Laugur Esylf"Ami du vent"
Messages : 92 Date d'inscription : 05/08/2011 Age du personnage : 24
| Sujet: Présentation de Laugur Esylf Ven 5 Aoû - 22:52 | |
| Laugur Esylf
| Âge : 24 ans
Sexe : Homme
Particularité : « ami du vent »
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D'où vient votre avatar ? Avatar provenant de deviantart, du personnage de « Fire Emblem Path Of Radiance »: « Zihark » Description
> Description Physique : Homme de 1m75 à la carrure droite est athlétique, il ne déploie pas une grande masse musculaire, mais un corps solide et fin, des épaules solides alignées sur une haute droite perpendiculaire au tronc, lui donne cette allure inflexible et presque prétentieux d'assurance. Des mains rudes, carrées et grandes avec la peau durcie et les ongles toujours abîmés, symboles des hommes d'actions, n'ayant le droit de rester assis devant un feu, plus d'une heure, en somme un grand gaillard mince est bien bâti.
Pour ce qui est du visage, nous noterons un visage droit et noble, vestige de ses origines elfiques, mais durcie, les lèvres fines et presques blanches se placent comme vous pouvez l'imaginer sous le nez... qui est droit et fin, des yeux verts sombres, dans lesquelles se lisent la plupart du temps, une forte puissance de concentration et de détermination froide comme la pierre, sur ce visage assez dur et pourtant jeune, se dessine souvent un petit sourire, pour coiffer le tout, nous noterons de longs cheveux châtains aux reflets roux descendants au niveau des omoplates, pour masque une peau blanche par nature, mais comme toutes personnes vivant à l'air libre, cela dépend surtout du climat.
Pour ce qui est de sa tenue il porte la plupart du temps son éternelle veste violette foncée, longue et légère, elle est à manches courtes pour faciliter les mouvements, surmontée d'épaulettes en fer, tenues toutes deux par des sangles de cuirs se croisant sur la poitrine et dans le dos de l'épéiste, une ceinture tenant la veste, se divisant en deux sur la droite, un pantalon fait de toiles de tentes teintes en noire, donnant un tissu solide est presque imperméable et des mitaines en cuir noires, le tout se refermant sur une tunique courte blanche bien glissée dans la ceinture, a cela ajoutez une paire de bottes noires en cuir. En son dos parfois on aperçoit une lyre en argent aux motifs d'ors, à sa jambe droite un sabre tenu dans un fourreau de la même couleur que sa veste est accrochée à la seconde sangle de la ceinture. (quant à la couleur de ses caleçons c'est pas vos affaires)
> Description Mental : Individu étrange, il est toujours froid au premier abords, mais au fond de cette brute ce tapis un adepte du partage, il ne refusera à personne de jouer de la lyre, ni de discuter un peu, de partager sa nourriture ni même son toit. Voilà les bons côtés sont dit, cet homme est calme, réfléchis, un brin pessimiste et étrangement sûr de lui, comme si la mort était trop lente pour le saisir, il exulte quand elle le frôle, prêt à risquer sa vie pour une bonne cause, il est déterminé à être le meilleur épéiste de tous les temps, pas par sa force, mais par ses choix, il veut être connu pour ses positions et veut faire régner la justice, il cherche aussi les raisons du conflit pour les anéantir, si une relique tombe entre ses mains, nul doute qu'il la détruira
Il est adepte de la concentration martiale, au combat ou en mission il est quasiment impossible de le déconcentrer, il mène ses contrats toujours a terme, mais il se permet de refuser ou accepter une mission, il impose ses prix et ses closes, son talent et sa petite renommée lui permettant ce luxe, il est entre autre interdit pour lui de lever la main sur des individus désarmés ou blessés et encore moins sur des enfants, il se refuse aussi de tuer une mère. Oui le concept d'honneur est ancré dans sa tête, malgré que si sa vie est en danger il fuira. Mourir pour de l'argent ne l'intéresse pas, vivant en vagabond est ayant avec ferveur épousé la liberté il refuse de posséder des biens qui lui empêcherait de profiter d'elle. Cela entraine aussi un comportement peu liant, il peut être amicale est chaleureux, mais quand l'heure du départ sonne il part sans verser une larme, cela fait partie du quotidien d'un mercenaire errant.
Cet homme est aussi un grand rêveur, il lui arrive de rester immobile à contempler un banal objet pendant quelques minutes, et repartir sans crier gare. Sa vie l'ayant séparé un bon moment de la civilisation, bien qu'en partie retrouvé, il n'a pas tous les protocoles et étiquettes des citadins et encore moins celles des nobles et des bourgeois, le faisant passer souvent pour un rustre. Esprit vif est neutre, il accepte les réalités de ce monde avec une écrasante facilité, la nature, l'humain, la maladie et la mort, ne le dérangent pas, il peut donc être vexant par sa froideur. Remplit de la sagesse de son maitre son manque de relations humaines, en fait cependant un individu facilement piégeable et manipulable, malgré son apparent cynisme et son insolence calme est calculé, il n'aime pas être prit de haut, malgré cela il lui arrive rarement de se décider à perdre son temps en vengeance, ce qu'il laisse, celons lui, aux imbéciles au sang chaud.
Vous l'aurez compris c'est un homme qui mène sa propre existence, avec sa philosophie, ses principes et ses passions dans lesquelles il se jette tout entier, c'est-à-dire, sa lyre et son sabre.
