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Deux routes et un lieu (PV Van)

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Laugur Esylf
Laugur Esylf
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MessageSujet: Deux routes et un lieu (PV Van) Deux routes et un lieu (PV Van) Icon_minitimeSam 3 Sep - 23:36

8 années avaient passé et tout semblait avoir bien changé, le potager était devenu un repaire a mauvaises herbes, la petite maison était en ruine et un chêne avait poussé là où était enterré son grand-père et Maître. Nous étions là où notre ami épéiste avait passé son enfance et entrainement, là où il avait vécu 8 ans.

Sur un plateau a 1000 mètres des plaines, une maison, un petit jardin un puits et un chemin sillonnant dans le roc froid et blanc des montagnes.

Laugur le regard plongé dans ses souvenirs était tourné vers l'horizon rougeoyant, dos à son passé, il avait pu faire un détoure par le pic du singe, car il avait une mission dans les montagnes environnantes, les bandits aimaient la montagne, tout comme le mercenaire qui les pourchassait, il n'était plus revenu ici et voulait en profiter, pour honorer sa promesse, jouer de la lyre à son grand père. Un vent vif et frais balayait la scène immobile. Il le suivait depuis déjà bien longtemps et le poussait à ces montagnes.

Il s'étira à moitié perdu dans ses rêveries comme d'habitude quand il se croyait seul. Il sortit coupe tempête de son fourreau et le planta dans la terre avant de lentement marcher vers la tombe, il se plaça a même le sol en tailleur, prit sa lyre attachée en son dos et commença à jouer. Modifiant le vent, qui s'apaisa et devint plus chaud et caressant, les branches de l'arbre dessinant une étrange danse lente et monotone. Son esprit ailleurs et les yeux fermés il croyait dans le vent entendre ceux qu'il aimait et leur racontait des banalités une sorte de rituel rassurant.
Van Anderzel
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MessageSujet: Re: Deux routes et un lieu (PV Van) Deux routes et un lieu (PV Van) Icon_minitimeDim 4 Sep - 2:08

Patrie lointaine, souvenir perdue. Ce n'est qu'une perte au loin, dans un coin de ta mémoire, que déjà demain tu ne voudras plus voir, tu ne voudras plus pouvoir,
pleurer sur les souvenirs.

Ou bien trop d'effort, pour s'en rappeler, pour que te reviennes tes souvenirs d'été, pour garder en toi la marque, de ta famille. De ton lieu, du passé qui déjà s'enfuit devant tes yeux. Maitrise d'abord ton présent qui t'échappe déjà en passé, avant de remuer tes pensées ! Ne t'éprend pas de l'avenir, il ne t'appartient encore !

Ce sourire dans l'ombre, n'est plus qu'un sourd et euphorique, cruel pathétique et chimérique souvenir. Il fleurissait, quand bien même que des fleurs soient présentes tout est perdu, ne pleure pas mon enfant, demain elle éclorons de nouveau. Que la terre sèche ou se brise, ou que l'herbe folle la recouvre. Alors, je viens, je dois venir.
Où que me mène la route, et ou que je passe sache, oh que ; en moi je garde ma terre. Entend ma joie , que trouverais-je là-bas.

Van était à présent à souffle, non souffle court. Quand bien même l'effort, le vent était son porteur. Son pouvoir lui servait pratiquement qu'à voler ou à se laisser porter dans l'ombre de la brise. Non le souffle, d'une magie du vent plus faible, plus timide. Un humain, un lieur de notes, une folie de conciliation. Faire naitre un mariage de bruit, la belle et douce cacophonie, agréable à l'oreille. Il adore ~

La hauteur, grisante apesanteur. Van se laissait approcher de l'homme, sans un bruit, comme si son pas était porté par le vent, de sorte de se tenir en arrière de lui. En tailleur, joue, joue, joue encore !

Ta mélodie déjà porté par le vent se perd dans l'océan rougeoyant ! Adieu mélodie, encore l'éphémère, la vie n'est qu'un rêve où nous n'avons même pas le loisir que la nôtre soit l'active mise en première !

Le vent se réchauffait, amusante manière. L'humain avait-il froid, ou la solitude peut-être ? Encore une note, encore une fois. Joue encore ce morceaux une dernière fois, il faudra tenir le rythme, ne perd pas le tempo, ou tu va tomber de haut. Réchauffe l'air, un dernier souhait ?

N'espère pas que la chaleur donnera encore une chance à ce lui, la dernière danse s'est jouée il fut longtemps, ne fait pas monter la douleur, tu ne joues qu'avec ta peur !

Si loin, je pense encore, que la route est seule. Ne te perd pas -murmure du vent, murmure de Van perdu dans le temps...

Il se décida de sortir de l'ombre, alors que l'être était à sa merci. Il prit en passant l'arme sans un bruit et s'assit en face de l'homme, son visage flamboyant d'un certain amusement, peignant celui d'un enfant qui était loin de ne pas être intelligent.

Pense-t'il à toi ce soir, tu joues dans silence, aussi loin - le vent se tue soudain, et fut plus frais, comme s'il changeait de joueur et que le tour de dé était à van, il tourbillonna un instant avant de retrouver une chaleur plus tiède, plus convenable, comme celui des sous-bois. Van lança d'un ton enjoué :

<<Alors, comme ça, tu es un joueur de vent ~>>

Tout en caressant la lame de l'humain, il souriait. Comme s'amusant lui-même de la surprise de l'homme.

<<Tu joues pour le passé petit-homme moi je chante pour l'avenir, encore une danse ? Le vent m'aime bien aussi>>
Laugur Esylf
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MessageSujet: Re: Deux routes et un lieu (PV Van) Deux routes et un lieu (PV Van) Icon_minitimeDim 4 Sep - 13:54

Laugur n'était pas de ses hommes qui pleurent sur les souvenirs. Il y puise les enseignements qui le guident sur la route imprécise et tortueuse de l'avenir, il ne pleurait pas les morts non plus, il considérait que cela gâchait les larmes à verser pour les vivants qui leurs survivait, la mort du Maître Vétu n'était pas triste, car un mort et en paix et la seule personne qui lui avait survécu était son disciple qui avait refusé de s'étendre dans la souffrance, ainsi cet elfe est passé comme un coup de vent sur la terre exactement comme il l'avait désiré et Laugur en ferait de même.
Lorsque le vent devint glaciale les doigts du mercenaire suivirent avec froideurs ce que le vent lui chuchotait, mais il ne fit que trois notes, avant d'ouvrir lentement les yeux, son ami avait fuit, ce n'était pas le vent qui lui murmurait à l'oreille ses secrets, celui-ci était l'ami d'un autre, un ami obéissant et mortel, qui par sa froideur et son manque de respect à son égard irritait l'épéiste. Il haïssait être prit de haut, que ce soit par une personne ou une entité sans corps.

