérer la maladie imaginaire d'une jeune fille trop insouciante, fit preuve -pour la première fois dans son existence- d'une jugeote sans précédent. Cette fois-ci elle écouta attentivement son dragon, celui là même qui l'avait mis en garde quant à ce maudit "Meryl", celui là même qui restait à son chevet autant de temps qu'il le fallait......celui là même, qui posa naturellement le bout de son museau froid contre le ventre chaud de Lenna.
Un choc ? Oh non, ce n'est pas le mot exact.
Une impression d'être plongée dans l'acide, retournée comme un gant, renversée par dix dragons de tailles non négligeables, rouée à gros coups de massue (vous savez, celle bourrée de pics?), et cela en même temps ? Oui....oui à la limite, on s'approchait de la sensation qui étreignait Lenna à mesure que le souffle de son dragon chatouillait, à travers son vêtement, sa peau qu'elle remarqua distendue pour la première fois.
En....ceinte. Enceinte ? ENCEINTE ?!
Incapable de bouger, elle ne trouva même pas la force de perdre connaissance..comme si cette fonction simple d'un corps s'en était allée au point de demander des efforts surhumain pour la ramener, l'user et ainsi tout oublier...
Rien que sa bouche qui s'ouvrit pour en sortir un mot qu'elle arracha comme on arrache son propre coeur :
"Pourquoi ?"
Elle le demanda, à son dragon, à elle même, au monde silencieux qui ne la connaissait fichtrement pas, aux dieux, à n'importe qui capable de lui donner une réponse satisfaisante.
Pourquoi ne pas plaire ?
Pourquoi sembler si dupe?
Pourquoi le seul enfant qu'elle ait jamais eu à porter fut de lui ?
Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?!
Et, vidée, affolée, comme mourante, à deux doigts de hurler d'un cri sans son, ce fut dans les yeux de son dragon qu'elle dénicha la réponse. Celle que l'on déteste entendre, encore moins voir.
Parce que. Et c'est tout.
Am..Amn...Amnquoi ?
Youhouuu, bienvenue au monde Amne. Savais-tu que tu avais failli ne pas voir le jour ?
Ta maman était tentée par le suicide, n'importe lequel d'ailleurs. Noyée, brûlée, pendue, étouffée, découpée, et tout le tralala joyeux des réflexions de mères engrossées sans vouloir l'être.
Tu dois une fière chandelle à tonton dragon qu'elle n'avait pas voulu abandonner, seul, à son triste sort.
Comme quoi, c'est pas toujours idiot, une fille de seize ans.
Bon, les grands parents sont peut être un peu moins futés. Ils ne t'ont pas acceptée vois-tu ? Alors maman a du partir, vivre avec son dragon sur la plateforme qui flotte toute seule. Ce ne fut pas facile tu sais. Ta maman a été très très courageuse après avoir été très très bête avec l'autre Monsieur Meryl machin (qu'elle n'a jamais revu d'ailleurs.)
Elle est devenue amie avec une vieille dame qui sentait le renfermé. Et maintenant, la mamie, Lenna, son dragon, et toi..vous êtes tous ensemble sous le même toit.
Youpi, non?
Mh, quoique l'on put dire, Lenna dut admettre qu'il ne serait pas aisé d'expliquer à sa fille les situations de sa naissance...plus encore, de sa conception.
Mais pour l'instant, Mademoiselle Lyre savourait son bonheur après une demie-journée de travail supervisée par la seule personne qui la remarqua dans sa détresse et l'eut prise sous son aile : Madame Miralkom, une vieille que beaucoup qualifiaient de folle car elle discutait souvent avec son dragon aujourd'hui disparu. Mais Lenna savait que c'était un moyen pour cette dame de conserver les reliques d'une amitié forte que nul autre ne sera jamais en mesure de combler.
"Un dragon, c'est ta maison. S'il n'est plus de ce monde, tu seras le véritable sans abri, celui qu'aucun mur ne sécurisera. Tu comprends ?" qu'elle lui avait dit.
Et Lenna avait répondu que oui, même si, pour elle, comparer SON dragon à une maison était quelque chose d'insultant. (mais cela, elle se garda bien de le lui dire.)
