Des cendres qui ressemblent à la neige [pv ~> Julia Deylo] [Terminé]

Dena continuait son voyage. Elle n’allé pas tarder à quitter le royaume des elfes maintenant qu’elle y avait vu son ami Calion, dans sa petite maison en plein milieu de la forêt. Elle était arrivée il y a quelques jours déjà et s’était séparée de Fy qui était retournée dans son village. Qu’était-elle devenu depuis ce lapse de temps ? Dena aimerait bien un jour allé la visiter tout comme elle venait de le faire avec l’un de ses semblables. Elle avait entendu dire que les elfes vivaient dans les arbres, que la ville était intégralement suspendue. Calion lui était bien à l’écart de celle ci et sa maison était de plein pied. La forêt était belle et il y avait une diversité d’oiseau, tous aussi colorés les uns que les autres. Dena était alors arrivé à la lisière de la forêt, devant elle, le champs de bataille, calciné, du bois mort et noirci par les cendres. C’était un spectacle bien triste à voir pour la dragonnière qui n’aimait pas la guerre. Et tout ces peuples qui avaient pu y perdre leurs proches. Dena resta sans vois face à ce décor. Non loin d’elle se trouvait un caillou. Elle s’en approcha et s’y assis après l’avoir épousseté question de retirer les cendres qui volèrent en poussière. Un léger vent se leva alors, faisant s’envoler la poudre grise. Cela ressemblait maintenant à un paysage enneigé, celui de ses montagnes, mais en plus sordide bien entendu. Sortant un bout de pain de son sac, la jeune femme commença alors à manger. Elle regarda alors autour d’elle. Dans son dos, la forêt, face à elle, plus grand chose n’était visible, mais suivant son sens de l’orientation, cela devait être le royaume des dragonniers. Une petite visite dans son pays ne lui ferait pas de mal, mais, cela ne semblait pas être pour tout de suite. Elle entendit alors des bruits de brindilles qui se cassé. Cherchant alors du regard, elle remarqua alors une silhouette qui sortait du bois. La personne semblait affaibli, traverser ses bois n’était pas chose facile. Se levant, elle se dirigeait vers l’inconnue.

- Euh, excusez moi, vous avez besoin d’aide ?

En face d’elle, elle remarqua alors les très de l’inconnue. C’était une femme, cheveux et vêtements noirs ébène. Elle était toute courbée et Dena ne sait pas quoi faire. Porter secours à quelqu’un n’était pas son fort. S’approchant d’elle, les mains en avant comme pour se protéger d’un éventuelle dangé, elle ajouta.

- Vous semblez mal en point mademoiselle ! De plus ce vent ne facilitera pas votre route je pense.

Mais la jeune femme semblait l’ignorer jusqu'à ce que Dena osa poser ses mains sur les épaules de cette dernière qui semblait vouloir partir et ne pas s’attarder. Sa réaction ne se fit pas attendre et Dena recula relativement vite.

Il faisait déjà à peine jour que la vue de la jeune rôdeuse d'obstruée déjà, descendant donc des arbres après qu'elle ce soit assurée qu'aucuns Elfes ne soit présent et pourrait la capturer. Une fois au sol la jeune femme se mit sur la pointe des pieds puis courba son dos pour se tapisser le mieux possible dans la végétation abondante de la zone, elle avait courut toute la nuit, sautée et esquivée, la fatigue était vraiment présente, et n'importe qui qui tiendrait une arme aurait pu la toucher d'une facilitée enfantine, mais quoi qu'il en soit, Julia devait retrouver cette gourde ! Le soleil se levait toujours plus, son épée courte à la main avait l'impression de peser une tonne et son arc sur son dos n'en avait pas l'air moins lourd, qu'elle pitoyable image donnait notre jeune agressive. Cherchant désespérément le lieu de bataille, une bourrasque de vent la fit perdre l'équilibre et tomber au sol sous sa faiblesse, alors qu'au même moment un groupe d'Elfe de patrouille passait devant elle, mais par chance, ils ne la remarquèrent pas et continuèrent leur route. Son pays lui manquait, c'était une étrange et nouvelle sensation qu'elle ne connaissait pas, bizarrement la solitude l'agaçait profondément dans un moment pareil, Julia se sentait ridiculement faible alors que la rôdeuse savait que si quelqu'un était la avec elle, sans doute que pour se montrer supérieur la jeune femme trouverai assez de force en elle pour se relever et marcher vers le champ de bataille. Plantant la lame de l'épée courte dans le sol, elle se redressa sur ses genoux, puis, un pied au sol en inspira profondément pour se relever en reprenant son épée, bien décidée à retrouver sa gourde. Après quelques minutes de marches, l'odeur de brulé envahissait ses narines, la conduisant tout droit vers l'endroit convoité, et par un coup de chance miraculeux, trouva sa gourde du premier coup un peu vers le cendre de l'arène de cendre grisâtre.