> Histoire : UN VOYAGE
- I - Comment ?:
Tout commença il y a 25 ans et 2 mois dans un petit village à une journée de chevaucher de la capitale du royaume des humains. Un petit village composée d'une vingtaine de familles, perdues dans l'immensité de la mer verte, tout au tour de petits murs cerclant ce petit rassemblement de vie, de grands champs baignés de soleil et grâce à Eda fertiles. C'est dans ce petit coin isolé et tranquille que la tragédie donnant naissance à Laugur aura lieu. Il y a donc 25 ans et 2 mois, des soldats de la capitale, durent s'installer à la périphérie du village pour chasser les bandits et mâtin qui pouvaient passer par là. Une malédiction pour cette division de cavaliers, qui restèrent 2 mois dans un troue a rat, sans boisson ni femmes ni toit. Parmi ses hommes un ne vit pas cette affectation comme une punition au contraire, cet homme s'appelait Laugur Vetu, un demi-elfe, qui avait pour compagnon le vent. Il rencontra très rapidement dans ses promenades solitaires, la jeune femme du village, Laréa Esylf, une jeune beauté nerveuse, dévote et prude. Jouant de sa beauté et sa douceur angélique le cavalier parvint à se rapprocher de la femme. Et ils partagèrent les joies de la chaire ensemble, mettant sur la route de l'existence le futur épéiste à la lyre.
- II - La naissance sous l'œil du diable:
Le terme d'heureux événement ne fut pas de la partie, car au 3 ème mois de grossesse le cavalier reparti avec sa division laissant seule la jeune femme dans sa disgrâce. Elle avait tout perdu et un vent de ténèbres balayait le village, depuis ce jour, sa famille la renia, seule son amie Marie Alode vint s'occuper d'elle. Lors de son accouchement la pauvre Laréa soufra toutes les morts et ses sous les malédictions et le chant du dernier souffle de sa mère que l'enfant vit le jour et le visage grimaçant et emplit de tristesse de sa bienfaitrice. Marie Alode était une jeune roturière, parcourant les royaumes avec sa lyre et son ami « Lynx » Marie était une excellente musicienne et une femme incroyablement douce et emplie de bontés, c'est grâce à elle que notre héros derrière sa neutralité et froideur cache un fond d'héroïsme et bienfaisance, cette femme prit sans hésitation l'enfant avec elle et connaissant le prénom du père et le nom de la mère le bâtisa donc Laugur Esylf commence ainsi le voyage de l'ami du vent.
- III - Marie et Lynx:
Marie était une femme intelligente et gentille douée d'un grand talent, sa lyre faisait rêvait les dormeurs et apaisait les douleurs du coeur, du haut de ses 27 ans elle parcourait depuis 8 ans les terres d'Edona, elle rencontra un mercenaire usait et las, qui contre un but et une assiette tous les jours était devenu son champion, les deux individus devinrent très vite amis, l'expérience de l'homme de 48 ans permis à ce duo de se sortir de tous les faux pas. Épéiste de talent et homme vertueux il trouvait le repos et la tendresse de la jeune femme comme un asile, c'est ainsi que Laugur eu une mère et un père en fin de compte. Marie berçait donc l'enfant telle une mère et s'en occupa avec amour, lynx lui était le protecteur, qui par sa présence et ses mauvaises blagues fit entrer dans l'esprit de l'enfant son côté espiègle et fier. Pour tout dire le futur épéiste avait prit la tendresse et la bonté d'âme de sa mère et la fierté et l'espièglerie de son père. Cette famille si on peut appeler ainsi le trio, donna tout ce qu'il fallait à un enfant pour grandir et s'épanouir, certes ils n'avaient pas de toit fixe et leurs vies étaient très aléatoires, mais cela donna au petit Laugur le goût des voyages.
- IV - Douce enfance:
Le bébé se révéla doux et silencieux dans la mesure du possible et dans le soucis d'un certain réalisme, il avait de grands yeux verts emplis de curiosité et s'adapta très vite à sa vie, dès le 1er moi il considéra l'artiste, comme sa mère, se fut plus long pour lynx, car avec les enfants en bas âges il ne se sentait pas du tout à l'aise, d'ailleurs Laugur pleurait en voyant l'homme avec ses balafres et sa barbe de trois jours, leur relation naitra seulement dans deux ans.
Le guerrier protégea de tous les dangers la mère adoptive et l'enfant c'est là que Laugur appris à respecter cet homme, c'est quand il avait assez grandi pour sentir la peur et les menaces brisées par les combats de l'ancien mercenaire. A ses deux ans l'enfant n'avait plus peur de ce père de substitution, il marchait maladroitement, mais il aimait déjà prendre sa liberté, tant qu'il était sous le regard d'un de ses deux protecteurs, lui-même aimait les surveiller a leur apriori insu Très rapidement à ses 3 ans, ces deux bienfaiteurs voulurent lui apprendre ce qu'ils savaient faire de mieux, car il le savait, tôt ou tard cette enfant partira, Marie lui donna une petite lyre un peu grossière, pour qu'il se familiarise avec et très vite l'enfant s'amusait à produire une multitude désorganisé de sons, mais il aimait déjà visiblement le contact de cet objet qui a son âge semblait magique.
Un jour pourtant, alors qu'une douce brise d'été soufflait dans une des prairie non loin de son village natale, au pied de la tente, assis l'enfant jouait avec son cadeau, qu'il possédait depuis 4 mois, une étrange mélodie passa dans les oriels de l'enfant et ses doigts coururent d'eux-même sur l'instrument, qui produit alors un son raffiné et délicat, la berceuse de la Lune, un des morceaux du répertoire de sa mère par adoption, ni Lynx ni Marie ne pouvaient expliquer se miracle, qui ne se manifesta plus avant un bon moment, lorsque l'enfant eut fini il se leva et tira sur le pan de la veste de son « père » pour qu'il joue avec lui aux dés, et ainsi s'acheva le premier mystère de cette enfant, qui semblait destiné a de plus grandes choses que la vie d'artiste itinérant pouvait offrir, que ce soit en bien ou en mal.