Ses yeux lentement s'ouvraient dévoilant un regard émeraude calme et encore plongé dans une étrange rêverie, il découvrit un jeune homme assis en face de lui, un gamin aux yeux peint d'une étrange malice, une sagesse mélangée à la brume capricieuse des enfants, ses regards n'appartenaient qu'aux elfes encore jeunes, il devait à peine être deux fois plus âge que lui... peut-être trois fois. Ils aimaient pour certains prendre de haut et se jouer des « petits humains » et Laugur dans un plaisir malsain aimait bien les contempler agonisant. Il les connaissait bien pour avoir de temps à autre a les débusquer et éliminé. Heureusement pour Van le mercenaire n'aimait pas les heures supplémentaires non payés et il était encore loin de l'avoir énervée qui plus ai bien que méprisantes ses paroles avaient le parfum de la sagesse et dégageaient la même sensation que son regard saphir : Sagesse et insolence mêlés a de sombres voiles.

Le visage impassible ses yeux scrutaient l'individu, qui sentait l'aventure permanente, il regarda sa lame entre ces mains, un léger sourire commença à se dessiner sur ses lèvres et les yeux du combattant se remplirent lentement d'espiègleries et de ruses, Laugur n'avait pas encore atteint l'âge de la sagesse, de la raison surement, de la maîtrise de soit et de ses sentiments aussi, il était capable de piocher dans les enseignements de son Maître avec précision et justesse, mais elle ne faisait pas encore partie de sa personne. Il ne refusait pas d'apprendre, même d'une personne qui visiblement s'amusait un peu à ses dépends, en réalité il avait trois choix, apprendre et subir "son choix", et les deux autres était de partir ou de tuer l'importun, mais tuer comme disais son maître n'est pas un geste anodin et fuir était abandonné un potentiel savoir. Il faut souffrir pour posséder ce qui ne ce touche pas.

Coupe tempête était une arme puissante, équilibré, légère, solide et tranchante, mais surtout une arme magique, la voir entre les mains d'un magicien était toujours chose effrayante, son nom n'était pas usurpé, un coup de cette lame faisait cesser les intempéries quand un second en déclenchait, entre les mains de Laugur elle n'était plus que l'ombre du mal qu'elle pouvait être et il la préférait ainsi.

Son sourire s'élargit encore un peu et redevint le coutumier sourire insolent et vicieux qui habitait se visage froid, son regard reprit toute sa force de détermination et son sombre côté de ruses mal dissimulées.


-De bien sages paroles... tu as entendu ma lyre, goûté de son souffle et tu tiens entre tes mains ma lame... tu sais donc tout de moi... que viens-tu faire ici ?
Van Anderzel
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MessageSujet: Re: Deux routes et un lieu (PV Van) Deux routes et un lieu (PV Van) Icon_minitimeLun 5 Sep - 13:59

L'humain esquissa un sourire, qui s'élargit, encore et encore. Petit rictus insolent, qui illuminait en un mouvement ses lèvres. Vicieux, non vraiment un pur sourire. Qui s'étire sur son visage, qui s'élargie sous son masque de pierre. Ah ah, la belle preuve d'acteur que voici -

Que quelques muscles viennent étirer vos lèvres, que de cela une pensée ou une réponse muette puisse naitre. N'est-ce pas merveilleux, minutieux. Tout ce qui fait qu'un petit mouvement puisse en dire plus qu'une parole. Mais le sourire ne vient pas seul, il vient pour accompagner la peine, la joie, une pensée. Pour célébrer la haine. Puissante arme que de maitriser son sourire...

Van lui en rendit un pareillement, mais plus pour du vent ~

Il se reprit à suivre l'arme de son index, jolie, vraiment. Le vent la suivait très bien. Il l'a souleva, histoire de la voir au soleil, ou juste pour faire quelque chose ? Puis la laissa glisser dans la terre meuble, une terre môle. Elle s'y planta docilement, entre quelques gravillons blancs.

Van ne prit pas la peine de répondre à l'humain sur le moment même. Il sortit habillement de son sac, non pas de la nourriture, mais une fleur. Qu'il avait cueillît en remontant les sentiers étroits de la montagne. Sentier bien plus bas, car à ce niveaux-là, il n'y avait que les quelques arbres et de la roche. Bien que la terre soit fertile, lest entités blanches empêchaient une végétation trop luxuriante.

Il déposa la belle fleur sur la tombe, dans un sifflement admiratif pour la plante. C'était une Griphïus. Oui une de ces fleurs rares qui ne pousse que dans les sommets enneigés. Y avait-il un seul lieu élevé sous la neige sur cette montagne. Allez-savoir ~

La petite fleur jaune fut déposée du bout de ses gants griffus sur la tombe.

Seulement après Van revint à l'humain, aux lèvres un petit sourire satisfait.

<< De ta lyre, de ton souffle. >>

Il répéta simplement ces mots, avant de pointer un regard saint d'étrangeté vers l'homme.

Mais d'où vient cette émotion dérangeante, qui es-tu, que veux-tu, que fais tu ?

L'humain avait de la haine dans les lèvres, dans les yeux ? Oh, quel délicieux supplices, tes pulsions dans tes yeux sont les mêmes que mes frères à mon égard. Un regard que je connais si bien, que j'aime même.

Nourrit ta haine, ou ta méfiance .. Je n'en ai cure. Je m'en nourrirais.

Mais quoi encore, je ne sais rien de toi, rien de ce que tu me caches dans ton esprit, que j'aimerais percer du regard. Que je voudrais savoir tout de toi, je suis gourmand de comprendre. Je veux le savoir, comme le bon fruit ~

<< Vous êtes comme un petit enfant, fâché ! Je ne sais, mais je sais ce que j'ai là.>>

Il rit intérieurement seul à sa réponse si tordue. Ignorent, enfin même plutôt n'ignorent pas. Mais se moquant en lui-même de ce que l'homme pouvait bien finir par avoir contre lui.
En fait, lui voulait décrocher un simple savoir, mais lequel il ne le savait. Peut lui importait. Il s'ennuyait et une rencontre ne pouvait que l'amuser. Quant à la dernière question -

Ce qu'il venait faire ici. Faire quoi ~ Et vous jeune homme, vous y fête quoi. Pleurer le passer, je n'en ai cure. Il n'était là d'une certaine manière que parce qu'on lui avait conduit. Un être errant n'a pas de but ? Rien de plus mauvaise image ! Il a un but, un propre but. Ce but lui est propre, il conduit son existence secrète.