- Euh, excusez moi, vous avez besoin d’aide ?

Julia s'effraya légèrement, si elle était en état, il y a longtemps qu'elle aurait dégainait sa lame et menacer cette voix féminine, mais non.. La... Son principal soucie, la fatigue, l'en empêchait.

- Vous semblez mal en point mademoiselle ! De plus ce vent ne facilitera pas votre route je pense.

La voyant venir, Julia entreprit de vouloir s'en aller sans tarder, mais l'inconnue osa poser ses mains, bizarrement assez douce, sur les épaules tombante de fatigue de Julia, une fois de plus, l'envie de dégaine était la, mais impossible d'entreprendre un mouvement rapide pour le moment.. La rôdeuse décida de jouer sa chance, l'inconnue avait l'air sympathique à première vue, et ne semblait pas craindre une attaque Elfique. De plus, elle ne portait ni de traces Bestiaires ou Elfes, elle était forcément de son côté dans ce cas... ?

-J'ai besoin d'aide.. Je dois quitter ce royaume.. Mais je n'y arriverais pas comme ça.. Je suis recherchée par les Elfes, aidez moi..

les yeux de la jeune femme se fermait de temps en temps alors que sa respiration était haletante, la fatigue la submergeait vraiment trop pour tenir trop longtemps.

La jeune femme était bien affaiblie. Elle souhaitait même de l’aide pour pouvoir fuir le royaume des elfes, ces derniers étant apparemment à ses trousses. Qu’avait-elle bien pu leur faire ? Elle avait plusieurs coupures au niveau des bras, et quelques une sur le visage aussi, probablement à cause des arbres. Le corps de la femme si fit alors plus lourd dans les bras de Dena qui ne pouvais plus la retenir. Dena tomba alors à terre, la jeune inconnue sur elle, cognant son menton sur le front de cette dernière. Elle semblait fiévreuse et avait du mal à rester éveillé. Posant alors sa main sur le visage de l’inconnue, elle sombra alors dans un sommeil profond, dans les bras de la dragonnière. Se redressant alors, attrapant le bras de la ténébreuse pour le glisser sur ses épaules et la soulever, elle entreprit de se rapprocher du rocher ou elle se trouvait quelques minutes plus tôt. L’allongeant sur le sol, la femme aux cheveux blancs mit son manteau sur son corps peu vêtu pour ne pas qu’elle attrape froid. Le calme se fit alors entendre. Le vent ne s’arrêtait pas et continuait à faire voler les cendres de tous côtés. Dena ne voulait pas de faire repérer par les habitants du royaume, comme l’avait dit cette femme au sol, elle était recherchée, donc il valait mieux lui éviter les ennuis et rester discrètement caché dans tout ce gris. Ellicia, le petit dragon, tenta alors une approche du corps inerte, ayant attendu sa maîtresse sur le roché. Elle s’approcha alors timidement, passant aux côtés de sa dragonnière, assise près de la victime puis elle huma l’odeur qui émanait de l’humaine. Se mettant alors a grogner, Dena attrapa alors le lézard dans ses pour le calmer et lui dit quelques mots.