A ses 4 ans Laugur savait jouer correctement et de manière consciente la berceuse de la lune et un étrange vent semblait le suivre en permanence, une brise innocente très faible et chaude. Lynx lui offrit aussi un bâton qu'il avait taillé pour son anniversaire et ils jouèrent de plus en plus souvent ensemble, ces jeux étaient en réalité ses premiers entraînements au maniement de l'épée. Plus le temps passait et plus l'enfant s'isolait pour jouer de la lyre ou manier son bâton, mais a chaque petite disparition le vent soufflait, calmement et avec douceur quand il jouait de la lyre, ou de manière continue et glaciale quand il maniait sa première arme.
A ses 5 ans l'enfant prenait de plus en plus au sérieux ces jeux avec l'ancien mercenaire et les chansons que lui apprenait le vent, enfin c'est ce qu'il pensait, à cette époque déjà il le considérait comme son ami, il était toujours là, toujours réconfortant. L'enfant avait appris deux autres morceaux, le requiem des pauvres âmes et le la danse des étoiles, deux morceaux totalement opposés, toujours du répertoire de sa « mère », Laugur n'en apprendra plus d'autres, étrangement, il restera incapable de jouer autre chose, mais il apprendra à les moduler et à les modifier de tant de manières qu'il y faisait passer n'importe quelle idée ou intensités et le vent l'y aidait . Toujours à ses 5 ans l'enfant dû vivre une de ses épreuves qui vous marquent toute une vie. Quittant le village frontaliers avec la forets des elfes, le petit groupe partis après un récital de la muse déguisait en mortelle parmi eux, un soir ou le soleil se couchait avec paresse au milieu des monts et collines, que la lune ne formait qu'une fente tordue de lumière et que les plaines étaient devenues une mer figée et sombre ou rodaient d'étrange créatures ou rêves. Emmitouflés dans des couvertures, l'enfant et l'artiste, se tenaient chaud serrés au fond de la charrette, pendant que Lynx menait les chevaux sur leurs routes.
Tout semblait calme, quand soudain l'épéiste tourna la tête et fit arrêter les chevaux, il descendit de la charrette et scrutait l'obscurité, avec un calme et une concentration poussant au respect, il tournait lentement sur lui-même, le vent se leva instantanément, il soufflait faiblement mais était glaciale. Plissant les yeux l'enfant suivant la direction que les yeux de lynx indiquaient il vit alors de petites silhouettes courir dans l-herbe, des quadrupèdes sombres, des chiens sauvages. Ces animaux ne s'attaquaient qu'aux petits groupes de voyageurs et le trio correspondait aux critères.
-Les vois-tu ?
Dit lynx de sa voix grave et toujours tranquille, l'enfant hocha de la tête, le combattant sortit son imposante lame et l'assaut des bêtes fut donné, leur cible était l'homme isolé qui c'était éloigné de deux ou trois mètres de la charrette et sous les yeux emplis de peurs et d'inquiétudes de Laugur et Marie, l'homme brisait les animaux, sa puissance et ses réflexes vinrent a bout de cette inégale combat, l'homme en sang, remonta sur la charrette, mordu de toute parts, son sang se mélangeait avec celui de ses adversaires sur son gilet de cuir, il attrapa une grande cape et la plaça sur ses épaules. Marie parvint à briser le silence et prit la place de son ami, qui put se reposer et bander ses plaies dans le fond de la charrette sous le regard encore terrorisé de l'enfant. Depuis ce jour Laugur redoute et tremble face aux bêtes et plus particulièrement face aux canidés et félins, ses bêtes que l'on ne peut fuir, que l'on doit affronter, ces créatures qui pour vivre doivent vous tuer, comme vous tuer un cochon ou une vache, ainsi il n'avait pas de haine à l'encontre de ces bêtes qui lui inspiraient un grand respect, mais aussi comme vous le savez maintenant une grande crainte.
Étrangement plus le temps passait, plus les protecteurs lui apprenait des compétences de vie basiques qui n'avaient aucun intérêt pour des nomades comme eux, à ses 6 ans, Lynx lui offrit un briquet a amadou et lui appris à allumer un feu, il apprit aussi à faire le ménage et à cuisiner, ce qui pour des gens vivants sous une tente ou à l'auberge, ne servait pas à grand-chose. Et étrangement Marie voulait passer le plus de temps possible avec lui, comme si une cassure entre les deux mondes se préparait, comme si leurs destins allaient se séparer.
La vie continua tranquillement, le petit paradis de l'enfance commençait à disparaître et le doux brouillard de l'innocence se déchirait lentement, poussant l'enfant de plus en plus à voir et a toujours découvrir, à 7 ans, Marie lui offrit pour son anniversaire une grande cape de voyage et une des lanières de cuire qu'elle utilisait pour s'attacher les cheveux, le Jeune Laugur comprit alors qu'il quitterait bientôt ceux qu'il aimait pour partir en voyage, mais où ? Et pourquoi ? Il n'en avait encore aucune idée et avait décidé de profiter alors de tout le temps qu'il restait avant le départ, afin de partir sans regrets, il jouait a présent les yeux fermé de la lyre et maniait avec ardeur l'épée d'exercice, ses deux parents adoptifs étaient tout deux fiers d'avoir avec eux un enfant si talentueux et gentil, en somme rien de tout cela ne permettait de deviner qui allait devenir le petit Laugur.