A la place, elle déposa son doigt encore tremblant d'émotions contre la fragile joue de son enfant.
Oui. Son enfant...le sien.
Elle, son dragon, son enfant, une unique famille de trois. A bien y réfléchir, ce n'était pas si difficile à entrevoir....non?
Peut être que la vie allait s'arranger à partir d'aujourd'hui.
Elle soupira, ferma les yeux, déglutit tandis que son dragon déposait sa large tête sur le lit froissé, à quelques centimètres seulement du nouveau née.
Une fille...Amne.
Un prénom étrange, qui lui était venu alors même qu'elle souffrait le martyre. Idiot, peut être, et qu'importe au fond.. puisque personne d'autre ne se nommerait ainsi. De ce fait sa fille serait unique, pour toujours.
Amne, Amne, Amne....sa chère et tendre Amne..
Elle sentit plus qu'elle ne le vit son dragon s'endormir, avant qu'elle même ne finisse par lâcher prise, épuisée, sombrant dans des limbes enfin douces. La vieille Miralkom veilla à ce que l'enfant se retrouve dans le vétuste berceau qu'ils avaient fabriqué ensemble : une caisse en bois, peinte et la meilleure couverture qu'ils aient pu se procurer.
Et c'était très bien comme ça..
Oh Amne !
"Oh Amne!..."
Dix années, dix années écoulées et c'était la phrase que l'on entendait le plus souvent dans la maison. Alors même que l'anniversaire morbide des cinq ans marquant le décès de la vieille Miralkom approchait et que Lenna sentait cette désagréable tristesse l'oppresser encore, comme le jour où elle avait pleuré ce qui était pour elle comme sa tante, sa grand-mère, son amie..tant à la fois, et que la petite Amne alors âgée de 5 ans avait essuyé le visage de sa mère assise dans le minuscule salon, un air très sérieux sur ses traits trop jeunes pour y arborer une telle expression, chose qui eut le dont de surprendre jusqu'à Lenna elle-même.
Dans ses yeux, piqués par des étoiles dénichées dans un endroit mystérieux, introuvable pour une grande personne telle que Lenna, on pouvait y lire l'importance des gestes qu'elle entreprenait pour poser du baume sur une douleur si lourde. Son petit menton avait trembloté, ses bras s'étaient tendus pour enlacer le corps de sa mère et sa bouche, tenue, avait lâché, après une longue inspiration mise là pour masquer la peine, une seule phrase :
"Restons comme ça, maman."
Oui, rester comme ça. Lenna se l'était promis d'ailleurs. Maintenant qu'ils n'étaient plus que trois. Et ce, bien que sa fille fut mise au courant du passé, de son père qu'elle ne verrait sans doute jamais...une chose qui , apparemment, n'eut pas sembler déranger une Amne bien plus préoccupée à déborder d'énergie, un peu plus chaque année.
Et aujourd'hui ne faisait pas exception, puisqu'elle venait 'ennncore' de briser une assiette dans un "Oups, flute, zut.." et que sa mère avait 'ennncore' levé les yeux au ciel, maudissant la fougue de sa fille.
Quoique le mot fougue... un euphémisme! Dix sept verres cassés, sept assiettes brisées n'avaient pas eu raison de Amne. Elle continuait à courir dans la maison sans remarquer que , à force de se cogner contre le potager du meuble à vaisselle, cette dernière finissait forcement, à un moment ou à un autre, par s'écraser...par terre.
Lenna évita le regard rieur de son dragon, récoltant les bouts de verre brisé avant même que sa fille n'ait le temps de se saisir des débris.
"Ne touche à rien Amne !" qu'elle demanda, se hâtant.
"Mais maman, je peux le faire, je peux ramass.."
"Non!" coupa-t-elle, nette, tout en continuant d'ignorer son dragon..dont elle sentait la critique jaillir de ses deux yeux jaunes. Et elle se doutait du pourquoi..
L'envie de préserver sa fille, de la garder pour elle seule. Un vouloir égoïste que les bêtises ne suffisaient pas à enrayer, ni la flamme grandissante de sa fille. Au fond était-elle vraiment au courant : qu'Amne était destinée à tracer son chemin seule aux côtés d'un dragon, à se débrouiller par elle-même?