- Ne va pas la réveiller ! Elle a besoin de repos !

Ellie étouffa alors son grognement dans le corps de sa maîtresse, puis se calla alors dans ses bras, près de sa poitrine chaude. Le dragon ferma alors les yeux a son tour, et s’endormit. Dena quand à elle continuait de surveiller les environs, grignotant des petites noisettes en même temps. Des noisettes qu’elle avait elle-même pu cueillir dans le jardin de Calion la veille de son départ.

Le temps passa. L’humaine semblait avoir le sommeil perturbé, se tournant dans tout les sens et lâchant quelques petits gémissement. Elle devait probablement rêver, mais de quoi ? De la guerre ? Cette femme semblait en effet être une guerrière vu son équipement qu’elle avait pris soin de lui retirer pour ne pas qu’elle se blaise avec ses lames. De temps à autre, Dena passait sur son visage un lingue humide, pour essuyer les perles de transpiration du à la fièvre. La femme resta endormie bien longtemps avant d’ouvrir les yeux, et la dragonnière ne savait pas quoi faire en attendant que le temps passe. Mais il était maintenant venu le temps de prendre connaissance de cette inconnue qui commençait à émerger. Dena ne tarda pas à s’en rendre compte.

- Oh ? Te voila enfin réveillé ! Tu te sens mieux ?
Elle apporta une dernière fois le lingue mouillé au visage de la femme en attendant une réponse de sa part. Elle allait probablement être méfiante aux premiers abords, comme l’avait été ses rencontrés passées envers elle, mais Dena savait rester patiente et continua son travail, quoi que face la guerrière.

Rester éveillée était véritablement un supplice infernal, et, un nouveau sentiment étrange lui parcourait le corps, une étrange chaleur qui lui faisait un bien fou, comme une sensation que son corps avait recherché depuis longtemps, et qu'elle avait enfin trouvée.. Finalement, l'épuisement gagna sur elle et la plongea dans un sommeil profond et lourd.

***

un plateau immense en marbre était devant elle, enchainée sur une chaise ornée d'or et pierres précieuses, une robe noir à froufrou blanc couvrait son corps blanc et sain, elle sentait des collants serrer ses jambes jusqu'à ses cuisses, et des chaussures fines à aiguilles. Le jeu à l'étage plus bas était formé de cases planches et cases noires. Divers pions était placés dessus, un seul pion noir faisait face à des centaines de pions noirs. Soudain, une main se glissa sur l'épaule de la rodeuse, une main douce est chaude, puis elle n'eut pas le temps de voir de qui il s'agissait, que les contacts des lèvres d'homme se posèrent contre les siennes, une chaleur étouffante la parcourra alors qu'elle commença à se débattre en mordant la lèvre de façon sauvage à l'inconnu. Cet homme dit se nommer Charles, puis un silence fit place, rapidement brisé par sa voix rugueuse.

-Vois-tu.. Les pions noir sont les personnes que tu hais.. Les noirs.. Ceux que tu as aimais ou que tu aimes.. Ceux dont tu n'as pas d'égard ne sont pas présents.

-Et alors ?! Que voulez-vous que ça me fasse ?!

L'homme prit la pain de Julia puis lui dit en souriant :

-Toutes ces personnes sont mortes de ta main, toutes celles que tu haïssais, le pion blanc.. Est le seul à être en vie, car tu aimes cette personne, tu comprends ?

-Ca ne rime à rien ! Je n'aime personne, laissez moi partir !

Soudain, le pion blanc commençait à noircir petit à petit, et la petite chaleur que ressentait Julia avec, cette chaleur étrangement agréable et douce.. Elle ne voulait pas qu'elle parte, ce sentiment qu'elle cherchait à combler depuis si longtemps repartait ! Le pion blanc finit finalement par noircir totalement malgré les injures de la pauvre rôdeuse, et, l'un après l'autre, les formes noirs explosèrent en un nuage de sang, des cries retentissaient, de plus en plus au fur et à mesure que le sang coulait, des spectres sortait des pions et tournoyaient autour de l'humaine, Charles sortit un couteau d'une poche puis s'apprêta à asséner son coup, quand la.

