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Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ]

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Akiko Tesa
Akiko Tesa
Louve solitaire


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MessageSujet: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeSam 13 Aoû - 23:48

Tout en marchant, la louve repensait à ce qu’avait été son voyage jusqu'à maintenant, et surtout, combien de temps elle était restée « immobile ». Cette période n’avait pas été désagréable, surtout le fait de savoir où se réfugier en cas de besoin et pouvoir prévoir son lendemain avec une certaine certitude. D’un autre coté, vivre au jour le jour, sans vraiment d’attache, ni d’obligation, avait un petit quelque chose de grisant qu’elle avait pratiquement oublié, mais qui finalement convenait plus à son « idéal » de liberté. Un équilibre entre les deux se révélerait peut être même la meilleure solution. Elle sorti néanmoins de ses pensées en réalisant qu’elle approchait d’une nouvelle ville, ce qui se révélait une bonne chose, ses provisions, surtout « liquide », diminuant progressivement mais sensiblement. Replaçant sa cape correctement, elle se dirigea d’un pas décidé vers la ville, le soleil entamant doucement sa descente vers l’horizon avec le lent déclin de la journée, déjà bien avancée.

Pourtant, le rythme de sa marche se ralentit sensiblement une fois les portes clairement en vue. Ce n’étais pas une petite ville comme celle qu’elle avait visité jusqu'à présent, au moins sur le point que l’entrée était plus fortifié, et surveillé, plusieurs gardes vérifiant les entrées et les sorties. Certes, ce n’était pas la première fois qu’elle passait un poste de contrôle, mais plus depuis un très long moment, et elle se sentait un peu… nerveuse. En même temps, elle n’avait pas trop de choix. Trouver de la nourriture était plus qu’a sa portée, mais elle ne savait pas si elle pourrait trouver de l’eau assez rapidement, s’étant assez éloigné de la rivière traversant le royaume humain. C’est donc d’un pas plus hésitant qu’elle finit son approche de la ville, essayant de se mêler aux voyageurs et autres passants qui se faisaient de plus en plus nombreux.

Manque de chance ? Un mauvais tour du hasard ? Toujours est-il que, lorsqu’elle s’apprêtait à passer les lourdes portes, elle entendit l’un des gardes l’accoster.

- Eh, vous, avec la cape, attendez un peu. Je ne crois pas vous avoir déjà vu dans les environs.

Elle s’arrêta un instant, avant de vouloir repartir en avant comme si de rien était, provoquant un nouvel appel du garde… Elle était au moins sure que son attention était, malheureusement, bien sur elle. Sans se retourner, elle lui répondit d’un ton aussi neutre que possible.

- Je ne crois pas non plus être la seule voyageuse à faire halte dans votre ville, non ?

- Certes, mais vous êtes bien une des seules a tout faire pour éviter les regards. Je suis désolé, mais j’aimerais au moins que vous retiriez cette cape, pour dissiper tous doutes. Cela ne devrait pas vous poser trop de problèmes.

Malgré le ton poli, cette demande avait tout d’un ordre, notamment avec un de ses collègues venant se poster devant elle, alors que lui se tenait maintenant juste derrière, rendant toute fuite des plus compliqués, surtout avec leurs hallebardes à la main. Les choix étaient plutôt maigre, dévoiler son visage, et ses oreilles de louves, n’étant pas une solution des plus viable, littéralement parlant, pour elle. La fuite semblait s’imposer, mais éviter complètement l’affrontement maintenant ne serais pas vraiment possible… Au moins, elle avait encore l’effet de surprise, même léger, de son coté pour le moment, cherchant du regard autour d’elle une éventuelle porte de sortie moins risquée.
Vogan Beldur
Vogan Beldur
Boule de poils itinérante


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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeDim 14 Aoû - 15:52

Vogan n'aimait décidément pas les villes humaines. L'odeur nauséabonde omniprésente s'accouplait plutôt bien au comportement des hommes. Hypocrites, avares et néfastes pour le reste du monde, ces derniers passaient leur temps à se saouler dans des tripots, à s'adonner à diverses activités peu recommandables, et à se faire la guerre. Même entre eux, les humains se tapaient dessus, comme en témoignait ce spectacle affligeant de deux ivrognes qui en étaient venus aux mains pour savoir lequel des deux aurait le droit de boire le verre promis suite à un pari.
Reniflant de dégoût, le nain reporta son attention sur la vitrine devant laquelle il s'était arrêté. C'était un magasin d'armes, qui avait attiré son attention de par son « titre ». L'échoppe se voulait tenue par un grand ami d'un nain, apparemment habile forgeron. La finition des épées indiquait clairement que ce n'était qu'une autre preuve de la stupidité des humains. Un groupe de nains immatures aurait pu décider de ravager ledit magasin pour se venger de l'affront que le marchand faisait au peuple nain. En effet, aucun être du Royaume souterrain ne se serait permis de mettre en vente ces choses qu'on osait appeler « armes ». Une fois de plus, Vogan renifla avec mépris, et repartit en direction des portes d'entrée de la ville. Il ne voulait pas rester trop longtemps dans ce genre d'ambiance malsaine.