- V - Il est temps d'être fort:
Pour ses 8 ans le jour même de son anniversaire l'enfant se leva, ils étaient dans une petite auberge non loin de la rivière ouest, il s'étira laissant s'échapper un miaulement et posa les pieds sur le parquet, il s'habilla et descendit dans la rue, mais au lieu de voir ses deux protecteurs souriants comme a leurs habitudes, ils semblaient contenir une grande tristesse, Marie vint l'enlacer en larme, puis quand elle eut fini son étreinte lynx lui, tentait de sourire, mais il ne parvint à exprimer seulement une grimace, il vint lui faire l'accolade, le petit Laugur ne disait rien ne comprenant pas ce comportement de la part de ses « parents », il n'eu pas le temps de poser de questions que le bruit d'un cheval lançait au galops se fit entendre, dessus un grand cavalier visiblement âgé et encapuchonné se dirigait vers eux, il salua le trio d'un geste de la main, le visage caché dans l'ombre, Marie sanglotait et Lynx dévisagait avec son habituel froideur le cavalier, avant de briser le silence
-Laugur voici ton grand-père
l'enfant ne voulait le croire, ne voyant pas son visage, la peur le prenait. L homme encapuchonné leurs demanda s'ils étaient prêts, Lynx acquiesça et ils montèrent dans la charrette, ils sortirent du village et allèrent jusqu'à un petit bosquet dans le silence une fois arrivaient, le cavalier enleva sa capuche et ainsi découvrit sa nature elfique, il devait être en fin de vie, mais malgré cela, ses traits étaient d'une grande finesse et son regard d'une sagesse qui semblait infini, les vieux elfes avaient cette chance ou malédiction d'en voir bien plus dans leur vie que les humains, s'ils avaient le cran et le courage de sortir de leurs forêts. A ce moment l'enfant accepta enfin que cet homme qui ne lui ressemblait en rien fut ce son grand-père et il s'approcha de lui timidement avant de faire un bon en arrière et de se cacher derrière Lynx qui l'attrapa avec son accoutumé délicatesse de boeuf de charrue pour le remettre devant. Le vieil elfe, approcha et lui tendit la main, l'enfant toujours hésitant la prit, ils marchèrent en silence un petit moment et enfin le cavalier prit la parole au milieu des arbres et buissons :
-je vais te faire une proposition mon garçon, qui pourrait avoir de grandes conséquences pour ton avenir... veux tu l'écouter ?
-oui... grand-père...
-je suis vieux et je n'ai pu apprendre ce que je savais à mon fils... tu es donc le dernier de la famille à qui je pourrais offrir mon savoir... serais-tu capable de venir vivre avec moi en terre des dragonniers à la frontière de la fôret des elfes ?
-Maman et papa pourront venir ?
-Hélas non mon cher petit...
l'enfant regardait cet étrange personnage qui bizarrement lui inspirait un grand respect et qui avait au fond de ses yeux tout comme Lynx et Marie une étrange lueur de tendresse à son égard, il ne pouvait être que bien attentionné et un parent, cela ne faisait pas de doute dans sa petite tête.
-tu m'apprendras tout sur tout grand-père ?
Demanda l'enfant curieux et intrigué
-tout ce que je pourrais t'apprendre en 8 ans... je te laisse le choix... tu peux rester ici et continuer une paisible vie, ou partir avec moi vers des chemins hasardeux
A ses mots l'enfant n'hésita pas bien longtemps, il était heureux avec ses parents adoptifs, mais il se sentait sans cesse attiré par autre chose, quelque chose de plus grand, il voulait parcourir le monde et en découvrir le plus de secrets possibles, ce genres de fièvres qui menèrent à la guerre les terres d'Edonna. Au bout de dix minutes l'enfant secoua la tête et sourit au vieil homme.
-quand partons nous ?
-fais tes adieux et part me rejoindre au printemps dans les montagnes frontalières avec le royaume des elfes et des dragonniers, « le pic du singe ».
-on part pas ensembles ?
-non tu partiras dans deux mois, le temps que la neige des colles fondent un peu...
-bien...
ils se remirent en route pour rejoindre l'artiste et l'ancien mercenaire. Qui attendaient a l'extérieur du bosquet, le cavalier remonta en scelle sans un mot et parti, sa silhouette disparaissant déjà dans l'horizon, apportant le vent du changement de la vie de l'enfant.
Dans la même journée marie offrit sa lyre en argent aux motifs d'ors à Laugur, son dernier cadeau d'anniversaire et surement celui auquel l'épéiste tient le plus, il est littéralement impossible de le séparer de cette lyre, dans le même temps Lynx lui offrit une étrange amulette, un collier avec un bouton de manche de chemise entouré de lanières de cuirs, cela pouvait être disgracieux au premier abord, mais pour Lynx ce petit collier avait une grande valeur, c'était le bouton de manche de son père, qu'il ne connut jamais, en le donnant a Laugur, il le reconnaissait comme son fils.
Voilà donc notre jeune aventurier équipé et chargé de sa petite histoire, allait donc entamer son voyage et se préparait à devenir un véritable guerrier.
2 mois plus tard, dans les larmes il quitta sa famille et commença sa route, il devait traverser le royaume des humains et des dragonniers, la route dans les plaines humaines étaient faciles, mais le plus dur serait les montagnes du royaume des dragonniers, bien-sûr sa route passait dans le plus de village possible, mais les royaumes peu densément peuplés ne pouvaient abriter dans une auberge tous les soirs un jeune voyageur et son vieux chevale de trait, que lui avait acheté lynx à un fermier.
Le garçon donc parti au début du moi des fleurs et traversa les plaines et rivières du royaume des hommes sans aucun problème, il dormait collé à sa monture la nuit pour se tenir chaud et se laver dans les rivières, pour manger il jouait de la lyre dans les auberges ou les demeures des bourgeois pour gagner un lit et une assiette, son voyage se compliqua dans les montagnes, mais malgré cela il remarqua que certaines personnes semblaient au courant qu'il allait passer et lui offrait volontiers le gîte et le couvert, visiblement le cavalier était passé par là et avait arrangé son voyage. Pendant qu'il parcourait une partie du monde, un détail qui ne l'avait pas frappé en compagnie des siens vint se jeter à ses yeux, les habits noirs et vaporeux des femmes et les larmes des enfants... dans tous les villages le deuil était devenu naturel, la guerre sévissait et les familles à l'arrière n'étaient en rien épargnées... il maudissait alors la guerre et réalisa aussi que cela n'était visiblement pas le désir de tout un peuple... mais de leurs dirigeants, les êtres doté d'intelligences semblaient peu maître de leurs destins... mais lui sur son cheval se savait encore libre et ce qu'il apprendrait au pic du singe lui donnerait le pouvoir d'être libre et de n'avoir pour seul Maître lui-même et son compagnon le vent.