-Je n'ai besoin de personne ! TU M'ENTENDS ?! Cria t-elle de tout son âme

plaçant son pied au niveau de l'avant bras de l'homme pour arrêter son coup, elle lui mordit la main pour le faire lâcher le couteau puis lui donna un coup dans le torse pour le faire tomber du balcon. un spectre surgit soudainement et enfonça sa main avec ses griffes dans le buste de l'humaine, le sang coulait à flot, ça brulait, brulait terriblement, sa vue devenait trouble puis les yeux se fermèrent doucement.

***

Julia ouvrit doucement les yeux, sentant son front humide sous un petit poids, les yeux de l'humaine était trouble, beaucoup trop pour pouvoir voir autre chose que des taches de couleur, il faut dire que le soleil tapait directement sur ses yeux gris d'une fragilité incroyable. Se redressant donc légèrement en plissant les yeux pour pouvoir observer cette femme qui tenait une sorte de lézard contre sa poitrine.

-Oh ? Te voila enfin réveillé ! Tu te sens mieux ?

La rôdeuse retira immédiatement le linge humide de son front en fronçant les sourcils :

-Si je ne demande pas d'aide c'est pour n'avoir à remercier personne, ni leurs rendre de compte. Pouvez-vous m'aider à sortir d'ici ? Dans ce cas la, je vous demande de l'aide, et je m'en vois vraiment déshonorée.

Ses bras la piquait légèrement, ses joues également, certainement des entailles du aux arbres de la nuit, quoi qu'il en soit, il fallait rapidement sortir d'ici, sinon les Elfes finiraient par la trouver et cela l'endommagerait certainement plus que de simples griffures d'arbres.

Dena fut surprise de la réaction de la jeune femme. Celle-ci était devenu bien plus hostile qu’avant, quand elle était mal en point. Elle retira la main de la dragonnière ainsi que le lingue humide et se manifesta d’une façon bien étrange. Elle semblait refuser de l’aile, cela pouvant la déshonorer, mais elle le demanda tout de même à sa sauveuse qui lui répondit d’une voix sans émotion.

- Et bien je pense vous avoir déjà aidé en prenant soin de vous, mais si vous le prenez sur ce ton, je peux très bien aller chercher les elfes pour qu’ils vous mènent à la potence. Qu’en pensez-vous ?
La jeune humaine ne dit pas un mot, fronçant alors les sourcils de plus belle. Cela ne semblait pas lui convenir, mais au moins elle baissa d’un ton. La jeune Fiiläé se releva alors et regarda autour d’elles. Rien à signaler apart un grand soleil. Le vent se clamait petit à petit, cela n’allait pas les aider à quitter le royaume sans se faire remarquer. Elle ramassa alors les affaires de la ténébreuse puis les lui apporta. Elle les déposa à ses côté et ajouta.

- Si tu veux partir d’ici, il veut mieux ne pas tarder. Le vent c’est calmé, les elfes ne vont pas tarder à sortir de leur forêt pour exploiter les alentours. Tes blessures sont superficielles mais fait tout de même attention, je ne pense pas que tu sois tout à fait remise de ta fuite… Je me trompe ?
Dena était alors accroupie à hauteur de l’inconnue, assise au sol. Elle saisit alors ses affaires et se ré équipa. Elle avait toujours cet air renfrogné sur le visage. Etait-elle toujours comme ça ? Elle semblait en tout cas vouloir partir très vite d’ici, avec l’aide de Dena, ou non. Elle tenta alors de se redresser. La dragonnière la pris alors par le bras pour l’aider, et se lever à son tour. Une fois debout, l’humaine retira d’un coup sec son bras de la main de Dena pour se défaire de son étreinte. Elle ramassa à son tour ses affaires, récupérant Ellicia et la déposant sur ton épaule. Elle ramassa ensuite le drap qui avait couvert l’humaine le temps de son repos, ainsi que son sac qui avait servi d’oreiller a cette dernière.