Van n'avait pas d'existence secrète, on ne voulait pas de lui ? Certain par ordre de justice, d'autre par culture de race. Eh bien si vous me haïssez, que ça vous plaise, je me rirais de vos vies, et je me délecterais de ma présence dérangeante.

<< On berne le temps, moi je viens tuer le présent et vous.... >>

Il découvrit un sourire d'une blancheur étrange. Avant de se pencher vers l'homme, pour lui murmurer d'une voix douce, comme une mère.

<< vous... Vous poursuivez le passé.>>

Il reprit sa position, en tailleur, tout simplement, changeant de vue, la tête penchée, il observait maintenant les herbes folles. Qui doucement dansaient de droite à gauche, comme si quelqu'un s'amusait à les faire s'enivraient d'une musique invisible.

Je suis roi de mon temps, ne vous déplaise, laissez-moi vivre.
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MessageSujet: Re: Deux routes et un lieu (PV Van) Deux routes et un lieu (PV Van) Icon_minitimeLun 5 Sep - 20:51

Laugur observait l'elfe évoluer devant lui, il planta la lame dans le sol ce qui soulagea soudainement le maître d'arme, qui la préfère planter dans le sol inerte ou à son fourreau, enfin même dans ce dernier il savait très bien qu'elle y était la plus dangereuse, un éclaire et le sang se rependait au sol, il était peut-être préférable qu'elle soit là où l'on pouvait la surveiller, le poids d'une arme était relative au talents de ceux présent autour de cette dernière.

Vint un second geste, le maître du vent du bout de ses griffes sortie une fleur très rare, Laugur la connaissait uniquement de visu pour avoir vécu 8 ans sur ce pic recouvert de neiges et glaces de la mi-automne au début du printemps, ses fleurs annoncent toujours qu'il va faire grand froid. Puis elles étaient recouvertes par la neige et l'on les revoyait quand la neige fondait, annonçant le retour des beaux jours, elles apparaissaient avant et après les chutes de neiges. Il déposa la fleur sur la tombe, le mercenaire surveillait ces mouvements son visage de nouveau impassible et froid, il se remettait en question, un individu qui connait la place d'une lame et qui dépose une fleur sur la tombe d'un inconnu... est-il vraiment mauvais ? Est-il fou ? Pourtant, ses mots sont justes, il se savait a chaque seconde perçait à jour, un fou peut-il faire cela ?

Il faut accepter la réalité, il était belliqueux et enfantin, Laugur se tenait sur la défensive dès qu'il se sentait surpassait, une sorte de réflexe de défense, mais il prit le temps de poser a plat la situation comme une carte et de déjà retracer ce qui se passait, sortant d'une de ses séances musicales il était un peu loin de la réalité. Puis vint cette étrange phrase « tuer le présent... » que voulait-il dire par tuer le présent ? S'occuper surement.

Il resserra sa cape de voyage sur ses épaules pour se tenir au chaud, le soleil à l'horizon finissait sa course et un bon feu ne serait pas un luxe. Le ciel prit une teinte sombre, la nuit enfilée sa robe, plongeant lentement le petit plateau dans les ombres. A ce moment le roturier vint pour se rapprocher et lui révéler un sourire bien étrange, il avait de belle canines pour un végétarien. Et ses étranges gants à griffes, lui donnait un air sauvage, malgré la douceur de ce visage, c'est ainsi que l'épéiste le vit.

Une nouvelle déclaration vint frapper à la porte de son esprit, « vous poursuivez le passé »
elle était bien bonne il y avait 8 ans qu'il n'avait mit les pieds ici, il regardait sans cesse l'horizon en espérant y trouver un contrat ou un lit et le voilà placé au statut de nostalgique avec un esprit aussi terre a terre et direct.

Il regardait son interlocuteur face à lui et la curiosité vint le piquer de nouveau, que pouvait bien faire un elfe si loin de la forêt ? Et surtout pourquoi ce malaise? Pourquoi ne se sentait-il pas chez lui? Pourquoi le vent avait changé de maître au moment où il vint ? Pourquoi se posait-il tant de question ? Comment en à peine deux échanges en était il déjà à ce stade de confusion et de questionnement ? La seule personne qui parvint à le troubler autant était la fille aux crocs d'argents.

La seule entité qui lui murmurait à l'oriel avec une telle justesse était le vent... ce petit homme était un mystère et surement un être plus important que l'on ne pourrait le croire.

-Le passé...Le présent...Et l'avenir. Si le premier disparait il n'y a plus rien, le présent est seulement la frontière et l'avenir est le contraire du passé, car il est inexistant est incertain.... c'est tout ce que je sais à ce sujet....

Il continua a voix basse des raisonnements logiques et dur comme la pierre un petit moment. Puis soudain en un éclaire il brandit sa main droite vers l'elfe

-Je me nome Laugur Esylf...

Oui il valait peut-être mieux faire les présentations et aussi si possible reprendre cela a zéro, il ne sentait pas en lui le courage de cogiter toute la nuit sur un sujet aussi épineux que le temps. Car le temps n'est autre qu'un concept uniquement mesurait par les êtres douées de pensées. Même son existence n'est soupçonnée par les animaux.
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MessageSujet: Re: Deux routes et un lieu (PV Van) Deux routes et un lieu (PV Van) Icon_minitimeMar 6 Sep - 2:53


Comme le jour évoque la lumière, la chaleur et la vie. La nuit est souvent porteuse de mort, ombres et froideur. Pourtant, on dit aussi que les choses se révèles à la lune. Il ne faisait pourtant pas encore nuit, la lune n'était encore qu'une pâle sombre très loin dans le ciel. Quand aux étoiles elles n'avaient même pas encore rejoins le pâturage nocturne. Comme des moutons venant paître dans la vaste vallée céleste, dont la lune serait la bergère, à la houlette nocturne. Amenant elle-même sa dose de mystère, tandis que le ciel voyait se coucher le soleil entrainant toutes les questions des journées du passé vers l'épuisant temps qui file comme l'eau et le sable entre nos doigts.

Vide ; oh comme le ciel est grand comme un océan lorsqu'il n'est encore allumé. On oublierait presque les couleurs, quand la lumière décline et abandonne le sommet et ses habitants dans la pénombre. L'aube encore si loin, donne l'impression qu'une nuit éternelle pointe, ou chaque fait résonne d'un écho étrangement puissant.

Van ne bougeait plus. Maintenant, voir résistant au regard de l'homme. Comme un combat muet qui n'en est pas un. Un regard planté dans un autre. Et plus il soutient, plus le regard se prolonge.

Il sait, que tout est une question de regard, calme, sérénité, séduction. Juste son regarde bleuté dans l'océan de son interlocuteur. Une réflection à faire ? Un silence qui s'étire comme les ombres du soir. Van n'avait plus d'expression. Comme une statue à son tour. Peut-être s'adaptait-il à l'humain. Quelle réaction je préfère ? Nul besoin de préciser, l'attente. Attendre de savoir ce qu'il devait faire.