Continuant son voyage en arrivant chez les dragonniers, il dû affronter sa peur des bêtes et pas des moindres, ses horribles créatures à écailles, griffes et crocs, c'est ainsi qu'il évita le plus possible de passer par les villes et villages où il avait le plus de chance de rencontrer ces abominations volantes. La route était difficile et le vent malgré la belle saison mordait avec une certaine ténacité que le petit homme ne soupçonnait pas, emmitouflé dans sa cape, il passait nerveusement ses doigts sur le petit collier que lynx lui avait offert et au coin d'un petit feu de camps il jouait le soir de sa lyre, une lyre magnifique et merveilleuse, qui semblait produire des sons magiques et qui faisait soufflait un vent doux, comme celui des plaines en plein milieux des roches froides de la montagne.
Après deux mois de voyage il arriva au pic du singe, sa route avait fortement changé le petit aventurier, qui n'avait plus rien d'un enfant timide et fragile, il était devenu taciturne et débrouillard.
Il arpenta sans hésitation le chemin tortueux et étroit de la montagne et parvint à trouver alors la demeure de son futur maître et grand-père.
Dans cette montagne a a peu près 1000 mètres des plaines, se trouvait un petit plateau, sur lequel était bâtie une petite maison, en bas d'une petite falaise un puits, avec un escalier taillé dans la roche, un jardin potager et sur le côté un étrange cercle vide. Le petit homme tapa à la porte de la demeure et le vieil elfe ouvra la porte avec un sourire
-Tu as réussi la première partie de ton entrainement.
Le voyage était fini pour l'instant, mais il était encore trop tard pour se reposer.
- VI - Disciple du vent et de l'épée:
Le vieux maître était un homme calme et bienveillant, mais aussi un maitre exigeant et peu flexible, Il sépara les journées en deux temps, du lever au coucher du soleil, il voulait être appelé Maître et l'enfant se devait de se comporter en bon disciple, le soir et le matin, il était un grand-père emplis d'histoires et de connaissances, il lui apprit la raison de la guerre et les grandes batailles d'Edonna, il lui apprit qu'il existait de nombreuses divinités et de nombreuses terres, il lui donnait tout ce qu'il pouvait, l'enfant était déjà au bout quelques mois, un individu possédant une bonne culture. Le maître lui apprit tous les rudiments du maniement de l'épée, et lui apprit tous les concepts martiaux, parmi eux deux étaient capitaux et l'épéiste ce baisait énormément dessus, tout comme il rentrait dans une sorte de transe quand il jouait de la lyre, il devait être capable de développer cette même puissance de concentration quand il maniait l'épée, le second point, était de toujours connaître ses faiblesses et de toujours en découvrir.
Un jour sur 5 il partait au village dans la vallée plus bas pour récupérer des vivres et un jour sur 3 il passait les épreuves d'endurcissements, ce qui consistait a en hiver rester le plus longtemps possible sous une cascade et en été à rester nu allongé sur une pierre sans eau sous le soleil une journée. Tous les autres jours étaient consacrés au maniement de l'épée et à la méditation, il est donc inutile de vous dire que pendant cette période le jeune apprenti manquait cruellement de discutions et de répartie.
En contre partie son grand-père lui apprenait le plus de choses possibles, entre autre la langue élfique. Il apprit aussi que ses principales faiblesses étaient essentiellement des problèmes de distances, trop loin face à un magicien ou un archer sa lame se révélait inutile, trop près, si un adversaire passait sous ses frappe et se rapprochait trop de lui, la longue lame ne servait plus a rien, il restait efficace a moyenne distance, il développa alors des techniques de déplacements et de dégagement pour éviter se genres de situations dans la mesure du possible, son maître tenta de lui apprendre l'art du tire à l'arc, mais sans succès et pour ce qui est de la magie, elle ne voulait se plier à sa volonté, elle semblait l'accompagner à travers le vent, mais ne restait rien de plus qu'un compagnon.
Le petit garçon devenait un adolescent, calme et réfléchi il devint de plus en plus précis et efficace, sa vitesse était déjà impressionnante, il était sur la route des bretteurs, des mercenaires errant, ceux qui ne possèdent que des maîtres choisis et éphémères, ceux qui décident de leurs avenirs et que personne ne peut retenir. Mais en contre partie, ceux qui ne possèdent rien, ceux qui n'aiment personnes et qui vivent seuls. Son grand-père n'était plus à ses yeux un dieux intouchable, mais un vieux maître à respecter et à écouter, plus Laugur grandissait plus le vieil Elfe craignait de le voir devenir comme son père, un homme sans pitié et sans remords, car il voyait couver dans le petit épéiste l'insolence et la fierté de ceux qui peuvent tuer d'un geste. Ses craintes restèrent à ce stade, car il y sentait une profonde bonté et les nids de la sagesse à venir, il était en train de former surement un des plus grand maître à venir. Et surement un homme qui jouera son rôle tôt ou tard dans le conflit des reliques.
Tant que vent soufflait en lui avec cette force et ce calme, il sera sur la bonne voie. A ses 15 ans notre jeune Laugur en arme portait avec lui un souffle glaciale et brutale, reflet de la concentration martiale qu'il était capable de développer, cette concentration lui offrait des réflex fulgurants et une fluidité dans ses mouvements hors normes. Il jouissait aussi d'une grande rapidité, seul bémol, bien que bien bâtie et d'une certaine force, il était toujours incapable de priser un écu, ou de tenir tête à un adversaire équipé de deux lames ou d'une rapière.
Cela rentrera dans ses défauts et il travailla sa dernière année à tenter de les combler, le vieux maître lui semblait de plus en plus fatigué, sa vie touchait à son terme, il avait vécus plus de 200 ans et avait transmit à son petit fils le plus de connaissance possible, il se préparait à partir l'esprit tranquille, son savoir ne disparaitra pas avec lui dans le trépas.