- Bon, prenons la route maintenant que tu sembles en forme.

Pourrais-tu me donner ton nom ? Moi je m’appelle Dena. Tu ne sembles pas très à l’aise ici. Il t’est arrivé quelque chose de grave avec les elfes ?

Elle garda longtemps le silence, et restait distante envers sa sauveuse qui voulait tout de même se montrer rassurante malgré ces quelques menaces. Le vide se faisait autour d’elle mais malgré le vent, totalement absent maintenant, le paysage restait le même, gris et noir. Devant elles, se trouvait les montagnes au loin. Le royaume des humains se trouvait non loin de celui des dragonniers. Cela était un bon point de repère pour la dragonnière qui commençait a bien connaitre le monde d’Edonna. Malgré son voyage, elle n’avait encore récolté aucune information sur le trésor caché de la nature, peut-être que cette humaine savait quelque chose. Mais pour le moment, Dena n’attendait qu’une chose, connaitre son nom et ce qui s’était passé avec les elfes dans leur forêt. Quel idée aussi d’aller défier un peuple sur son propre territoire ?

Julia avait stipulée clairement ne vouloir aucune aide, et voilà que cette inconnue, nommée Dena l'aidée à se relever, le soleil se levait lentement, le vent ne soufflait pas et l'odeur de brûlé de cette zone commençait à monter à la tête de la jeune rôdeuse. Ainsi donc, cette jeune dragonnier voulait connaitre le prénom de l'humaine ? Cela déplaisait profondément Julia qui préférait rester distante des inconnus, surtout sous les menaces... les rayons de soleil commençait petit à petit à obstruer la vue de l'humaine, de plus, la zone étant relativement uni-couleur, elle se disait qu'elle aurait encore besoin d'aide plus d'une fois...

-Je m'appelle Julia.. Et je suis recherchée ici car.. Mh..

Non, c'était une mauvaise idée, peut-être que les Elfes avaient mis une rançon sur sa tête ou autre.. Le mieux était de fuir rapidement de cette forêt sans se retourner et ne surtout pas trainer, mais à peine mit-elle un pied devant l'autre qu'elle trébucha, s'agrippant au haut de Dena, la faisant tomber dans sa chute, faisant voler une masse de poussière grisâtre, les recouvrants petit à petit.

-Atchoum !

Secouant la tête de droite à gauche de faire tomber les poussières de son visage, elle poussa la maitresse de dragon à côté d'elle au lieux de par dessus.. Grognant et époussetant ses membres à peine vêtues.

-Dans une zone incolore de la sorte et de plein jour, il m'est impossible de voir correctement, mes yeux sont très fragile..

Peut-être qu'en lui racontant sa vie, ça éviterai de passer pour une idiote, ainsi donc elle se redressa sur ses jambes frêles et blanches. fronçant les sourcils en entendant un langage elfique au loin, Julia se mit à tourner la tête de divers côtés, grognant d'avantage, un combat dans ses conditions était tout simplement impensable, même à l'épée. Paniquée, la rôdeuse commença à courir dans la forêt sans savoir ou elle allait, suivant son instinct de prédateur, le file de linon dans ses cheveux qui servait à les maintenir attachés à l'arrière se brisa et tomba au sol, laissant la crinière couleur corbeau de la jeune femme voler au vent alors qu'elle trébucha une fois de plus dans un petit crie de surprise, mais se rétablie rapidement en roulade pour se redresser, attrapant la main de la dragonnier qui l'avait visiblement suivit, elle la fixa d'un air paniquée, haletant.

-Sauve moi...

