Serya Longenhac♠ La cape pourpre ♠
Messages : 225
Date de naissance : 19/04/1993
Date d'inscription : 29/07/2011
Age : 31
Age du personnage : 18 bougies
 |  Sujet: Serya Longenhac  Ven 29 Juil - 15:14 | |
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Sèrya Longenhac
 | Âge : 18 années
Sexe :Sans aucun doute, c'est bien d'une dame.
Dragon : Jaune, jaune, jaune, ambre, ambre ambre c'est un feu froid, qui dévore et garde les secrets. Vicieux, malin, il n'est pas si bête... Cela se voit ... Dans son oeil... Dans ses yeux ! Ce regard ambré, et emprunt d'autres couleurs tenues secrètes. Bah voilà ce reflet-là; il ne serait pas vert, ou bleu ? ... Le Dragon n'est encore que jeune, sa taille est de trois mètres au garrot. Enfin deux mètres quatre-vingt-sept exactement à l'heure actuel. On suppose que d'ici trois à cinq années il atteindra une taille plus imposante. Sa longueur est de cinq mètres. Ses écailles adoptent une couleur Noire, mais non pure, elles sont légèrement chatouillées violettes ou bleutées. Quant à ses ailes, elles sont d'un noir/violet.
Oh qu'il est mignon, ... mais il sourit ! Ses dents sont semblables à ses griffes, elles ont un fond ivoire, mais sur la surface ressemble à du cristal.
Ok mais bon, un beau Dragon ça ne sert à rien ! Quoi comment ça ? Mais mon gros chat vous em...em.. embête ! Non il vole très bien, il est endurant et rapide.
Mais alors il est parfait ton Dragon ? Hélas non, il a un caractère bien à lui, il est peut-être très pratique de nuit, mais il faut avouer qu'une tache dans le ciel en plein jour ça se remarque... N'oublions pas non plus sa croissance tardive.
L'animal est peut-être difficile, ce qui ne l'empêche d'être très intelligent et d'aimer Enormèment Sèrya. Entre eux c'est d'ailleurs liée une grande complicité. Très intime, il ressemble à deux meilleurs amis, parfois à une seule âme, ce qui n'empêche pas les débordements. Il est certain que l'animal manque de dressage, et que c'est un point où il faudra repasser pour tous les deux.
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D'où vient votre avatar ? I don't Know ... D'un blog.
Description
> Description Physique : Sottise et jugement-
C'est plus ou moins à ça que l'on peu tenir un discours d'un aspect physique. C'est tout de même la chose visuel qui permet de juger et jauger une personne en un seul petit regard non ? Puisqu'il faut en faire une, de description parlons en un peu, mais parlons en bien, du physique de Sèrya. La jeune dragonnière a des cheveux très légèrement ondulés, d'une couleur chocolat aux reflets bruns. Soyeux, souples et légers, ils sont longs et elle les gardes lâchés, ou maintenu pas un cerceau, en queue de cheval haute, ou tressés. Il lui arrive un peu au-dessus du milieu du dos. Ses sourcils sont très fins et elle possède des cils plutôt longs. Quant à l'arme du jugement, chez Sèrya ils sont d'une couleur verte, couleur fraiche et printanière comme les jeunes bourgeons. Ils possèdent un cercle plus foncé les entourant. Vif et étincelant, ils semblent transpercer pour connaitre tout ce qu'ils touchent du regard. Ses lèvres sont d'une teinte fraiche.
Sa peau respire la jeunesse, jeune demoiselle elle est d'une carrure fine, mais pas non plus maigre. Sous sa peau se tresse des muscles si bien cachés au premier coup d'oeil. Sa démarche est souple et vive, rapide, comme un félin. Elle mesure environ un mètre soixante-et-onze. Elle est souvent sous une cape. La plus courante est rouge, mais elle en possède aussi une noire et une marron.