Oui, elle l'avait senti dès que le caractère de Amne s'était imposé. Elle faisait partie de ceux-là, tant et tellement que Lenna mettait tout en oeuvre pour retarder l'échéance.
En effet, il était difficile pour cette femme au foyer de constater que sa fille, impulsive, ambitieuse et dénuée de timidité, ressemblait de plus en plus à son père.
La mer
Comme chaque soir de beau temps, Amne s'était assise sur le grand muret d'une vieille maison à l'abandon, dans l'intention d'apercevoir le soleil se coucher jusqu'à disparaître sous les nuages. C'était un spectacle exceptionnel. Elgör, un des amis qui partageaient ses jeux au centre d'une bande composée de sept personnes, lui avait en tout cas assuré que le soleil ne se couchait pas toujours de cette manière.
"Il y a la mer." qu'il avait dit "C'est plein d'eau, tellement que tu peux nager dedans et même pêcher des poissons! Y'a des grandes personnes ben ils ont vu la mer..moi j'ai jamais pu voir la mer."
Ah...elle non plus d'ailleurs. Elle enviait les bambins d'avant. Ceux qui, assis sur le dos des dragons de leurs parents, pouvaient s'en aller, accompagnés, s'accrochant fermement à leur mère ou à leur père..avant de se jeter de la plateforme, quittant l'extrémité du seul monde que Amne connaissait. Mais avec la guerre, avec toutes ces tensions- qu'elle jugeait au passage inutile dans la mesure où, selon elle, la recherche d'un trésor -plus précieux était-il- avait de grandes chances d'être découvert lorsqu'on se penchait tous ensemble dessus- l'espoir de traverser de nouveaux territoires, qu'ils soient elfiques ou bestiaires était devenu mince, rêveur..en un sens.
Un soleil qui plongeait dans de l'eau, ça ressemblait à quoi? Elle tenta vainement de s'imaginer que la brume blanche et cotonneuse étirée très loin devant était devenue cette étendue bleue, tournant sa tête de fillette alors âgée de douze ans, ses petits yeux accentuant cet effet de chat qu'ils n'arboraient que trop alors même qu'elle les plissait.
Subitement, sans que son cerveau n'ait crié gare, une drôle de sensation l'habitat, tout entière.
Quelqu'un d'autre regardait le ciel, oui, quelqu'un d'autre.
Un soupir lâché, par un être qu'elle crut à l'instant connaître par coeur. Transformé en une énergie chaude comme la fièvre, étincelante, douce, violente, charmante et intimidante qui entra dans son corps comme du liquide dans une éponge. La force brûlante se fraya un passage entre les nerfs et forma son nid dans le coeur, au point que ce dernier rata l'ultime battement nécessaire pour respirer normalement. Elle suffoqua alors, étouffée par une nuée d'oiseaux d'émotion qui fondait sur elle et piquait à de multiples reprises dans la chair de son âme.....au point d'en avoir le souffle coupé.
Les mains agrippées à la roche, celle là même qui la retenait, elle devint comme une statue figée que le plus petit murmure aurait suffi à briser en mille et UN morceau ; le dernier baladé au grès du vent pour s'imprégner d'un corps....reptilien? Rouge, foncé, petit..?
Brusquement, tout prit fin...comme ça. Comme si rien ne s'était passé, comme si le monde pouvait encore réussir à tourner dans l'indifférence la plus totale. Et même le ciel, même la mer, même le soleil, devinrent insignifiants. Amne quitta alors le muret d'une démarche incertaine, les jambes flageolantes, des frissons d'une fièvre qu'elle ne souvenait pas avoir développé agitant son corps fébrile et pantois...et cette tristesse, et cette joie, couvées dans le même réceptacle.
Au moment d'arriver chez elle, ce fut sa propre mère qui l'étonna alors.
"Amne?! Amne ma chérie, que se passe-t-il ?!" lui demanda-t-elle d'une voix bousculée par la peur, tout en se penchant vers sa fille "Tu as mal, tu t'es blessée ?! Pourquoi pleures-tu?"