Dena repris donc la route, suivit de cette femme habillait toute de noir et qui se nommait Julia. Mais la dragonnière n’obtenu pas plus de réponses à ses question. La guerrière resta dans le flou à propos de ses déboires avec les elfes et suivit la femme aux cheveux blancs de près. Elles marchèrent quelques mètre sens rien dire, mais l’humaine semblait encore bien faible. Faible au point de ne plus très bien tenir sur ses jambes et de tomber, se rattrapant à la cape de Dena, et l’entrainant elle aussi dans sa chute. Elles poussèrent toutes deux un petit cri de surprise avant de disparaitre sous la poussière grise. Julia mis alors la faute sur la zone bien trop claire pour ses yeux fragiles. Il est vrai que le paysage offrait des couleurs grisâtres et blanches. Pour la jeune femme, cela devait être comme si l’on regardait le soleil directement. Mais Fiiläé, elle, avait l’habitude de se genre d’agression pour ses yeux. Dans les montagnes, les nuages les cachés très rarement du soleil, et celui-ci se reflétait dans la neige qui s’illuminait alors. Les deux femmes se relevèrent alors et s’époussetèrent, faisant retomber toutes les cendres au sol. A peine debout, elle semblait avoir entendu quelque chose au loin. Ni une, ni deux, elle se mis alors à courir, attrapant Dena par la main pour l’incité à la suivre. Prise de cour, la dragonnière nu pas le choix, se demandant se qui se passait pour qu’elle se mette ainsi à courir à travers les troncs mort et calciné des arbres.

- Mais… Que… Que t’arrive-t-il ?
Dit-elle tout en courant. La femme aux cheveux corbeau s’arrêta alors et regarda celles aux cheveux blancs, d’un air paniqué, lui demandant de la sauver. Se retournant alors, les yeux mi-clos pour voir plus loin à l’horizon, Dena regarda derrière elle, d’où venait le potentiel danger. Elle aperçue, loin derrière elles, un groupe d’individus venir vers elles. Retirant son manteau, elle le déposa sur les épaules de l’humaine et lui mis sa capuche sur la tête, pour qu’on la voit le moins possible. Puis elle la saisit par le bras, regardant brièvement autour d’elles, elle l’entraina ensuite avec elle, derrière un énorme tronçon à terre. L’arbre semblait avoir cédé à cause d’un énorme roché à ses pieds, ou Dena y amena l’humaine. Puis elle lui appuya sur l’épaule, pour que celle-ci se mette à terre. Cela ne semblait pas lui plaire d’ailleurs, et elle ne tarda pas à vouloir se plaindre et à lui demander ce qu’elle faisait, qu’il fallait fuir avant qu’il n’arrive. Mais Dena ne lui laissa pas le temps de finir qu’elle apporta son index à la bouche de Julia pour la faire taire. Ellicia quant à elle, monta alors sur le tronc de l’arbre, vitre rattrapé par sa propriétaire. Elle leur murmura alors à toutes deux

-Chuut ! Ne faites aucun bruit !

Le groupe se rapprochait de plus en plus. Il était bruyant et on ne pouvait pas les louper. Dena saisi son bâton à sa ceinture et le déploya en cas d’éventuelle attaque de la part des elfes. Elles étaient toutes deux collé dos au roché, avec un regard inquiétant sur le visage. Le groupe passa en courant. L’un d’entre eux s’écria

- Elle est parti par la ! Rattrapez-la !

Puis les bruits de pas, d’armure et de bois qui se casse sous leur poids s’éloigna petit à petit. Dena se redressa alors prudemment, surveillant d’un œil discret les alentour. Elle voyait le groupe de dos, s’éloigné au loin.

- Je ne sais pas ce que tu leur a fait, mais ils sont en colère visiblement. Je ne pensais pas que c’était si grave que ça ! Allé, reprenons la route. Je ne pense pas qu’ils ont dû déployer plusieurs troupes justes pour une femme, on devrait avoir le champ libre maintenant…

Puis les deux femmes repartirent. Elles n’étaient plus très loin maintenant du royaume des humains. Dena les avait faite passer par l’ouest, en longeant par le royaume des dragonniers. Là, elles ne craignaient rien et pouvaient descendre tranquillement vers le royaume des humains. Mais à l’entré ce celui-ci, un groupe semblait attendre quelqu’un, ou quelque chose. A première vue, des soldats humains, vêtus d’armures royales, et sur leurs cheveux. Que faisait-ils donc ici ?