Peut-être gênait-il l'homme. Un sourire pour lui-même, un sourire invisible, dans son intérieur... Non il était toujours là, toujours lui-même, jours ou nuit. Il dérangeait juste la personne, et peut-être la faisait que trop réfléchir. Dans ce cas il était aux anges. Plus il réfléchirait, plus il lui ressemblerait, ou alors moins ? Qu'en sais-je ?~

L'homme sembla reprendre la faculté de parler, peut être cherchait-il sa langue dans sa bouche ? Il parlait, ou plutôt marmonnait des mots parfois à peine audible dans une barbe inexistante. Il reussit quand même, et rendons grâce aux bonnes oreilles des elfes, à comprendre quelques sont, quelques mots. Qui formait des phrases, qui dans son esprit n'en finissait pas une chose logique. Cependant, il fut triste de constater que dans ce qui lui échappait se trouvait des paroles dures, d'un idéal peut-être, ou d'une suite de pensée d'une certaine finesse, ou d'une folie traitresse. Van en fut peiné, comme si elles lui étaient adressées.

Il fut surpris et tiré de cet état mou quand soudain l'être humain lui tendit la main, s'en crier gare. Comme on présenterais rapidement à quelqu'un une quelconque personne avant qu'elle ne disparaisse dans une allée bondée. Cette main tendue voulait être amicale et bien que ce ne soit pas dans ses habitudes, il se plia à la régle, et tendis la griffe protégeant son index, posé à plat dans la pomme de la main du dénommé .... Laugur Esylf. Il lui sourit d'un air entendu, le regarde brillant :

« Un nom n'est qu'une désignation, je vous laisse choisir le mien »

Après cette phrase lourde de responsabilité, il retira sa griffe de la main humaine. Et tendant la main dans un geste amical, sembla relâcher un peu de vent, car il en revint une très légère brise vers Laugur. Il lui sourit l'air entendu. Comme pour dire, tu me donnes un nom, je te donne un peu de vent.

L'elfe laisse donc la douce et faible brise rejoindre l'être humain, quant à lui il ne s'entourait point de cette entité invisible sans corps ni solide, ni gazeux.

Le vent ne lui servait pratiquement que pour fuir, ou pour s'amuser. Il n'en avait donc cure ici même, si ce n'était que pour surprendre l'humain, ce qui semblait maintenant de moins grande utilité à ses yeux. Il reprit la parole tout de même :

« Avant que ... tu ne me donnes un nom, sache ton erreur. Le passé et l'avenir sont inexistant. Mais aussi court soit le présent il t'appartient. Tu n'as juste qu'un temps infiniment court pour le modeler. Maintenant choisi mon nom. »

Voilà qui était-dit.

Van aussi voulait reprendre du départ, pas que quelque chose l'ai gêné, enfin si. Les hommes sont parfois plus fourbe que les elfes ou autres créatures. Intérêt peut-être pour une fois de cacher son nom. Et surtout il n'était pas d'humeur à le dire. Il est du genre à se laisser conduire par ses émotions. La valses de son âme penchait pour la méfiance, et il l'écouterait. De toute manière s'il avait tort il sortirait par la porte des artistes. Une simple sortie arrière.

Mais à présent rien ne l'obligeait à se méfier de quoi que ce soit, si ce n'est d'un éventuel nouveau visiteur.

C'est alors que, quittant le regard de l'humain en attendant une réponse, il sortit de sa besace sa petite dague, qui semblait bien petite à côté de l'arme et pour respecter la tradition étrange de cet homme, plante aussi le siens dans la terre. Par la suite il retira son carquois et son arc pour les poser sur le côté, histoire de dire, je suis aussi désarmé.

Voilà il était à présent dans la même folie que l'homme respectant la volonté, peut être même un peu déjanté, d'une discussion aux calmes ébranlés, et tout ça pour y gagner des pommes, ou comme le voudrais l'expression des prunes. Et puis en passe un nouveau nom !
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MessageSujet: Re: Deux routes et un lieu (PV Van) Deux routes et un lieu (PV Van) Icon_minitimeMer 7 Sep - 0:16

L'air se rafraîchissait et l'homme serra la main griffue de l'elfe, avec un étrange frisson dans le dos, il fallait avouer que notre preux épéiste avait une peur maladive des bêtes, les seules qu''il appréciait étant les chevaux et les serpents. Le chevale cela est logique, mais pourquoi aimait il la compagnie de ces reptiles sans pattes ? Cela était un de ses secrets. Un autre souvenir qui vous déforme.

La nuit était encore timide, bleu, couleur de fonds marins, elle étendait lentement ses bras vers la dernière petite étincelle rousse que le soleil envoyé au vivant pour leurs annoncé qu'il reviendra fidèle au rendez-vous. Pour annoncer qu'il était temps de rassembler du bois et de lui faire l'hommage d'allumer un feu, qui illumine est réchauffes les mortels. Pendant ce temps la lune montait et prenait en lumière, miroirs du soleil, elle lui succédait comme elle pouvait, de profile, elle vint se montrer encore timidement elle aussi. Comme une pause au balais des astres. Le crépuscule et l'aube étaient le roulement des danseurs...

A cet instant Laugur avait toujours envie de jouer la berceuse de la Lune... mais le pouvait-il alors que l'on lui parlait ? Non il ne pouvait pas pour le moment revenir à ces rêves.
Une étincelle vint parcourir ses yeux émeraudes. Il fixait toujours son interlocuteur, il l'avait déjà rejoint une rêverie et avait oublié où se perdait son regard.

« Je vous laisse choisir le mien »

désignation... c'est un don. Don de ceux qui vous ont vus naître, mais cela en effet n'avait d'importances pour ceux loin de leurs chez eux. Il était la plupart du temps utile de se débarrasser de ce qui est lourd. Mais Laugur savait que certains noms étaient plus ou moins lourds à porter, le nom représente nos actes. Esylf est le nom d'un mercenaire, Rougecoeur est le nom d'une famille en ruine. Vétu est le nom d'un grand homme. Mais Van lui cachait son nom, il cachait qui il était, relatif à son passé, il ne devait pas vouloir être reconnu, ou tout simplement connu. Cela mit la puce à l'oriel au mercenaire relativement habitué à côtoyer se genres de personnes. Les informateurs et certains employeurs aimaient cacher leurs noms, ils jouaient leur vie. Le petit homme aux yeux saphir aurait-il peur de quelque chose ? Dans ce cas inutile de l'accabler de questions il ne répondra pas. Mais il possède son secret.