Autrement dit c'est une humaine. Belle ? La sottise est belle. Les charmes sont mensonges. L'intelligence c'est de déjouer un canon, de comprendre que le corps n'est qu'enveloppe et que la beauté n'est pas si surfaite. Belle ? Elle l'est assurément, vous vous attendiez à quoi ? Vous voulez un petit défaut, histoire de pouvoir correctement casser du sucre sur le dos de Sèrya en son absence ? Bon d'accord, Sèrya à sur l'arrière de l'épaule droite une cicatrice, fine, qui fait son épaule. Mais attention elle n'en à qu'une seule.
> Description Mental : Ah le mental;
ou encore le dédales simple de ce que nous sommes ou voulons être. La plus simple manière de nous mentir, de nous faire croire que nous sommes quelqu'un d'autre. Qui cache nos secret les plus profonds, nos souvenirs, et nous fait croire même à nous qu'on est encore un être bon et innocent. L'être humains, la créature vivante la moins cernable, celle où on doit créer une centaine de case pour pouvoirs la ranger.
L'humain n'est pas calme, l'humain n'est pas violent, l'humain, n'est pas sage, l'humain n'est pas fou, l'humain n'est pas reveur; l'humain n'est pas sérieux, l'humain n'est pas joueur, l'humain n'est pas anxieux. Il n'est pas stable, mais n'est pas non plus son contraire. Seulement l'humain est toutes ces choses, sans être lunatique.
Et Sèrya est une humaine et donc par définition est comme eux.
Mais approfondissons un peu le sujet : Comme beaucoup, d'humain Sèrya est croyante. Elle ne pense pas que le monde s'est fait seul, et comme le voudra l'histoire du forum, elle croira aux divinités mis en place.
Avoir une volonté solide voilà qui est intéressant non ? La jeune femme continuera jusqu'aux bouts de ses idées, mais, bien que rarement, elle se laisse parfois abattre . Pourtant, il lui arrive d'être complètement déprimée au point d'être méconnaissable. Dans ces moments- là tout lui semble noir, et impossible. Et elle n'avancera que lentement et avec beaucoup de soutiens.
En amitié c'est une compatriote loyale. Elle développe par contre une véritable mémoire pour les dettes; elle n'est pas avare mais, La jeune dragonnière aime avoir gain de cause.
Sa colère n'a d'égale que sa ruse, et son imagination pour se venger. In vaut mieux donc éviter de la mettre en rogne, mais ne vous y tromper pas, elle s'énerve facilement mais, la vraie colère est rare.
Ce caractère cache une vérité fragile, la disparition et la trahison de ses amis lui font des cicatrices. Elle ne vous dira peut-être jamais si cela lui arrive, mais une fois seule elle laissera peut-être couler une ou deux larmes. Si elle pleure devant vous sentez vous donc honorés .
Voici d'une certaine manière les traits de sa personnalité, bien que plus complexe elle sera plus développée en action que sur cette simple fiche. Car comme tout être humain la complexité de l'être ne peut tenir dans une description, ni être conté par une seule personne.
> Histoire :
Chapitre 1 - Quand on vient au monde.
Le ciel était blanc, comme s'il était fait de coton, lourd et blanc. Si blanc, comme la terre gelée, qu'on aurait presque pu penser qu'en face de nous il n'y avait qu'un drap blanc étendu et immaculé. On avait beau être au milieu de l'après-midi, l'ombre était partout, si bien que les flocons n'en avaient même pas. La montagne était si blanche et pourtant nous étions en avril. La morsure du froid intense, comme une bête sauvage et enragée, il attaquait les pauvres diables qui osaient s'aventurer dans la forêt. En fait si on avait été à une autre époque dans un lieu bien lointain d'Edonna, on aurait pu revoir la légende de la bête du Gevodan, en Remplacant l'animal par une ombre blanche. En effet il était facile d'imaginer le souffle de la bête, ses battements de coeur, son regard vif et malin, pour sauter à la gorge du premier vivant passant et tel un vampire, prendre sa chaleur et lui offrir un glacial enlacement langoureux. La montagne semblait être figée, le temps était emprisonné dans la glace depuis le début de l'hivers, et toute la faune semblait avoir disparu depuis longtemps.