Conscient qu'il existait d'autres types d'humains, sans doute plus intelligents et moins barbares que la grande majorité de leur race, le nain n'attendait que d'en rencontrer pour briser ses préjugés. Durant ses nombreuses années de voyage, il avait souvent été le compagnon de route de quelques caravanes constituées de différents représentants de différentes races et, s'il n'avait pas été gêné de faire route commune avec eux, il n'avait pas non plus eu l'impression qu'ils valaient la peine de trop s'attarder avec eux. S'il devait faire des rencontres intéressantes, c'était sur les routes qu'il les ferait. Les villes n'étaient pas vraiment l'endroit idéal pour se mettre en relation avec de bonnes personnes.
Il releva la tête après en être venu à cette conclusion, et vit les portes qui se profilaient à quelques dizaines de mètres devant lui. Enfin, ce calvaire allait s'achever...

Vogan se rapprocha des lourdes portes en bois massif, censées rendre la ville sécurisée. Il ne put s'empêcher de se dire qu'un raid des nains sur ce genre de construction ne durerait pas plus de cinq minutes – en admettant que des personnes défendent la ville. Dans le cas contraire, trois minutes seraient suffisantes.
Lorsqu'il fut arrivé au niveau des gardes qui contrôlaient les va-et-vient habituels, le nain remarqua quelque chose d'étrange. Une personne, dissimulée derrière une cape, était apparemment importunée par les gardes. Malgré son aversion pour les humains, Vogan se dit que ceux-ci avaient bien fait d'arrêter cette personne. En ces périodes de troubles, on n'était jamais assez prudent. Des voyageurs inconnus cachés sous des capuches ou derrière de larges vêtements pouvaient très bien transporter avec eux des bombes ou d'autres objets destinés à nuire à leurs cibles. Partagé entre son désir de voir une bombe exploser au coeur de la cité humaine et la haine qu'il cultivait quant à ce genre de procédés, responsables de nombreuses morts innocentes, Vogan tendit l'oreille. Il voulait savoir ce qu'il en était exactement.

- Je ne crois pas non plus être la seule voyageuse à faire halte dans votre ville, non ?

- Une femme... marmonna Vogan.

- Certes, mais vous êtes bien une des seules a tout faire pour éviter les regards. Je suis désolé, mais j’aimerais au moins que vous retiriez cette cape, pour dissiper tous doutes. Cela ne devrait pas vous poser trop de problèmes.

Le garde marquait un point. Cependant, la jeune femme n'obéit pas. Comportement étrange, à n'en pas douter.

- Mademoiselle, insista le garde il s'agit d'une simple vérification de routine.

Le ton du garde se voulait poli, mais il semblait évident qu'il s'agissait d'un ordre. Qu'est-ce qui pouvait expliquer un tel comportement chez une femme ? La première idée de Vogan fut qu'elle était une simple voyageuse appartenant à une race ennemie des hommes, et qu'elle préférait rester dissimulée sous d'amples vêtements. Une bestiaire, peut-être. Ou alors une elfe, pour que ses oreilles restent discrètes.

- Excusez-moi, messieurs, intervint Vogan, dont l'animosité envers les hommes avait pris le dessus. Vous ne pensez pas qu'une femme aussi frêle qu'elle puisse nuire à la ville ? Malgré sa cape, elle doit être plus mince que moi, et elle est plus petite que vous. Et elle a l'air jeune, au vu de sa voix. J'ai entendu parler d'une maladie contagieuse qui empêchait les gens d'exposer leur peau au soleil, au risque de se voir recouvert de cloques en tous genres.

L'expression du garde fit place à la peur. Même s'il était conscient que son mensonge n'était pas glorieux pour la femme, Vogan savait qu'il ne fallait pas se montrer trop sympathique envers des inconnus.
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeLun 15 Aoû - 5:27