Un léger sourire revint de manière éphémère pour laisser entendre qu'il comprenait sa position et que cela n'était pas dérangeant.

Il laissa le vent le prendre dans son étreinte, il ressemblait à son ami, il était surement très sympathique et ils devraient le vent sous l'emprise de van et le mercenaire faire de plus en amples connaissances, mais ils n'en n'auraient pas le temps. Il prenait cela comme un cadeau, il hocha la tête pour répondre à ce présent, en échange il ne lui demanderait pas d'explications.

Puis vint la solution de l'énigme... ou plutôt la solution de van a cette énigme. Alors que le ciel s'assombrissait encore et que vénus en première dévoila ses lumières pour inviter les étoiles à la suivre. L homme au regard perdu leva la tête. Sa vision était autres, mais les confronter ne servait à rien, la vie était vécue comme nous la choisissons et nos visions en découlent, en tout cas pour ceux qui ont abandonnés leurs logis et choisis la solitude et la liberté qu'offre les routes et les voyages.

Sa vision était bien plus terre a terre. Le passé existait, il n'y a rien de plus solide que le passé, ce qui est du passé est éternel, on ne peut défaire ce que l'on a fait, on ne peut dédire ce qui fut dit. Le temps n'est pas palpable, mais ne pas regarder le passé c'est ne pas regarder derrière soit et il faut être capable de tirer les enseignements du passé, car, ils ne changeront jamais, il se complète avec le présent révolu qui fut le futur qui se concrétisa ou qui se concrétisera. Le passé est donc la base la plus solide. Le présent est un escalier que l'on grimpe, l'avenir est l'étage que l'on n'a pas encore visité.

Le visiteur retira ses armes et planta sa dague dans le sol geste qui lui semblait être un rituel de sa part, mais pour Laugur c'était juste une façon de se délester de son poids. Rien de plus ni moins. Il sourit en le voyant planter la petite lame et déposer ses projectiles, les voilà sur un pied d'égalité.

L'homme aux yeux couleur de prairie s'étira, il avait froid et envie d'un bon feu.

-Peux tu chercher quelques brindilles et branches pour moi « Vald » ? »

Vald en elfe voulait dire invité. Il le considérait comme son invité pour ce soir, oui Laugur ne pouvait le laisser repartir sans avoir partagé un peu de viande fumé au coin d'un feu. Cela n'était pas une question de politesse, mais une question morale pour lui, il avait de quoi manger et faire un feu, il était normal qu'il le partage.

Il se leva et marcha vers la maison en ruine, il devait y avoir encore le mobilier en bois rongé par les termites, il avança vers l'antre noire et sombre qui fut jadis son toit, pour y voir une vieille peinture poussiéreuse des lieux avant son départ, rien n'avait changé de place. Le parquet grinçait sinistrement à chaque pas, il regarda la petite commode avec un sourire. Elle serait parfaite pour un feu.
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MessageSujet: Re: Deux routes et un lieu (PV Van) Deux routes et un lieu (PV Van) Icon_minitimeMer 14 Sep - 23:47

Des brindilles ? Mais pourquoi faire ? Un feu, un feu de joie, contre le froid, lorsque la nuit tombe ? Dans un vaste soupir, une température vacante, s'étend sur le monde. Et la lune bien que rougeoyante, dans une erreur immense, reste bien distante. Non rien que dans ses choix, la nuit n'a rien de froid, alors que l'automne avance. Alors, pourquoi allumer ce feu, peut-être que Laugur à Froid. A cause de leurs âmes distantes ? Un froid qui ne se veut pas, se partager, emprise de lui comme une amente. A moins que le feu ne soit un chant, qu'y éloigne les choses errantes. Mais dans l'absence, de lumière plus puissante, mieux valait s'occuper de la demande.

Car Morphée et son armée, déjà partaient à la conquête du ciel. Marchant vaillamment, l'arme à la main. La voûte céleste comme un champ de bataille. Chaque êtres faibles sera enlacés, et dans un baisé, dans les ténèbres, et les lumières utopiques et chimériques il sera bercé. D'un trait de flèche trop ajusté. Voilà la marche de l'armée de Morphée. Aucun point ne distrait cette armée, ils traquent même l'absente, pour l'endormir pendant le bal de la nuit qui s'ensuit. Seul peut-être un feu, pourra éloigner d'eux, les traits fatales, des carreaux partant de l'arbalète du roi du sommeil.

Mais avant le bal, avant la marche sévère. La dame viens en premier, agiter son mouchoir, pour saluer les brAves. La seule, la première à briser l'absence. Histoire d'ouvrir les feStivités, dame, et peut être princesse après la lune et le soleil du ciel. Ou du moins duchesse, nObles de quelques rayons de lumière dans le ciel. La belle Vénus dans sa robe de bal viens saluer la marche, et inviter ses soeurs à couvrir l'absence, du soleil, dans une danse sans pareil.

Van se leva à son tour, peu après son hôte. Et oui, le monde n'appartient à personne, mais il était invité dans un lieu sans propriété. Pourquoi pas ? Mais il ne faut s'éterniser sur cette réflection. Un invité ne pense pas, il agit avec le sourire, contraint par son hôte. En fait le convié est au fond un meilleur esclave que l'être humais réduit à l'état d'animal de maison intelligent. En effet, il agit avec le sourire et scrupule de peur de décevoir son hôte. Van le savait, et donc dans un sourire il se releva pour scruter les alentours.

La pénombre n'était pas si gênante, alors il avança, comme un félin, semblant frôler le sol de son pas. Le regard bleu dans tous les sens, mais d'une manière naturelle et douce. Il repéra des brindilles. Si fragile et pourtant, un arbre est si solide, cette ironie ~

Il les ramassa sans les casser, sans marche sur aucune d'elles. Un elfe ne doit-il pas par convenance être doux, et agile, consciencieux ? Mais pourtant l'envie de les briser, ces faibles choses, entre ses doigts. Cela ne manquait pas. Mais il enchaîna pour le moment au fond de son coeur, renoncer à sa folie. Oublier l'idée, ne pas la laisser germer. Oublier cette étincelle d'enfantillage dans son âme.

Il saisît les dernière brindille se trouvant autour de la vieille bâtisse, ainsi qu'une planche, surement du mur de cette dernière, qui se trouvait là. Un coup d'oeil vers la maison lui offrit un bien triste spectacle.

L'édifice abandonné, avait pris en son sein la tristesse des vieilles maisons, la froideur de l'oubli. Rien ne semblait avoir gardé de présence humaine. Les murs étaient froids, l'espace d'une seconde, il pû apercevoir l'intérieur par la planche manquante. Grisâtre, oublié, en ruine. Le coeur se fit gros ; dans ses reins se cachaient les fantômes de souvenir, de joies et de peines. De moment dur, et de douceur.