Et les doigts tremblants de Amne de se poser sur ses joues avec incrédulité...Mouillés, ils étaient mouillés. La bouche entrouverte par dessus un regard surpris, qui s'interrogeait lui-même sur ce qui avait bien pu se dérouler quelques minutes plus tôt, il lui en fallut beaucoup pour répondre.
"Je ne sais pas."
Pardon
Mauvaise sensation, pas naturelle. Brbrbr...malaise, et heureux. Pourquoi? Les pattes sur la roche, le corps se faufiler dans les trous. Lörk n'être pas satisfait, Lörk se tapir, Lörk tenter de revoir le visage. Encore une fois.
Mais non, la queue fouetter l'air et les poussières de blanc voler. Encore du froid tomber. Lörk se rouler en boule dans la cavité, grogner et souffler par les naseaux.
Colère, impatience. Lörk ne plus vouloir manger, ne plus vouloir chasser petites proies.
Juste attendre. Mais attendre quoi?
Grgr...claquement de dents, grondement sourd. Lörk entendre qu'on le cherche, un de ses semblables.
Mais Lörk ne vouloir voir personne. Non, juste rester ainsi.
Tristesse soudain, et souffrance. Pourquoi? Lörk vouloir hurler, vouloir tuer, vouloir déchirer pour espérer se sentir mieux. Le vide se creuser, encore. Le trou dans son coeur faire du mal. Et personne pour venir. Personne pour régler le problème de Lörk.
Lörk malade ? Lui, pas normal ?
Lörk avoir l'impression de mourir. Lörk se relever alors, mécontent. Et tourner, et cracher, et feuler, et gratter la roche-qui-est-dure avec les griffes petites mais qui coupent bien.
Rester loin de Lörk, laisser Lörk seul..mais aider Lörk aussi.
Pas logique, déplaisant.
S'enfermer ainsi à la maison devenait une folle torture. Lenna s'était inquiétée du comportement de sa fille qui développait une véritable maladie. De la fièvre, des vertiges, des larmes qui coulaient seules et rendaient le visage de Amne encore plus blême que de coutume. Comme si le vide que tout dragonnier ressentait avant la rencontre de son dragon s'était mis à s'élargir, à se nourrir des forces de sa propriétaire pour devenir un rien. Un rien gelé, un rien effrayant. Lenna avait fait mine de se voiler la face, de faire tenir cela sous le compte de la grippe, tardant, espérant que son enfant se réveille un matin en pleine forme. Trois mois passés, jusqu'à ce qu'elle finisse par se rendre à l'évidence.
La laisser, casser les chaines, couper le cordon.
Lenna l'avait alors faite assoir sur son adorable dragon.
Ce dernier avait déposé son museau sur le bras de sa dragonnière dans l'espoir de la rassurer, et elle fut prête craquer.
Puis, ils prirent leur envol. Lenna regarda partir sa seule famille, priant tous les dieux, transcendant son courage et ce qui restait de sa force de femme dans le coeur de son dragon. Un baisé envoyé au ciel..et peut être au delà, tandis que les cirrus gobèrent deux êtres.
....Et Amne, trempée jusqu'aux os à cause des nuages qu'ils avaient traversés, attrapa très fort le cou du dragon de sa mère. Elle sentait ses jambes contre les flancs de l'animal glisser maladroitement, voyait les kilomètres qui la séparaient d'une terre qu'elle ne distinguait même pas. Craignant de basculer sur le côté elle se coucha sur l'encolure de la bête qui battait des ailes frénétiquement, créant un mouvement de bascule qui retournait l'estomac de Amne. Elle n'essaya même pas d'imaginer la chute d'une telle hauteur, ne cessant de se répéter : "ne regarde pas en bas, non, non, ne regarde-pas-en-bas." Elle crut, au milieu du vent brassé, des courant d'air froid, puis chaud, distinguer le grondement de sa monture ....comme un rire amusé à l'adresse de Amne.
Le grand-rond-qui-chauffe-la-terre est haut dans le bleu ciel. Lörk agiter les ailes, avancer...taptaptap, vite. Le corps de Lörk être maigre. Lörk être épuisé. Toujours en colère aussi. Quand le grand-rond-qui-chauffe-la terre partir aussi, Lörk être en colère.
Oui, toujours. En colère car triste et malade et différent, sans savoir. Pourquoi? ...