Contre ce froid intense se battait une jeune femme, frêle, presque malade, elle chancelait sous le vent froid. Trainant dans la neige, d'où elle peinée à faire les pas. Elle était blonde, les yeux bleus, une humaine. Sons petit nez viré au bleu, tout comme ses lèvres, des petites taches de rousseur parsemée son visage, sa taille indiquait qu'elle était jeune, peut être dans les dix ans. Elle tirait derrière elle un grand sac en cuir, qui laissait une trainée dans la neige, qui déjà se retrouvait recouverte par les flocons. Maladroitement elle arriva devant une porte, qu'elle poussa, cette dernière résista un peu, certainement le bois avait dû gonfler avec l'humidité. Elle essaya de pousser plus fort, et bascula dans la petit maisonnée, sa petite soeur, brune les yeux de velours se précipita pour fermer la porte avant que le froid n'embrasse leurs mères alité. En effet elle était allongée là près du feu. La maison ne faisait que deux pièces, chambres, et séjours. Aussi leurs mère enceinte avait était mise sur son lit déplacé pour l'occasion près du feu.
* * * << Cinq ! Cinq enfants et encore une Fille ! >>
L'homme était grand et plutôt élégant mais son regard ne souffrait pas d'affection.
<< Cinq enfants et tu me donnes encore une fille ! Mais j'ai fais quoi aux dieux pour épouser une potiche pareille !>>
Sa bouche laissait émaner des relents d'alcool, mais sa femme ne semblait y faire attention.
<< Moya !! Je t'ordonne de me donner une explication ! >>
La jeune femme tenait l'enfant contre elle comme pour le protéger, elle était blonde, vénusienne, ses longs cheveux tombaient dans sont dos. Son regard océan n'osait se lever vers son mari.
<< Pardonne moi chéri, je ne voulais pas je ....>>
<< Femme arrête dessuite ces excuses idiotes ; si je n'ai pas de fils c'est ta faute, qui sauvera l'honneur de la famille !>>
<< Mais je ... >>
<< Va tu te taire ou veux-tu que je te rosse ? ! >>
La femme restait le regard rivé sur le sol, les yeux rouges, prêt à pleurer. Elle savait déjà le dénouement de cette histoire.
<< Avant tu n'était pas comme ça, pourquoi m'avoir trompé garce ? Dans le temps tu était digne, et quand tu es tombé je t'ai accepté plutôt que de te laisse seule !>>
* Accepté ? J'aurais pu très bien vivre sans toi, je ... *
Regarde moi dans les yeux quand je te parle harpie !Elle leva timidement le regard..
* Si Serya était encore là je te jure... Je t'aurais donné une leçon, si j'avais pu, si j'avais su, si je pouvais je changerais le passer je ...*
<<...>>
Il la pris par les cheveux, mis son visage face à elle la bouche suintant l'alcool soufflait dans le visage de la femme.
*si je n'avais pas cette enfant je ne me laisserais pas faire, si je ne t'aimais pas encore, si je ne me souvenais pas de toi sans la boisson ...*
***
<<Où est papa ? >>
La femme était assise l'enfant sur ses genoux.
< <<Il est parti ... >>
Une petite fille haute comme trois pommes observait Moya, elle tenait dans ses bras le nourrisson.
<< Ou ça ? >>
Elle jouait avec ses cheveux.
<< Je ne sais pas ... >>
La petite fille entrepris de tirer un tabouret de fortune vers sa mère et d'y poser son petit derrière.
<< Et il rentre quand ? >>
<< Il va pas rentrer ! >>
La jeune blonde venait d'arriver dans la pièce principale, avec deux plus jeunes, une petite rousse qui se tenait fermement à sa robe, qui dit en passant ressemblait plus à une toge qu'à une robe. Et une autre enfant, blonde aussi mais, plus foncé qui vint en courant maladroitement observer l'enfant.
<< Wint je t'avais déjà dit de ne plus mettre cette robe, tu ressembles à une femme des rues, regarde son état. >>
<< C'est quoi une femme des rues ? >> Lanca la première.
<< C'est une femme qui va voir les hommes contre de l'argent et qui ...>>
<< Wint ! >> La mère lui jeta un regard sévère.