Oui Van avait parfois une nostalgie étrange pour l'éphémère, alors qu'à d'autres il les haïssait.

Regarde un peu, tu ne vois pas, tu n'as plus rien en toi, tu es seul, tu es veuve. N'ai pas peur... Tu es cerné, entre les murs, d'un passé, qui te hante jusqu'à qu'on ne vienne chercher ton dernier souffle.

Son regard se releva, il était gris, il marcha comme sans âme ; lentement, d'une démarche presque fantomatique jusqu'à la place qu'il occupait peu-avant. Quand il apperçu Laugur, ce fut comme si l'étrangeté de sa morosité disparu, laissant place à nouveau à un sourire épris d'étrangeté. Il déposa les brindilles et la planche, comme on déposerait des armes. L'intérêt de ce geste l'amusait, lourd de conséquences ? Il s'en fichait... Les résultats de ses actes, il n'en avait cure. Ses contrats il lest avait déjà révolue, dans un passé disparu.

Il désigna la commode d'un signe de tête.

<<Le deuil est fini, vous dites adieu à votre Orofarnë en brûlant un objet de son seins, c'est sage.>>

Comme l'humain avait invité Van, il en déduisait qu'il avait des bases elfiques. Il lui fut donc un plaisir de rajouter une note de sa langue natale. Orofarnë désignait simplement l'habitation de la montagne. Rien de bien personnel, mais aux yeux de l'elfe, l'endroit n'appartenait déjà plus à l'humain, mais au passé. A la nature en quelque sorte. Les ombres errantes dedans, cherchant ou fuyant les chaleurs de foyers. Déjà la nostalgie s'était glissée dans l'ouverture de la marda en absence de mardo. Oh vous ne comprenez pas ?

Et bien sans habitant, elle avait pris possessions de l'habitation, tout simplement.

Van désigna ses brindilles et sa planche

<< J'ai moi aussi un don de la maison hravan Laugur. >>

Hravan, ou homme sauvage, bête sauvage. Pas dans le sens péjoratif, mais preuve qu'il le considérait comme un homme de route, tout comme lui. Et qui reconnaissait qu'il n'était pas faible.

Il reprit sa place, le sourire toujours nageant, infatigable sourire celui-là. Un peu comme la pomme qu'il sortit, une sorte de signature qui ne le quittait pas. Pourtant, la pomme n'était pas son met favori.

<<Allume, allume le feu, il sera le soleil des nuits, la lumière qui nous transcris. Homme la lune nous raconte plus de choses que le soleil, elle est plus confidente, plus troublante. Que va-t-elle nous révéler ce soir ?>>


Dernière édition par Van Andrezel le Dim 18 Sep - 15:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Deux routes et un lieu (PV Van) Deux routes et un lieu (PV Van) Icon_minitimeSam 17 Sep - 18:25

Alors que la légère lumière de la lune passait par rayon dans la maisonnette en ruine et que le moindre mouvement faisait s'envoler de la poussière qui restait en suspend dans l'air, le mercenaire saisit le petit meuble propice à un bon feu. Il était assombrie par l'humidité et truffé de petits troue signature des termites, une acre odeur de bois mort et en semi décomposition envieillissait les lieux, il écarta une de ses bottes de la trajectoire de fuite d'un rongeur, il sentait une légère nostalgie le prendre, il souriait.

Les bras chargés il sortie de la petite demeure prête à s'effondrer à la moindre tempête. Les yeux de l'invité passèrent d'une morne couleur a leur couleur première celle de deux lacs reflétant la lune. Souriant comme à son accoutumé le petit homme avait posé ses brindilles au sol, il y avait de quoi faire un feu qui tiendrait une heure ou deux avec ce que l'épéiste tenait contre lui.

Les propos de l'elfe étaient encore une fois emplit d'une sagesse rare surtout quasiment inexistante chez les elfes, les elfes apprenait sans cesse du passé, leur demander de quitter leur ruines ou leur forêt et ils perdront rapidement leur calme et sagesse, ils étaient un peu trop attaché a leurs racines. A noter aussi que les dévots et superstitieux humains avaient ses mêmes tares, ceux qui en semblaient le moins touché était les bestiaires, qui ne possédaient quasiment rien hormis leur amour de la nature et leurs tentes. Les autres races étaient possessives et ne voulait pas lâcher ce qu'ils possédaient. C'était d'ailleurs l'un des éléments qui déclencha cette guerre absurde... mourir pour de l'inconnu... au nom de paroles sans valeurs... au nom d'un possible risque de perdre sa demeure. Au nom d'une possible richesse... les chimères de la possessions avaient ravagé le monde.

Mais les deux protagonistes eux semblaient être taillé d'un autre bois. De ceux qui n'ont jamais possédé ce qui entrave.

Si Laugur éprouvait du respect pour son défunt maître... il en était tout autres concernant la maison et les objets jadis usité. Pour le Mercenaire qui avait un esprit très terre-à-terre et parfois même inhumain sur certains points. Ces choses n'étaient que du bois qui était là pour être utilisé, leur ancienne fonction ayant disparu autant leur en trouver une nouvelle. Construire un temple avec ses reliques n'avait pour des voyageurs aucun intérêt.

En entendant les mots de cet étrange ami, le mercenaire, fit un sourire étrangement étiré pour signaler que là n'était en rien son projet.

L'étrange voyageur semblait quelques peu perdu dans ses pensées. Cette ruine avait de l'effet sur lui tout comme le combattant, leur montrant que malgré leur point de vue. Il devait se rendre à l'évidence ils ne pouvaient être totalement de marbre et cela d'un certain point de vue était rassurant et leurs offrait même l'avantage de comprendre leurs homologues.

« Havran » c'était ainsi que le Maître Vêtu avait appelé Lynx son père adoptif et maintenant qu'un autre elfe voyageur l'ai baptisé ainsi le touchait profondément. Il n'était pas un vagabond sans remords et âmes comme son père géniteur, mais le mercenaire qu'il adorait enfant à travers son bienfaiteur le Mercenaire du nom de Lynx. Le fait d'être placé à ce même titre lui réchauffait le coeur.

A cette déclaration le mercenaire répondit un simple « merci » avec une profondeur et une sincérité forte, plus pour cette reconnaissance que pour les brindilles et la planche.

Le sourire toujours inscrit sur le parchemin vierge et pur de son visage le jeune elfe déclara une suite de mots enlacées et mêlés dans cette douce folie qui semblaient être une musique, l'oeuvre d'un poète tourmenté oubliant les règles faisant sonné le son et les idées à sa convenance. En entendant cette nouvelle déclaration qui demandait à l'humain un petit temps de réflexion, il sourit.