8 ans après son arrivée au pic du singe le jeune Laugur était prêt théoriquement à prendre en main sa vie, comme vous pouvez l'imaginer il avait 16 ans et chez les humains, cela était l'âge du début de l'existence responsable. Le grand-père mourut dans son sommeil, mais la veille il échangèrent ces mots :
-mon garçon... ton entrainement touche à sa fin, je suis heureux d'avoir eu un tel élève avant de partir... ahhh si ton père avait était ainsi...
-je ne serais pas là grand-père...
-... n'oublie pas : ne mène que les combats qui te paraissent juste, tuer n'est pas un acte anodin, si tu répand la mort a tort, tu vivras une vie de souffrance et de folie.
-je servirais votre enseignement.
-prends mon épée : le katana « Coupe tempête » c'est une arme magique... entre tes mains elle restera hélas un simple outils, mais respecte la et prends en bien soins, tu ne trouveras pas meilleure lame...
-je jure de veiller sur votre fidèle servante.
-continue de jouer de la lyre pour moi quand je serais loin...
-oui grand-père
-ne laisse jamais l'ivresse de la violence guider tes pas, écoute le vent, il est le reflet de ce que tu es, si tu t'en écartes tu pourrais t'y perdre.
-je ne rejetterais jamais mon compagnon... et je servirais mes idéaux et respecterais mes principes tout comme vous, jusqu'à la tombe.
-puisse tu dires vrai jeune Laugur, Ami du vent...
L'homme s'endormit et n'ouvra plus jamais les yeux, l'apprenti était maintenant un vrai épéiste, il rassembla ses affaires et enterra l'elfe dans le cercle de terre avant d'y planter son épée d'entrainement en guise de sépulture, depuis un arbre pousse, et le manieur de lame entend la voix de son maître dans les murmures du vent...
- VII - Mercenaire Libre et Maître de son destin.:
En descendant de la montagne qui fut sa demeure pendant près de 8 ans, le jeune Laugur se demandait encore de quoi serait fait son avenir, il avait prit tous les écus qu'il pouvait chez son maître et pouvait survivre avec surement un moi ou deux en étant économe ensuite... il vagabonderait et volerait pour se nourrir... cela fut ses premiers projets, mais très rapidement son amour propre vint le piquer au vif, au diable les doutes et la sécurité, il décida de tout dépenser, s'acheter un chevale jeune et puissant et partir à la quête de ses premiers contrats, il était formé pour manier l'épée, il n'avait pas le choix... si ! il avait eu le choix et maintenant il était temps de récolter les fruits de son entrainement, aucun mercenaire de son âge ne devait posséder pareil talent, il se savait fort et il lui faudra du temps pour se faire un nom, pour l'instant il faudra fonctionner au bluff et au culot. Il acheta donc au premier village venue un bon coursier et galopa vers le royaume des hommes qu'il pensait plus propice à la profession de tueur, en effet très vite dans une auberge il épiait un groupe d'hommes armés, pas des bandits... une bande de mercenaires, il arrivait qu'ils travaillent en groupe, pour ce faire la main cela était une bonne solution. Il les surveillait du coin de l'oeil, ils étaient une dizaine, ils devaient avoir entre 25 et 40 ans, des mercenaires expérimentaient, mais qui ne se sentaient pas le potentiel de voler seul. Ils se faisaient appeler les « Renards Sanglants ». quand ils sortirent il les aborda, ils ne le prirent pas au sérieux, mais ils acceptèrent de le tester, suite au test il intégra très rapidement le groupe, il se forma sur le tas et les conseils de ses ainés l'aidait beaucoup, il apprit à voyager léger et a être capable de tuer sans remords et sans état d'âmes, même si le premier combat il resta paralysé de peur loin derrière ses camarades chargeant des bandits cibles de leurs contrats, mais au fil du temps il apprit à vaincre la peur et se tailla une bonne place parmi les mercenaires du Renard Sanglant.
Ils remplirent surtout de petites missions, chasser des bandits ou détruire de petits avant-postes elfes et bestiaires, rien de bien compliqué, il était toujours question de tuer des êtres qui était conscient que leurs vies étaient sur le plateaux de la vie et de la mort. Mais un jour le jeune mercenaire se retrouva dans une posture délicate, ils devaient anéantir un convoi de marchands et cela déplaisait très fortement a l'épéiste, qui refusa, hélas la règle du groupe était qu'il était impossible de refuser une mission sous peine d'exécution, sachant cela, Laugur attendit une nuit et tua tous ses anciens partenaires leur employeur et ses hommes, mettant fin a deux ans de collaboration, le jeune homme en fut très affecté, il réalisa alors a quel point il tenait à ses compagnons et réalisa aussi alors a quelle vitesse vos amis pouvaient devenir vos ennemis. Depuis se jours il travaille seul et ne se lie réellement avec personne, il devint taciturne et joua du renom de seul survivant des Renards Sanglants pour trouver du boulot, mais depuis bien des soupçons pèse sur sa tête, on le dit annonciateur des vents du malheur.
Après cette mésaventure, il décida de lui-même proposer ses contrats qui sont formulé de la manière suivante :
100 écus d'or d'avance + 100 écus d'or après la mission+ 10 écus d'or par tête+ 1 écus d'or par kilomètre parcouru
Les cibles ne doivent ni être des mères de familles, ni des enfants, ni des individus désarmés.
En cas de non accomplissement du contrat je restituerais l'avance et n'empocherait que la prime de voyage et le nombre de tête fauchés.
Si la close plus haut n'est pas respectée j'empoche l'avance, les têtes et les kilomètres, si des représailles sont prises à mon encontre changez de nom...