Julia commençait à en avoir raz-le-bols de suivre les ordres de cette inconnue, après un petit moment de marche dans les bois, puis près des montagnes dragonnières, les deux femmes arrivèrent donc enfin face aux grandes plaines humaines, le petit groupe s'avança, grand soudain, deux gardes bloquèrent les lances en croix devant le passages de Julia.

-Que ?

un garde ordonna à la rôdeuse de lâcher ses armes, elle commençait à être connue dans le royaume humain, et c'est d'ailleurs pour cette raison que l'un des deux hommes déposa sa lance pour prendre un parchemin royal.

-Je décret, sous l'ordre de sa majesté, votre bannissement définitif du royaume humaine. Sous plainte de nombreux meurtre contre votre nations et celles des dragonniers, de plus, l'assaut que vous avez organisée au royaume Elfe était tout simplement catastrophique. Nous avons brulez vos affaires, vous n'avez donc plus rien à venir faire ici.

La jeune humaine regarda froidement les deux hommes, tour à tour, crispant ses doigts puis baissa la tête, se mordillant la lèvre inférieur.. puis releva la tête en regardant l'homme qui avait les armes de Julia et une lance collé sous son cou.

-Mes effets je vous prit.

-Tu peux toujours courir ma jolie.

La jeune femme se cambra en arrière pour retirer le pique en acier de son cou, puis déposa les mains au sol pour faire une roue en arrière, s'accroupissant devant les deux gardes, toujours en se mordillant la lèvre. Se relevant ensuite doucement et se mit en garde, mains nues.

-Nous vous déconseillons la moindre attaque de votre part, nous avons la possibilité de vous tuer, d'autant plus que vous êtes désarmée..

Un sourire sadique se marqua sur le visage de l'humaine, et n'attendit pas une seconde de plus pour foncer vers eux, esquivant le premier coup de lance, puis attrapa le second entre ses mains, ne patientant pas plus d'un demi-seconde pour lui placer son pied à la figure et ainsi lui faire lâcher l'arme en tombant au sol. Le second garde, visiblement pas impressionné donna un coup ferme dans la jambe de l'humaine, la faisant tomber au sol, à genoux, le garde plaça sa lame à l'horizontale, voulant trancher la gorge de la jeune femme, mais celle-ci plaqua son corps au sol, puis sauta en l'air pour esquiver le second coup plus bas, attrapant la lance au passage puis frappa avec son coude au sol endroit qui n'était pas protégé par cette armure de plate, le cou. Déstabilisé, l'homme royal ne fit plus attention et se prit sa propre lance dans le thorax, puis Julia la ressortie pour lui trancher la gorge, le premier garde gisait encore au sol, l'humaine lui trancha un bras puis déposa son pied sur son torse.

-Si tu arrives à vivre jusqu'à ton royaume, dis à ta seigneurie que si il m'envoie une seule fois encore un groupe de tarlouse dans ton genre, et que j'arrive à y survivre. Je viendrais personnellement lui trancher la gorge.

Récupérant son arc et son épée courte sur le chevalier sans tête plus loin, Julia prit les chevaux et grimpa sur l'un deux, tendant la lanière du second à Dena.

-J'ai soif, y'a des tavernes sympa dans ton royaume ?

[Hrp : désolé, manque d'inspi.. U_u]