Grgr..Lörk renifler l'herbe rare à côté de la couche grande, blanche et froide. Lörk sortir sa langue pour goûter les odeurs, sèches, glacées. S'imprégner du vert, mordiller la plante, la mâcher. Lörk vouloir se soigner.
Grgr....goût amer, goût fort. Pas bon, pas bon, Lörk recracher feuilles, secouer la tête.
Pof, puis s'assoir, lever yeux verts en direction de l'oiseau qui chante, intéressé. Comment oiseau chanter ? Jolis ultrasons, agréables parce que graves. Bouche s'ouvrir, Lörk bailler. Fatigué, pas de force. Mais pas dormir, non. Lörk ne pas pouvoir, Lörk ne pas y arriver.
Avancer? Ou encore rester assis ? Lörk ne pas savoir. Quoi faire maintenant ? Soudain Lörk entendre.
Bruit, vacarme! FSSHHH FSHHH FSHH. Grosses ailes. FSSHHH. Battent battent battent! FSHHH
Lörk rester, Lörk immobile. Derrière, semblables s'agiter, pas loin, quelques hectares. Et présence. Humaine, mauvaise.
Qui broie le coeur de Lörk, rend fou, donne envie de...
Pleurer. Encore ? Amne n'était-elle donc qu'une gamine incapable de garder son sang froid? Étrangement, lorsque le dragon de sa mère posa enfin ses pattes sur la terre froide des cimes, et qu'elle s'enfonça dans la neige, elle ne ressentit aucun soulagement d'être descendue. Comme si la peur du vide dans les airs valait mieux que celle du vide ....qui sclérosait son âme. Elle voulut même repartir. Mais en jetant à coup d'oeil au dragon qui l'accompagnait, elle sut que ce ne serait pas possible.
Pas bouger, non, non, ne pas bouger. Lui se l'être promis ! Lörk rester assis! Et pourtant..
Elle avança, s'éloignant toujours un peu plus du dragon de sa mère, les bras serrés autour de son corps, frigorifiée...mentalement parlant. Toute seule, jeune, sans défense.
Lörk courir. Pour échapper à mauvaise sensation. Pour remplir un peu ce qui manquait. Lörk glisser, Lörk s'essouffler car sans force. Langue pendue, respiration siffler, corps trembler. Comme se diriger vers la mort.
Amne avait l'impression de s'approcher de son jugement final. Douze ans et déjà perdue...Elle renifla, noyée par un chagrin qui la dépassait, essuyant maladroitement ses yeux qui se remplissaient petit à petit de chaudes larmes.
Lörk gémir, feuler, désarroi, trop lent, pas assez rapide. Vite, vite, finir.
que cela se termine
pas important
qu'importe
si lui mourir
s'il faut perdre la vie
tant que je le vois
tant qu'il la voit.
Ah.
Amne resta interdite, le coeur battant si fort contre sa poitrine qu'il lui faisait mal. Elle fut choquée. Par l'aspect de ce dragon trop maigre qui l'observait à trois mètres de distance, debout sur une mince butte de neige. Petit, fragile mais si fort, pourtant. Et le regard haineux qu'il lui envoya comme pour lui reprocher toutes les souffrances qu'il avait eu à endurer. Elle le comprenait, elle le revoyait, elle ressentait tout, vraiment tout. Douleur, colère, tristesse...dans l'attente interminable, espérant que peut être..
elle être venue. Elle. Longtemps après. Et Lörk être avant si confiant. Lörk croire tellement. Pourquoi que maintenant ? Pourquoi que aujourd'hui ? Et Lörk, hein ? Et Lörk ? Lörk tellement attendre! Lörk toujours attendre ! Elle désolée ? Mais désolée, pas suffire ! Hargne, grondement, hargne hargne hargne ! Et...Non, non non, elle s'avancer vers Lörk ! Lörk ne pas vouloir !
Amne s'approcha, versant de véritables larmes de crocodile cette fois. Parce que tout résonnait dans sa tête, et surtout cette poignante émotion de s'être cru abandonné. Ooooh si seulement, si seulement elle avait su plus tôt! Qu'il lui pardonne. Elle tendit ses bras vers ....Lörk. Car c'était bien son nom. Elle le savait. Comment? Qu'importe de savoir comment...