2 ans plus tard, il était réputé pour son efficacité et surtout pour toujours mener les missions honnêtes a bien, la plus parts des employeurs mal intentionnés mourait, il devint donc vite un mercenaire prisé des villages et gouverneurs de régions pour exterminer des bandits, ou pour rentrer un moi ou deux dans des gardes personnelles, mais à ce moment il se faisait payer 50 écus d'or par jour de fonctions. Notre ami du vent devint de plus en plus célèbre sous le nom de « L'ami du vent » qui fut souvent raccourcis en « Ami » et Laugur vivait la vie qu'il désirait, n'appartenant à personne et voyageant de contrat en contrat, il devenait de plus en plus sûr de lui et maîtrisait de mieux en mieux sa technique de concentrations.
- VIII - Cœur vaillant et faible:
A ses 22 ans le bretteur affronta une nouvelle épreuve bien cruelle, Atylé Rougecoeur, une femme magnifique, douce et agréable, il la rencontra dans un village près de la rivière de l'ouest, il resta deux semaines dans ce village pour le défendre contre une meute de bandits, qui le harcelait depuis quelques mois, après un terrible combat Laugur les mit en déroute, mais fut blessé, ce fut Atylé qui se chargea de le soigner, il resta alité une semaine, ce qui était nécessaire pour créer des liens.
Hélas Atylé n'était pas une simple femme, elle était la fille d'un des employeurs que Laugur avait tué, quand elle comprit qui elle soignait, elle décida de venger son père. Si elle n'éprouvait que de l'amitié pour le mercenaire blessé lui commençait déjà a s'éprendre de ses charmes, une erreur qui faillit lui couter la vie. Somnolent dans la nuit, il avait ouvert la fenêtre, pour entendre et sentir le vent, cela faisait une semaine qu'il ne l'avait plus invité à partager quelques heures et cela lui manquait cruellement, mais eu lieu de sentir le réconfort habituel de ces caresses, il lui murmurait sans cesse le mot meurtrière. Il se redressa sur son lit et commença à s'habiller, soudain il réalisait que les Rougcoeur avaient fait appel aux Renards Sanglants, il comprit alors qui était en train de le soigner et comprit aussi qu'il devait partir au plus vite, fini de se laisser cajoler, il était temps de reprendre rapidement la route. A peine fut-il prêt que Atylé rentra dans la chambre.
-Tu pars ?
-Oui je ne peux rester ici plus longtemps
-Tu as tout ton temps...
A ce moment elle ferma la porte et tourna la clé, avant de la jeter par la fenêtre, il était trop tard, elle sortie de dessous son tablier en lin, un couteau de cuisine et avança vers Laugur
-Tu me dois deux vies...
-Ton père... et ton frère, de sacrés gredins, contrairement à toi.
-Tu oses encore salir leurs mémoires tu ne mérites pas de vivre !
-Le dicton dis : quand tu tues un homme, décime aussi sa famille et ses amis...
-Monstre !!
Elle se jeta sur Laugur la lame en avant, mais le mercenaire se décala et d'un geste, un éclaire d'argent et de sang, elle s'écroula au sol, le mercenaire rengaina son arme et disparut dans la nuit sans jeter un regard sur sa victime, cette fois il apprit que le coeur qui faisait en votre corps circuler le sang et vous permettait d'accomplir l'impossible, distillait aussi le poison de l'amour. Chose qui devait rester a jamais étranger aux hommes qui sèment la mort, si le venin ne l'avait touché, il aurait tout de suite comprit à qui il avait affaire et il aurait pu disparaître sans lever la main sur une personne au si grand coeur abimé par la tristesse et le désir de vengeance.
Il considère a présent que sa nature humaine et donc animale était une faiblesse avec laquelle il devra composer, cette mésaventure lui apprit que restait trop longtemps à un endroit attirait fatalement des ennuis et que seule la raison devait le guider et non pas les sentiments. Qui ne devaient pas disparaîtres, mais qui ne devaient en rien compromettre son existence et son mode de vie.
7 jours plus tard Laugur vécut une des situations les plus étrange de toute son existence. Après avoir tué Atylé il avait fuit pendant 7 jours, mais ses blessures mal soignés se refermaient difficilement et l'homme échoua dans une petite foret où il tentait de trouver le repos, mais en vain et le vent ne soufflait plus depuis son départ précipité, augmentant alors la douleur des blessures et le poids de son crime, car s'il vous semblait qu'il l'avait tué sans en souffrir cela était faux, le poids sur ses épaules le vent qui voulait l'abandonner après l'avoir prévenu et ses blessures démoralisaient complètement le mercenaire. Il vint s'asseoir sur une souche et prit sa lyre, pour en jouer avant de se reposer dans l'herbe fraiche, le vent se remettait à caresser les environs et les brins d'herbes dansaient, sous la lente est sinistre musique que le musicien produisait, ses doigts couraient sur la lyre avec la tristesse qui se peignait en son coeur.
Soudain un bruit le sortit de ses rêveries, une bestiaires s'approcha de lui avec un sourire aux lèvres, sur le coup Laugur ne comprit pas qu'elle était d'un autre camp, elle vint et devant lui en tailleur dans l'herbe elle s'installa, elle portait une veste courte de peaux de bêtes, avec une sorte de short dans le même matériaux, des bottes. Un visage fin et mince, des yeux espiègles et froids, un petit sourire en coin, une peau blanche et étrangement brillante, avec des cheveux courts et blonds en bataille, il avait l'impression d'être face à un serpent venimeux et il ne se doutait pas à quel point il se rapprochait de la vérité.
-Ne jouais tu pas avant mon arrivée ?
-...