-Nous y arrivons... j'aime ce qui est sous mes yeux... nous avons le choix, quant à la lune je veux bien lui jouer une berceuse si elle me laisse maître de ma route.

Laugur aimait la lune lui aussi, un de ses morceaux étant la « berceuse à la Lune » il était difficile pour lui de le nier. Mais sinon la seule chose que semblait lui confier la dame blanche était la date, perdant facilement le fil du temps. Selon le visage qu'elle lui montrait, elle lui donnait la mesure du temps.
Et un peu de lumière la nuit.

Il fit quelques pas puis laissa tomber le meuble à un endroit dégagé là où la végétation ne risquait pas de prendre feu, puis il ferma les yeux pour entendre le bruit de la cascade sous laquelle il s'entraînait, un grondement sourd très lointain, car elle était à une demi-heure de marche, mais sa puissance était telle que l'on pouvait l'entendre de bien plus loin si on était capable de tendre l'oriel à ses rugissements.

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MessageSujet: Re: Deux routes et un lieu (PV Van) Deux routes et un lieu (PV Van) Icon_minitimeSam 8 Oct - 18:31


Ode à la lune... Délice d'une mélodie, presque inconnue, mais que son esprit déjà, donnait une forme chimérique à sa manière.

Sous tes yeux ? Mais qu'as-tu sous les yeux ? N'aimerais-tu pas que le mensonge ? Ou la vérité, qui comme la lune, nous montre souvent qu'une demi-face. Oh, va y joues une mélodie, en l'honneur du mensonge, en mémoire à la vérité. Fait ce qui te chante, ne le fait pas. Le seul maître n'est pas la lune, mais ses ombres. Le seul maître n'est pas la chance, mais c'est toi.

Van observait le meuble, qui après une chute lourde, avait soulevé un nuage de poussière, qui s'était gentiment étalé plus loin. L'objet docile, sembla vouloir garder une certaine dignité dans sa chute, malgré le bois abimé par le temps. Pourtant, cet effort était inutile quand on savait à quoi il devait finir. L'homme se contenta de le laisser là, il semblait être perdue. Son esprit était parti bien plus loin que le simple feu de bois. Vagabondant, Van se joins à lui.

Son oreille elfique pus capter sans mal le bruit sourd. Rugissement d'une bête sauvage, d'un élément qui dans sa rage était d'un calme troublant. Le bruit sourd semblait comme chantant, porté par le vent jusqu'à eux. La bête semblait appeler en elle les êtres. Vers un doux et profond sommeil, au fond de son gouffre, au fond de l'eau. Enterrant les âmes sous une cascade, les berçant dans un remoud au fond de son gosier. Rien de vivant, juste là puissance d'un élément, rappelant qui est le chef.

Van revint à la réalité, observant le vagabond. Il avait oublié sa présence, retrouvant certainement des centaines de souvenir, qui pourtant avec lui tenait le gouffre du temps. Van ne savait trop que faire, à dire vrai il s'ennuyait. Il avait soif d'information. Une soif soudaine, il ne savait pas trop d'où il la tenait, mais elle était apparue dans sa gorge sans raison apparente. Une gourmandise d'information. Il pencha la tête, sur lui-même pour cacher un sourire.

*Bahk'tess, kampi'un, cal ... Bahk'tess, kampi'un, nzet ... Bahk'tess, kampi'un, cal ... Usstan z'klaen zhaun ... Gaer z'klaen tlu kampi'un, natha tool. Ulu kampi'un. Usstan tlun ticondo d' ghil. Usstan z'klaen ragar biu an'yui. Usstan wahven ussta draeval. ... Bahk'tess, namely, cahallin.
Spoiler:
*

Un sourire, toujours un sourire, je souris, je dirais, je souris c'est normal. Banalité. Je relève la tête, et j'observe l'homme. Un simple homme. Je le connais déjà ? J'ai un peu parlé avec lui oui...

Il est toujours dans ses pensées, il est dans son mal, loin de sa lumière. Pauvre enfant, tu veux que je t'apprenne à allumer une bougie ? Ce feu n'éclairera rien. Je te pardonne va, j'étais perdue aussi... enfant.

Je l'observais avec attention, laissant toujours flotter cet idiot de sourire sur mes lèvres. Non en fait si, je m'en délecte.

Peut-être devrais-je l'éveiller. Mais j'aime la nuit. Et regarder un visage de ces pathetique humain perdue éclairé par la lune est un de mes rares plaisirs.

Je me lève, et m'approche de l'humain.

Me voici face à lui, il serait tellement simple de le dépouiller et de partir. Je ne suis pas lâche, juste réaliste. Je ne cherche pas la bagarre, je n'ai pas le sang chaud.

Je n'aurais qu'à lever la main et ... L'extirper de sa rêverie. Regarde, regarde par là, ou perds toi dans ton rêve.

<< Homme. Vous vous perdez. >>

Van était en face de l'homme, de son visage toujours à la fois pur et étrange.
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MessageSujet: Re: Deux routes et un lieu (PV Van) Deux routes et un lieu (PV Van) Icon_minitimeJeu 20 Oct - 20:42

Alors que comme à son habitude l'éternel rêveur qui entendait le vent lui murmurait des secrets se perdait en songe, le temps lui ne perdait pas ses droits et très vite l'invité lui le voyait défiler, un individu qui semblait être sans cesse dans une réalité rêvait, le propre de ses êtres qui vous semblent surnaturel, il lui aurait avoué qu'il était un esprit que Laugur aurait prêté une oreille pas aussi sceptique que cela ne le devait. Ses révélations et son attitude n'était pas celle d'un homme armé tuant pour vivre, on pourrait facilement le prendre pour un artiste perdu dans les recherches d'inspirations, mais non cet être étrange semblait contre-balancé par ses divagations sa capacité extrême à la concentration. Coupant peut être en deux le petit humain. Qui faisait très bien la séparation entre son boulot et ses temps libres.

Le voile posé sur ses yeux émeraudes s'estompa lentement sous l'action d'un mouvement parasite à cette transe, il tourna la tête vers l'elfe qui l'avait interpellé et ramené à la réalité, la nuit tombait et le froid se faisait sentir, malgré tous les efforts que leur ami le vent faisait pour ramener les courants chauds des plaines à leur abris de roches glaciales. Le mercenaire dégagea un bras de sa cape de voyage, de se même bras plaça la cap en retrait, il prit une grande inspiration et d'un bon coup de poing plongeant brisa le vieux meuble branlant, qui relâcha alors cette odeur particulière de vieux bois qui avait prit l'humidité et qui avait séché ensuite.

Il se laissa tomber a genou les mains posées sur les cuisses, regarda le tas de bois deux secondes pour déterminer le meilleur moyen de le faire bruler.