<< Quoi ?>> lança-t-elle d'une voix aigu
<< Papa aurait dit la même chose !>>
<< Il rentre quand papa alors ?>>
Il eu un silence, on n'entendait alors plus que le feu crépiter dans l'âtre.
<< Il est parti ce matin.>>
<< Pour combien de temps ?>>
<<Pour toujours !>>
Elle jeta un regard au bébé.
<< C'est à cause de cette chose !>>
***
Moya était debout, la jeune enfant sur le lit jouait à essayer d'attraper les rayons de lumière qui passait par la fenêtre. La femme s'affairait à faire la cuisine, ou plutôt à essayer de faire suffisamment à manger pour ses quatre enfants, la dernière étant encore allaitée. La soupe dégagée une forte odeur de légumes, mais l'après-midi n'était encore que peu avancé.
<< On est tranquille sans Wint, Léa, Koy et Ryna pas vrai ?>>
L'enfant semblait ignorer ses paroles, concentré sur la découverte de sa main, la femme s'assit vers elle.
<< Il serait temps de te trouver un nom; ton père voulait te nommer Faën. >>
Elle se pencha sur la petite qui la fixa dans les yeux.
* Les mêmes yeux que Serya, elle à les mêmes yeux.*
Elle la pris dans ses mains et la souleva au niveau de son visage pour l'observer.
<< Tu lui ressembles tellement, à ma seule amie, disparue, tu as ses yeux et tes cheveux sont de la même couleur que ses écailles. Tu es comme Sèrya, ma dragonne déchue... >>
Sèrya Satirya Faën Longenhac.
Chapitre 2 - Une âme d'enfant. Il court, il court le furet ...
1... 2... 3... 4... 5... 6...
*Pourquoi, pourquoi c'est toujours moi qui compte ... Moi aussi je veux me cacher!.
7... 8... 9...
* Wint te dirait surement que tu es la plus jeune... Tu parles j'ai déjà 9 ans !*
10.. !
<< T'en pis pour ceux qui ne sont pas cachés !>>
Neuf années déjà après la naissance de Sèrya, on était en automne et les feuilles craquaient sous les pas. La jeune fille avait bien grandit, plutôt grande pour son âge elle courait vite. Elle se faufilait entre les arbres de la forêt pour trouver ses soeurs.
Le furet du bois mesdames ...
Tout juste la taille d'un poney, tout juste... Il se regardait dans la mare et grogna. Comment pouvait-il espérer manger en faisant la même taille que sa proie ? Il pencha sa tête pour boire, l'eau cristalline du lac lui renvoyait sa sombre image. Il étira ses grandes ailes, et s'allongea sur le sol, enfin plutôt se laissa tomber, regarda fixement l'horizon. Son ventre émis un énième gargouillement.
Il court il court le furet.
Super idée on va mettre des crottes du chat dans la soupe de Wint !
L'enfance c'est l'âge des bêtises, l'âge d'or de l'insouciance. On aimerait tous y retourner mais, ce n'est malheureusement pas possible. Faire des bêtises innombrables, avoir l'innocence de vouloir compter les étoiles dans le ciel. Courir à travers champs, rêver que l'on découvre le monde. Se perdre, et se retrouver. Se prendre pour un héros, pour quelqu'un d'une autre race. Jouer qu'on est un animal, un monstre. Pour l'imagination celle de Serya était plutôt débordante. Surtout pour les idioties. Il faut dire que Wint ne l'aimait pas beaucoup, ni ses soeurs qui suivaient l'ainée. Elle la trouvait étrange, trop pleine d'énergie, à vouloir grimper sur les arbres, à se prendre pour ce qu'elle n'était pas. S'amuser à se battre. Et en plus elle était la préférée de sa mère ! Ou du moins c'est ce que ses soeurs prétendaient. En vérité leurs mères essayé de passer une heure par jour avec chacune de ses cinq filles. Et pour Serya elle avait trouvé le prétexte qu'il fallait canaliser son énergie pour lui apprendre à manier une arme, à se défendre à mains nues ou à tirer à l'arc.