Les deux jeunes femmes arrivèrent alors à hauteur des gardes. Julia s’avança alors pour s’apprêter à entrer dans son royaume mais les hommes se levèrent alors et l’arrêtèrent. L’un d’eux commença à lui lire un texte écrit sur du parchemin. Ce texte semblait venir de la haute hiérarchie, du roi lui-même. La jeune guerrière venait, à leur grande surprise, de se faire bannir du royaume des humains. Dena resta sans voie, regardant la scène dans le dos de la femme bannie. Ellie, sur son épaule semblait toute apeuré devant toute la haine que dégagé la guerrière qui réalisait une véritable boucherie devant leurs yeux. La dragonne n’aimait pas vraiment cette femme, et cette vision n’allait pas arranger les choses. Dena tenta plusieurs fois de l’arrêter, pour qu’elle ne fasse pas plus de dégâts que ça, mais il était trop tard, les deux hommes étaient à terre. L’un d’entre eux n’avait plus de tête et l’autre avait le bras salement amoché. Julia alla chercher les cheveux en tendit les reines de l’une des montures à Dena qui monta alors sur l’équidé. C’était bien la première fois qu’elle montait sur un cheval et cela n’était pas plus différent qu’un dragon. Quand elle était petite, elle avait l’habitude de monter sur le dos du dragon de son père pour voyager d’un endroit à l’autre des montagnes. Mais le cheval était bien plus bas et ras du sol, cela ne permettait aucune liberté comme dans les aires. La femme aux cheveux noir commença à partir, Dena regarda alors derrière elle, l’homme encore vivant. Elle chercha alors dans son sac et lui jeta un rouleau de tissu blanc aux pieds de ce dernier.

- Veuillez excuser ma camarade pour ses actes meurtris… Prenez ceci et bandez votre blessure avant que vous ne vous vidiez de votre sang…
Elle ne s’attarda pas plus et lança son cheval au galop pour rattraper la bannie. A ses côtés, elles restèrent toute deux silencieuses pendant un instant. Puis l’humaine demanda à la dragonnière s’il n’y avait pas des tavernes dans son royaume car elle semblait avoir soif. Dena réfléchie un instant. Il est vrai que dans les villes humaines, il y a des tavernes, mais dans le royaume des dragonniers, celles-ci se faisaient rares, il y en avait bien une, sur la plateforme aérienne, mais il fallait plusieurs jours pour l’atteindre. De plus, le froid et la neige ne fait pas de cartier, et l’humaine aurait du mal à grimper ces montagnes. Dena eut alors une autre idée. Un endroit qu’elle n’avait encore jamais visité, mais elle était sûr que la bas, il y aurait ce que la jeune femme tout en noir voulait.

- Et bien, que dirais tu d’aller au royaume des nains ? Il y a des accès un peu partout dans chaque royaume ! Si mes souvenirs sont bons, il y en a une vers l’ouest dans mon royaume. Qu’en penses-tu ?

Elle attendit la réponse de l’humaine, toute en se dirigeant vers son royaume, là où ses pensées l’amenez, vers le royaume des nains. C’était, dans ses souvenirs, une grotte comme les autres, mais celle-ci s’enfonçait dans les profondeurs de le la terre. Elle n’y était jamais entré car son père lui avait toujours dit que c’était le royaume des pochtrons, et que c’est êtres étaient de gros buveurs. Dena ne buvait jamais d’alcool, c’était peut-être une bonne raison pour essayer. Elles n’étaient maintenant plus très loin de l’entrée du royaume des petits hommes barbus.

-Bon alors, prêté ? Je te le dit tout de suite, ici, je ne pourrais pas te servir de guide, je n’y suis encore jamais allé !

Dena descendit alors de son cheval. Elles devaient maintenant continuer à pieds. Ellicia se trouvait sur l’épaule de sa maîtresse et dormait, elle n’avait pas bougé depuis qu’elles avaient quitté les deux hommes. On voyant bien dans le regard du dragon que celui-ci se méfiait encore plus de l’humaine qu’avant. Il avait ses petites oreilles collés à sa tête, et grincé un peu des dents. Dena apporta sa mains sur son petit corps poilu pour la calmer, mais rien ne fesait, elle avait un dent contre cette Julia.

THE END

» Julia, archère nocturne à l'oeil perçant (Fini !)» La neige c'est beau, c'est étincelant...mais c'est froid et humide. [Pv Samsara]» Les pieds dans l'eau (términé)» [Terminé] Présentation de Ryukah Tsubasahi.» Khaleesi, bestiaire enchainée. [Terminé]

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