-Avec un maitre du vent cela sera plus facile...

Il sortit son briquet a amadou d'une poche interne de sa vieille veste, et commença à bruler quelques brindilles sous le tas plus consistant.

Concentrait sur son feu les petites flammèches annonçaient surement de bien étranges discutions. Car les voyageurs avaient toujours des informations à ce transmettre plus ou moins consistantes, plus ou moins réelles.
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MessageSujet: Re: Deux routes et un lieu (PV Van) Deux routes et un lieu (PV Van) Icon_minitimeMer 21 Déc - 22:09


L'homme avait le regard sur son feu, alors que la bête sauvage reflétait dans ses yeux les flammèches et petites étincelles. Le regard brillant, comme caché dans un fourré de questions. Laissant l'image danser en ses yeux. Brillant et lasse, l'ennuie et la joie. Et l'inconscience des hommes pour tourner le dos à l'animal. Un sourire. Une berceuse. Le temps.

Ridicule innocent, regarde donc par ici, regarde donc par là, et oublies, le reste.

Le vent, encore le vent...

Je danse en son sein. Et toi ridicule aspirant tu ne vois rien ? Normal tu ne sais pas écouter, tu ne sais que dompter, tu penses savoir, mais tu es encore jeune. Rien ne presse...

Le feu joyeux lui se préparait a dévorer le bois, offrande minable à l'élément pour qu'il accepte de réchauffer les voyageurs, qui apeurés par la nuit espérait y trouver un réconfort.

L'eau ou l'air avait cette honneur, l'honneur de n'accepter aucune offrande et de n'accepter l'appel que d'un ami.

Il ne le voyait plus, Van était dans l'ombre. Oh ombre chérie qui me cache et m'habille. Que vas-tu m'offrir aujourd'hui ? Rictus...

Non le vent m'enveloppent comme l'obscurité de la nuit, et ce stupide feu... stupide lumière, chaque soir tu perds. Une légère poussière ? Bah une petite erreur de jeunesse, remarque cela lui permettra de comprendre qu'il n'a pas rêvé... A moins qu'elle ne retombe avant qu'il ne se retourne. Il en semble être le cas.

Rictus...

Un dernier regard, la crinière dansante, un bref coup de tête en arrière, mais non il ne me voit pas. Adieu. Il a déjà effacé mes traces.

L'humain ne semblait pas spécialement oublier Van, puisqu'il s'adressait à lui, ce dernier qui se tenait juste derrière lui à l'instant. Mais d'une manière ou d'une autre, il en avait marre, cela de l'amusait pas. Maître du vent ou non, il en avait une utilisation et un plaisir bien personnel, celui de ne pas faire face à l'inévitable, celui de pouvoir fuir quand il le voulait, laissant de lui qu'un vague souvenir sans trace. Il était dans le dos de l'homme à l'instant, oui, mais plus maintenant. La brise ne s'était pas levé en contre-sens, non, juste une autre c'était contenté de rejoindre Van et de le porter d'une certaine manière. La puissance sauvage, était venue comme une bête douce, ce n'était pas de la téléportation, mais un jeu de cache cache. Se cacher dans le vent et disparaître plus loin. Peut-être maîtrisait-il trop le vent ? D'une certaine manière peut-être était-il vraiment un maître ? Oh et puis a quoi bon. Ce n'était qu'une charge de plus, la seule bonne utilité était de s'enfuir loin.

Voilà... La place était vide, l'animal avait fuit, et derrière l'humain il ne restait que l'herbe, la lune, et le chant du vent, le vent initial, qu'il avait abandonné là, a l'humain. Il avait pensé à le voler. Mais il savourait plus d'imaginer l'homme se retourner et parler au vide.

Adieu ! Pensa-t-il ...

Pour se contenter de continuer une route incertaine, ou le seul itinéraire était là où son pas pourrait bien le conduire.
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MessageSujet: Re: Deux routes et un lieu (PV Van) Deux routes et un lieu (PV Van) Icon_minitimeJeu 22 Déc - 23:36

Alors que les flammes voulaient enfin commencer à mordre le bois et de petits scintillements carmins jaillissaient, le mercenaire commençait à souffler sur les petites brindilles que Vald avaient apporté et étrangement sans qu'il ne s'en rende compte le vent dans la même cadence et dans le même sens soufflait pour lui apporter son aide.

-Se sera un bon feu....Hum ?

Il se retourna alerté par cette sensation d'être soudainement seul, cela devait faire une bonne dizaine de secondes que l'elfe avait quitté le lieu, il resta statique un petit moment, quelque peu surpris et déçus, son invité était déjà partit et il n'avait pas ut à son goût assez partagé avec cette étrange sage du vent, il avait raison il n'était pas un Maïtre du vent, car à ce moment le Mercenaire aurait sentit la soumission de l'élément, il était parti, pas grâce au vent, mais comme le vent...

-Quelle étrange personnage... Aïe

Le mercenaire venait de se bruler l'index trainant trop près du feu qui démarrait grâce au vent qui continuait de docilement l'attiser, il fut rappelait ainsi quelques secondes à la réalité, ce demandant comment on pouvait disparaître si soudainement, il arrivait et disparaissait comme un spectre, il était aussi étrange et mystérieux qu'une légende oubliée. L'épéiste regarda son feu avec attention, les flammes commençaient a réellement grandirent, il se plaça en tailleur devant le foyer ardent et d'une branche humide, déplaçait les brindilles, ses yeux émeraudes, toujours fixant comme plus loin que le feu, presque au travers, perdu dans ses réflexions.

Le combattant soupira se relaxant auprès du feu, le ciel était à présent bien sombre et l'avenir comme toujours incertain, c'était les délices du voyage, ne pas savoir et vouloir tout de même apprendre et connaître ce qui est des plus attirant et effrayant : « l'inconnu », en ses routes se dessinant plus bas, elles disparaissaient rapidement, dans les ombres, des vallées déjà complètement plongées dans les brumes et la nuit.

Il resta la presque immobile, plongé dans sa torpeur un certain temps quand un gargouillis vint le tirer de ses rêveries, il avait faim, il se leva et alla chercher dans la sacoche suspendue au flanc de sa monture un peu de viande fumée et quelques graines comestibles qu'il avait cueilli en grimpant les rudes et escarpés chemins des montagnes.

Il se replaça devant le feu, s'y chauffant et s'y restaurant, mais ne croyez pas que l'humain ne se contente de cette conclusion, oh non, l'être sauvage par son mystère et son existence aux semblances éthérées, restera graver dans la mémoire trouble et tremblotante du guerrier, qui ne peut que envier la liberté et la sagesse d'une telle personne.
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