Serya ne savait pourquoi, mais elle s'en fichait, c'était bien plus drôle que de savoir coudre ou chanter. Elle savait très bien chanter de toute façon, pas besoin de devenir une chanteuse, devenir barde était le cadet de ses soucis. Non elle, elle voulait devenir forte et trouver son père, pour prouver à ses soeurs qu'il n'était pas parti à cause d'elle.
Le furet des bois jolis ...
Le vent s'engouffrait sous ses ailes, la tête droite, le buste relevait, la position fière, et le gout du risque. Le jeune Dragon était en haut d'une falaise surplombant la forêt. Son ventre lui rappela que ce n'était pas le moment de rêver, il s'élança dans les airs, tombant en pique vers les cimes des pins, pour se redresser au dernier moment, il se mit à planer majestueusement, à la recherche de la plus petite biche. Son regard d'ambre fouaillait chaque recoin de l'étendue de pinophytes. En vain, et pourtant la faim continuait à le ronger. Cette sensation désagréable qui lui tiraillait l'estomac, déjà il avait perdu de l'altitude. Il voulut remonter dans un ultime battement d'aile, mais sa vue se brouilla et tout devint noir.
Il est passé par ici ...
Moya regardait affectueusement ses filles manger, mais son regard s'attardait sur Serya. Il n'y a pas à dire, cette petite lui ressemblait à son âge, pas physiquement mais, énergiquement. Et puis elle ressemblait tellement à ...
L'enfant, elle ne savait pourquoi mais, elle le sentait, devrait partir tôt du gîte. Elle en avait toujours eu la certitude, sa fille n'aurait pas la même existence ordinaire que ses soeurs. Et c'était certainement pour cela que ses soeurs lui en voulaient, elle devait ressentir que la destinée de leur soeur serait certainement plus épique que la leurs. Il fallait qu'elle soit prête le jour de son départ. Dans le coeur de la mère battait un désir, que sa fille ne soit pas juste une aventurière, aux dieux accordés lui a compagnie d'un Dragon !
... Il repassera par là
La terre semblait si douce, si agréable, mais elle devait se lever. Le petit rongeur était blanc, autour d'elle se trouvait sa petite famille. Il était pourtant dangereux pour ces petits êtres aux longues oreilles de s'assoupir en dehors de leurs terriers. Mais après en y pensant la forêt était plutôt calme. Pourtant, elle ne savait dire d'où venait se prés-sentiment qui la saisie soudain. Elle se leva, et sauta en direction du terrier, mais elle se frappa contre une grande jambe noire. Elle eu tout juste le temps de comprendre le réel danger, qu'elle finissait déjà dans le gosier de l'animal. S'ensuivit la fuite des deux autres rongeurs, mais laissons là à la chasse notre ami dragon qui aura bien mérité de pouvoir enfin remplir son estomac.
Chapitre 3 - Le Petit Chaperon Rouge.
<< Ecoute Serya, tu es grande maintenant tu as maintenant treize ans alors tu ne vas pas en faire tout un plat ! Tu vas descendre au village, c'est à deux jours de marche et revenir.>>
<< Mais, Maman à dit que tu devais t'y rendre toi !>>
La petite enfant était rouge de colère et lança un défi du regard sa soeur ainée. Devenue belle jeune femme elle toisa sa soeur du haut de ses vingt-trois ans.
La jeune adulte se riait des colères de Serya, à vrai dire elle ne l'aimait pas du tout.
<< Je me fiche de ça, en l'absence de maman je commande. Et ne t'avise pas d'attendre son retour ou tu aura affaire à moi.>>
D'un air méprisant elle lui tendit le panier.
<<File maintenant, je ne veux pas t'avoir dans mes pattes.>>
Serya le saisit et claqua la porte de la petite maison, ce qui fit hurler sa soeur et lui arracha un petit rictus. Elle détala sous la protection de la forêt, loin de l'horrible prétentieuse.