Lörk feuler, montrer les crocs. La gueule trembler, s'agiter, sembler caqueter. Chose grotesque, Lörk ne pas vouloir. La fillette poser alors ses mains sur Lörk. Frisson. Ses...mains. Et émotions submerger Lörk. Trop d'émotions. Et la haine éclater enfin. Lörk mordre le bras de Amne en même temps que grondement sourd et fort sortir de la gorge de Lörk.
Sang couler. Ploc ploc.
Choc.
Lörk perclus. Lörk blesser fillette. Et elle....le prendre dans ses bras. Elle oublier la douleur. Lörk sentir comme faire mal mais elle ne pas y prêter attention . Elle le bercer, tendrement. Lörk se relâcher alors..muscles se détendre, la maladie partir, pof. Lörk gémir, se lover, s'accrocher de plus belle à Amne. Lörk pas vouloir lui faire mal. Lörk demander pardon, pardon pardon..
Amne murmura, en même temps qu'elle le berçait.
"Je suis désolée, tellement, tellement désolée.."
Une demande d'excuse...pour s'être langui si longtemps.
Avant d'entendre un grondement sourd, et que le dragon de sa mère ne soit déjà en train de planer au dessus d'eux, prêt à atterrir pour raccompagner non pas deux êtres, mais bien un seul et toujours même... deux moitiés qui se sentirent un peu idiotes à être prises ainsi sur le fait.
A la manière d'enfants que l'on retrouve après une futile dispute.
Competence au combat
> Talent(s) : C'est le talent de celle qui a appris sans l'aide de personne. Douée pour se sortir des situations proprement inextricables, si la chance a eu son rôle à jouer, n'allons pas nous leurrer. Oui Amne s'est entrainée. Toute seule devant un arbre qu'elle menaçait de la pointe d'une épée à la petite lame et au pommeau usé. Ou contre son dragon dont les griffes aiguisées n'étaient pas très pratiques lorsque son arme à elle tranchait à peine une carotte (bon, une carotte crue quand même..que l'on se remonte le moral.) Si elle se débrouille bien au niveau estoc ou dague, Amne est par contre une piètre archère. Son seul essai lui valut de toucher un oiseau...au lieu de la pomme située trois mètres à droite du pauvre animal qui rendit au moins quelqu'un d'heureux : Lörk et son estomac. Franchement, infâme vie.
> Point(s) fort(s) : Elle est capable de sortir son arme la plus fatale en un claquement de doigt. Clac! Et Lörk accoure. Ooooh ne vous fiez pas à sa petite taille, il est de mise que tout le monde préfèrerait être avalé en une seule bouchée de grosse mâchoire, que morceau par morceau...n'est-ce pas ? Sinon elle se débrouille bien à l'épée, mais son talent d'escrime ne casse pas trois pattes à un canard..Aussi sait-elle se faire toute petite, discrète. Puis elle a appris à courir aussi, et très vite même.
> Point(s) faible(s) : Donnez-lui une flèche, donnez-lui un arc. Demandez-lui de VOUS viser, et vous vivrez longtemps, heureux..peut être même aurez vous beaucoup d'enfants. Sans compter la cadeau que lui firent les dieux quant à s'enliser dans toutes sortes de problèmes qui n'ont strictement -mais dis-je bien strictement- aucun rapport avec elle. Oui, oui, il est bien beau de sortir indemne des dangers, encore faut-il, heureux qui comme Ulysse, faire un bon voyage.
IRL
> Prénom/pseudo : Barbatruc (nan je déconne pas xd......bon si ok j'déconne hihihouhou...*est déjà sortie depuis belles lurettes* )
> Age réel : 20 ans
> Comment as tu connu le forum ? Via un système de partenaire-en partenaire-en partenaire-en partenaire-en ...devinez quoi?
> Comment trouves-tu le forum ? Couleurs épurées ,une bonne ambiance, peut être dommage pachque wala.. y'a plein de petites fautes d'orthographe qui piquent les n'yeuuuuuuux (moééé bon ook, je suis pas le prototype même de la fille qui ne fait aucune faute aussi) Sinon j'adore.
> Les trois codes du forum sont ? | | |
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