-Et bien continue voyons
Elle lui découvrit ses dents en un magnifique et terrible sourire, ses dents étaient d'une grande blancheur, mais surtout ses canines inférieurs étaient étrangement longues et pointues. Il réalisa à ce moment qu'elle était une bestiaire. Il la regarda un long moment sans rien dire, a demi effrayé, malgré cela son visage était impassible et son regard toujours morne et sans vie, il prit une légère inspiration et commença à jouer. Le vent se remit à organiser la forêt et a également dispenser ses caresses à tous les êtres de ces bois. Elle l'écoutait attentive, puis elle s'allongea dans l'herbe et s"y endormi, Laugur continua encore un peu pour lui, puis se leva, au moment ou ses doigts s'arrêtèrent de toucher les cordes, elle se réveilla.
-Que fais-tu ?
-Je vais là où je serais en paix...
-Tu m'as l'air bien triste... on ne m'avais pas ainsi décrit « L'ami du vent »
Il se retourna et la questionna du regard.
-Tu es connu pour ta musique dans les forêts des bestiaires et des elfes le savais tu ?
-Non...
-Peux-tu encore jouer pour moi ? Je faisais un rêve...
-Si tu veux, si cela te fais plaisir...
Il se remit a jouer, mais cette fois il observa bien sa spectatrice, elle semblait sauvage mais d'une grande sensibilité... tout comme sa mère... pourquoi était elle ici ? Cette fois elle ne s'endormit pas, mais fixait un regard empli d'ailleurs le jeune épéiste, il termina son récital au couché de soleil.
-Dis moi pourquoi...
-Je ne te tue pas car tu es un homme bien et tuer celui qui joue de la lyre au vent serait un terrible gâchis et dernier point, tu ne me menaces pas.
-Et ensuite ?
-Je suis ici car j'ai vue un homme chevaucher vers ces bois
-...
Elle se jeta sans un mot de plus sur le mercenaire et contrairement à ses craintes cela n'était pas pour le tuer...
Au petit matin, il réalisa alors que la musique apaisait les maux de son coeur, mais ceux aussi de ceux qui l'écoutaient, de plus il comprit que les bestiaires et les humains n'étaient en quasiment en rien différents, elle lui confia qu'elle était une traqueuse de reliques, mais qu'il n'en possédait pas et que cela l'étonnait au plus haut point, car elle ne comprenait pas d'où venait se talent chez un petit humain.
Après qu'ils se soient habillés le Mercenaire savait que l'amour était impossible sur le long terme, mais que les histoires d'une nuit n'était pas si dangereuses que cela, à peine furent ils prêts à repartir a leurs aventures distinctes, qu'ils se séparèrent se laissant mutuellement le parfum de la tendresse au fond de la gorge. Après cette petite aventure nocturne, le mercenaire récupéra son sourire insolent, mais gagna aussi le plaisir de jouer pour quiconque lui demandait. Bien que non liant, il restait un chaleureux compagnon de quelques jours.
- IX - Fin:
Sa vie se prolongea ainsi encore deux ans, nous menant au présent, qui annonce forcément un avenir incertain, mais toujours emplis de la force des actions. Il parcoure toujours la terre sur son destrier, avec son épée et sa lyre. Le vent souffle son nom, qui se veut légende. Sa présence est mêlée de mystères, de déception de musique et de duel. Et tout le monde imagine ce qu'il veut à son sujet. Ce n'est que le cadet de ses soucis. Mais si une bonne lame vous tente faite sonner les écus.
- Légende des couleurs de dialogue:
En vert Laugur Esylf En rouge foncé Lynx En indigo le Maître Vétu En violet (rose bonbon) Atylé Rougecoeur En bleu foncé la fille aux crocs d'argents.
Competence au combat
> Talent(s) : Fin épéiste joueur de lyre, voici ses talents, que je considère comme des points forts.
> Point(s) fort(s) : Ses points forts sont nombreux, il a longtemps manier une arme, depuis qu'il a 5 ans pour être exacte et avait pour maître un des plus grand épéiste d'Edonna. il est donc comme tout bretteur extrêmement rapide et précis. Il possède surtout un très haut niveaux de technique, dû à sa grande expérience, de plus sa concentration martiale l'empêche de sombrer dans la rage et l'ivresse du combat, le rendant toujours excessivement propre dans ses attaques, il jouit d'une très grande fluidité limitant au maximum ses temps morts et les ouvertures, qui plus est, il esquive par de très faibles gestes et se laisse frôler par les coups, pour riposter quand l'adversaire est ouvert et en appuis de combats mort (après une attaque), à cela vous pouvez ajouter sa ruse, car il aime piéger pendant le combat ses adversaires, il apprécie aussi les attaques surprises. Sa concentration lui offre aussi des réflexes deux fois moindres à ceux des individus normaux et pour augmenter encore son avance sur le combat il anticipe avec une étonnante précisions les coups adverses grâce à sa lecture du combat facilité par tous ses entraînements.
> Point(s) faible(s) : Ses points faibles sont eux aussi nombreux, il les connait quasiment tous, mais ne trouvât que de faibles solutions pour les régler. Le problème des distances, a trop courte portée une arme comme le Katana perds énormément de son utilité. Il ne peut rien contre les magiciens et les archers, il tentera par tous les moyens de s'en rapprocher. Sans arme il devient un homme comme les autres, capable d'user de ses jambes et poings, mais sans plus. La colère est une de ses faiblesses, il est difficile de le mettre en colère, mais si vous y parvenez, vous détruisez l'équilibre sur lequel il est bâti.
Autre défaut, les armes doubles, comme deux couteaux, deux épées, des katars etc... il ne sait pas se défendre correctement contre se genres de style de combat, une autre de ses faiblesses sont les utilisateurs de boucliers. Une autre arme maudite pour le mercenaire est la rapière ou le fleuret. IRL
> Prénom/pseudo : Vous pouvez me surnommer Al > Age réel : 18 ans > Comment as tu connu le forum ? J'ai suivi une amie > Comment trouves-tu le forum ? Bien sympatoche avec une bonne ambiance
> Les trois codes du forum sont ?
Dernière édition par Laugur Esylf le Sam 3 Sep - 18:58, édité 14 fois | |
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