*Je la déteste, je la déteste, je veux qu'elle disparaisse ! Faites qu'elle meurt ! Je ne veux plus la voir ici.*
Etrangement Serya ne pleurait jamais à cause de sa soeur, si vous lui parlez de son enfance elle sera vague, elle déteste belle et bien sa soeur. Mais loin d'être une Mary Sue, elle ne souffre pas de ça. La seule plaie c'est qu'on la persuade qu'elle est la cause du départ de son père. Pour ses soeurs, elle aimerait juste les étriper !
Se rendre au village était plutôt simple, le chemin avait été marqué. Certes il n'y avait pas de balise ou de sentier de terre, mais, ses soeurs et sa mère avait marqué la route en entaillant les arbres à chaque passage, soit une fois par lune. Sa soeur était passée par là il y avait moins d'une semaine pour aller voir son amant. Alors, pourquoi ne pas avoir fait les provisions en même temps ? Elle en était certaine, elle avait prévu son coup, se débarrasser d'elle quatre jours, le pied...
Elle s'enfonçait de plus en plus dans le bois, c'était un véritable labyrinthe d'arbres, mais l'enfant avait l'habitude de se promener ici, de disparaitre plusieurs jours. Elle se connaissait quelques médiocres qualités de pisteuse. Et s'amusait à reconnaître des défections de renard sur sa route, drôle de jeu non ? Vous, vous comptez bien les voitures rouges en voyage !
Le soir venu elle avait réussi à rejoindre le sentier qui conduisait au petit village le plus proche.
*Mon père est peut-être là-bas ? Si je le croise il me reconnaîtra surement !*
L'enfant décidé qu'elle avait mérité de dormir jusqu'au matin. Elle voulue grimper à l'arbre pour dormir en hauteur, mais elle ne trouvait alors aucune prise sur les grands et honorables végétaux, et en dépit elle s'assit à leurs base et s'assoupi vite habituée aux bruits de la nuit, elle ne prêtait guère attention aux quelques hiboux qui pouvaient déjà commencer leurs bavardages nocturne, ni au vent voulant faire doucement chanter les branches.
* * *
Grisante sensation de devenir puissant, de maitriser le vent, de surplomber la terre qui devenait déjà si petite en cette soirée. Le ciel est un monde immense qui ne demande qu'à être conquis. Fendre le vent du nord, et pourfendre la bourrasque du sud, couper les nuages et se mélanger à la froideur de la nuit. L'animal avait grandis et de poney il était passé à un cheval de deux mètres de garrot. Pas si grand pour un dragon, pourtant il se plaisait à survoler la nuit et à se trouver plus grand que la plupart des petits quadrupèdes croisés.
C'est alors qu'il entendit un sifflement comme un train qui passe, il n'eu pas le temps de comprendre que le frôlant, passa au-dessus un immense dragon blanc. Il semblait porter un passager, un drôle de bipède comme il en avait déjà vu de loin.
Sans se soucier de lui le dragon continua sa route et seul le cavalier jetât un coup d'oeil rapide à la bête avant de disparaitre dans la nuit.
* * *
Cries, protestations, annonces, rires, grognements, bêlements, pleures, colères, bienvenu au marché de Tezroth.
Sèrya tenta de ce faufiler dans la foule, jouant des coudes, avançant du mieux qu'elle le pouvait. Le panier plein, il lui avait était simple. Les commerçants avait l'habitude quand il voyait arriver une petite Longenhac, il donnait toujours la même chose. Pas d'extra juste ce qu'il faut.
Elle se précipitait à présent en dehors de la ville, à vrai dire, elle n'avait pas pris de provision et espérait trouver des fruits sauvages dans le sous-bois.
Une fois à l'abri de la nature, loin des mouvements agités du village ; elle entreprit de cueillir quelques baies, sans trop se soucier de leurs comestibilités. C'est en farfouillant comme ça qu'elle arriva dans une petite clairière, ou coulait une rivière, elle n'était venue qu'une fois ici et cela datait bien d'une année ou deux. Mais l'endroit n'était pas le même, une masse noire dormait là.
Un gros animal couvert d'écailles, son souffles indiquait un sommeil pas si profond. Serya se cacha le coeur battant derrière un buisson. Elle resta derrière son arbuste pendant des minutes qui lui parurent des heures, le souffle coupé, elle admira l'animal qui ne semblait pas avoir remarqué sa présence, ou alors ne pas s'en soucier.
Elle finit par prendre son courage en main, voulant admirer l'animal de plus proche, elle avança sous la pointe des pieds, et s'accroupi devant son museau. Le soleil rouge de la fin de journée, attisé de magnifiques reflets sur le corps de la bête. Sa respiration, était régulière, et il semblait si paisible, si fascinant. Si elle osait ? Elle avança sa main, quand soudain deux grands yeux d'ambres, avec un reflet malin la reansperçaire. Elle eue un petit cri ; ce qui arracha au dragon un petit grognement qui ressemblait à un gloussement. Ils restèrent là à se dévisager, aucun des deux ne savait vraiment comment réagir, finalement la première surprise passé, l'imposant animal vit son intérêt changer pour le panier. Il le renifla intensement, et grogna de mécontentement quand la jeune fille lui retira du nez.
<< Moi c'est Sèrya et toi ? >>
L'animal la regarda furtivement, avant de faire le tour pour essayer d'attraper le petit panier.
<< Tu as faim ? >>
L'espèce de cheval à écaille, renifla de plus belle. La jeune fille en sortie un petit poulet qu'elle tendit à l'animal. Il n'en fit, sans mentir, qu'une bouchée. Que déjà il lui en demandait un autre.
<< Je ne peux pas t'en donner encore .. >>
Il grogna de mécontentement, fixant l'enfant. Ce n'est pas la première fois qu'il croisait des bipèdes et leurs étranges odeur, mais ce moustique ne pouvait pas lui faire grand-chose, et de toute manière elle ne semblait pas menaçante. Mais plus étrange encore son odeur lui rappelait la sienne, il huma Sèrya comme pour vérifier.
<< Je n'avais jamais vu de Dragon >>
Elle recula un peu pour admirer la bête.
<< Je sais, suis moi on trouvera surement quelque chose à manger pour toi, et en échange tu m'aides à faire peur à ma grande soeur ! On fait la course >>
Thranduil
Chapitre 4 - Serya au Pays des merveilles.
° Je tombe, je tombe, ou suis-je, je ne fais que chuter. Le fond, où est le fond ? Je ne le vois pas, je ne le trouve pas... Je veux sortir, j'étouffe, aidez-moi quelqu'un !!!
Aïe, c'est quoi ? Le sol ? Des dalles ... elles sont rouges et jaunes, pourquoi ? Je suis où là ?
Un chat, non des centaines, ils viennent vers moi, je cours... Je m'enfuis loin, mais plus je cours moins je vais vite, je fais du surplace ils vont m'attraper !
Un homme, papa ? Il me sourit ! C'est papa j'en suis certaine ! Attend moi, explique moi, tu es où, pourquoi tu es partie, ce n'est pas ma faute pas vrai ?
Les chats me rattrapent, ils me tiennent, ce sont mes soeurs, et mon père son visage se déchire depuis son sourire. Non ne te déchire pas ! Il devient ... Wint ?
C'est toi qui a fait partir papa ! NON !
Les autres reprennes en coeur ; si si si.
Mais non ce n'est pas moi, au secours, je fuis, je suis dans un couloir noir, des formes me fonce dessus, ce sont des montres... Au secours, je veux sortir °
Sèrya se redressa d'un coup, haletante, elle était sur son lit, le visage blême les mains moites. Ses soeurs et sa mère ne semblait pas gênées par son réveil brutale et continuaient à dormir.
Elle se leva encore tremblante, comme fièvreuse, et se dirigea doucement vers la porte, qu'elle referma le plus silencieusement possible derrière elle.
Elle sortie tout aussi consciencieusement du séjour, et pris une grande bouffé d'air frais. Elle repéra la masse sombre de l'animal est s'en approcha, il releva la tête vers elle.
<<Thranduil ...>>
Elle s'assit contre son flanc.
<< Je déteste les cauchemars>>
Elle s'allongea contre la bête, qui referma son aile sur l'enfant comme pour lui faire un toit.
Chapitre 5 - Le jour du Grand Voyage.
Déjà 18 ans, il était plus que temps qu'elle parte enfin rejoindre les dragonniers. Sa mère lui avait donné son ancien équipement, une armure légèrement petite, une épée, un arc et Sèrya avait piqué un petit couteau au cas ou, elle ne le sentait pas vraiment en sécurité avec ce bric-à-brac, mais bon ... Si ça pouvait rassurer sa mère. Elle savait le manier plutôt bien, mais pour le moment à par se méfier, elle, elle n'avait pas spécialement d'aprioris sur qui que ce soit.
Elle avait vaguement écouté sa mère lui parler d'une direction, mais elle ne savait plus trop bien...
En fait elle avait dit oui pour faire plaisir mais, n'avait rien écouté.
<< Tu aurais déjà vue une plateforme-aérienne toi ? >>
Thranduil grogna, pendant qu'elle resserrait la sangle des contenants les quelques provisions et armement de fortune que sa mère lui avait donné.
Elle grimpa sur le dos de la bête, qui se leva près à décoller, elle fit un signe à sa mère qui se tenait plus loin pour lui dire au revoir.
Ses soeurs, même après toutes les années avaient toujours trop peur de l'animal pour venir dire au revoir, et il faut dire que la peur, Sèrya avait tout fait pour l'alimenter.
<< Moi non plus, on demandera notre route ! >>
Competence au combat
> Talent(s) : Sèrya, malgré qu'elle ait vécu reclus, dans une guerre quotidienne qui n'avait rien à voir avec le véritable combat, possède pourtant de très grandes capacités à l'arc et à l'épée, et mis en communion avec sa souplesse naturelle elle pourrait devenir une très bonne alliée au combat. Elle à seulement besoin d'un maître pour aiguiser ce talent, que sa mère a réussi mettre en bonne forme déjà grâce à un entrainement quotidien.
De plus habituée à vivre dans la forêt elle connait plutôt bien la nature, ce qui lui permet de parfois passer plusieurs jours avec peu de vivre.
> Point(s) fort(s) : Plutôt douée question stratège, jouant avec les talents dit plus haut, la plus grande force de Sèrya est sa communion avec Thranduil. Même les moments ou ce dernier lui joue des tours avec son mauvais dressage, ils sont capables à deux de beaucoup plus de choses qu'ils ne l'imaginent. Les engueulades avec ses soeurs, et les entraînements de sa mère lui confère aussi une certaine aise au corps à corps, qui est aussi encore à travailler. La jeune femme possède aussi une volonté sauvage surtout sur certain principe, et n'aimera pas rentrer sans avoir accompli une tâche qu'on lui a donnée. Surtout si elle aime son supérieur.
> Point(s) faible(s) : Ah les faiblesses de Sèrya ... Si vous saviez...
- Elle à peur de retrouver son père, pour apprendre qu'il est réellement partie à cause d'elle.
- Elle est parfois sujette à des cauchemars, mais beaucoup moins qu'en enfance.
- Elle marche beaucoup sur l'affectif et est parfois trop têtue.
- Son Dragon manque de dressage et elle d'entrainement.
- N'ayant pas vécu dans le bain, elle n'a pour le moment qu'une vague idée de la guerre réelle.
- Elle ne possède pas encore de jugement sur les autres races.
- En combat, la rage peut lui donner un goût à la bataille mal-saint.
Pour ce qui reste des points forts, faible, ou tout autres éléments, je vous propose de découvrir ou de les voir évoluer sur le rôle play.
IRL
> Prénom/pseudo : Fleu-R; Ayumi ou Naulë.
> Age réel : 18
> Comment as tu connu le forum ? Un ami aime jouer les chefs Elfes .
> Comment trouves-tu le forum ? Il a son charme.
> Le code du forum, c'est quoi ?
Dernière édition par Serya Longenhac le Lun 1 Aoû - 2:19, édité 21 fois | | |
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