Le soleil descendait doucement, son teint devenait de plus en plus mixé entre le jaune et l'orange, et les nuages rendaient ses rayons encore plus merveilleux de là où la belle et jeune femme regardait. Elle était assise sur la bordure de la rivière à l'eau transparente et radieuse, non loin mais aveugle de la ville, barbotant ses pieds et chevilles, allongés sur l'herbe verte et longue à contempler le ciel, qui lui, mélangeait le bleu et l'orange selon les endroits, proche du soleil ou non, tel une peinture abstraite où l'effet de lumière était magiquement faites à la perfection. De l'autre côté, un vaste bois qui semblait habité par quelques animaux volants et des écureuils. Elle avait décidé de faire une petite halte ici avant d'en faire une plus grande et moins relaxante pour les oreilles dans la ville, histoire d'avoir un toit et un lit, avant de repartir à nouveau vers son prochain objectif après un séjour de deux lunes. Elle ferma les yeux, méditant dans sa tête pendant un long moment; Elle ne médita pas longtemps, remarquant le cri des oiseaux se couplant avec la légère brise du soir qui arrivait, elle commença rapidement à méditer d'une autre façon, qu'on compare le plus souvent avec le fait de vider son esprit, plutôt que de réfléchir. Quand elle les rouvrit, elle lâcha un long soupir comme pour se motiver à se lever, se qu'elle fut à moitié, redressant son buste, pour devenir assise à regarder la rivière où un canard était un train de la fixer. La jeune femme, un peu joueuse, fixa à son tour l'animal dans ses yeux ronds, se demandant si celui-ci allait jouer avec elle et continuer à la fixer ; Cela avait l'air bien parti, mais quand elle plissa les yeux -comme si l'animal était un humain, elle voulait le faire rire pour qu'il perdre le jeu-, l'oiseau ouvra grandement ses ailes trempées, éclaboussant avec l'eau par la même occasion à ses alentours, puis les plièrent à nouveau le long de son corps à plume. Il détourna finalement le regard et reprit son petit chemin aquatique, montrant, du point de vue de l'humaine, qu'il ne s'intéresse pas vraiment à son jeu de regard. La femme observa un long moment le canard partir se demandant comment fut le point de vue de l'animal sur ce qui c'était passé à l'instant ; peut-être l'avait-il pris pour une folle, une étrangère, un autre animal pacifiste ou bien l'inverse, c'était-il amusé durant sa courte halte avec elle, était-il heureux? La prêtresse aimait bien se poser ces petites questions amusantes, se mettre dans la peau des autres. Il lui arrive aussi souvent de 'mettre' une âme dans se qu'elle croisait et touchait, comme les plantes, les arbres, ou d'autres objets, cela s'appelle être animisme. Elle appréciait cette façon de voir les choses, c'était un petit plaisir personnel. Quittant le canard de vue, elle décida dans un autre soupir de se lever, et de s'habillait de ses grands vêtements de Prêtresse avant de marcher vers la ville pensivement, méditant à nouveau sur ses prochains objectifs et la route à suivre.

Arrivé devant les portes de la ville non-loin, elle assista à un contrôle des gardes sur un homme …

- Je ne crois pas non plus être la seule voyageuse à faire halte dans votre ville, non ?

… ou d'une femme qui masquait son visage sous le capuchon de sa cape. Les gardes semblaient intelligents et droits envers leur royaume, les droits, les lois et autres règles synonyme de "justice" envers son royaume ; ils étaient polis et calmes aussi, gardes loyaux à leur royaume comme on voudrait en voir plus souvent, plutôt que d'autres qui se pîlent de nombreuses boissons alcoolisées durant leur pause se vantant de leur pseudo-grade envers les citoyens. Ces deux gardes la fit sourire, faisant penser à la femme mature qu'il n'y avait pas que des brutes dans le territoire de ses origines. Elle alla s’interposer pour protéger la femme qui ne dégagait aucune onde néfaste, elle était innocente, et cela, la prêtresse le voyait grâce à ses pouvoirs, ou plutôt, maintenant, à l'habitude de sonder l'aura des personnes comme une sorte d'instinct dû à son apprentissage ou peut-être au fait qu'elle aimait les relations humaines et qu'elle pouvait sentir ce genre de sensation ; Quoiqu'il en soit, c'était un instinct, magique ou non, plus développer que certaines personnes ordinaires. C'est lorsqu'elle voulut intervenir qu'une voix virile la coupa dans son élan.

- Excusez-moi, messieurs, intervint le nain, dont l'animosité envers les hommes avait pris le dessus. Vous ne pensez pas qu'une femme aussi frêle qu'elle puisse nuire à la ville ? Malgré sa cape, elle doit être plus mince que moi, et elle est plus petite que vous. Et elle a l'air jeune, au vu de sa voix. J'ai entendu parler d'une maladie contagieuse qui empêchait les gens d'exposer leur peau au soleil, au risque de se voir recouvert de cloques en tous genres.

L'intervention était plutôt bonne, mais pas assez ferme ou persuasive, les gardes gardèrent des doutes se regardant l'un l'autre. La prêtresse décida d'en rajouter pour dissiper tout doutes possible dans l'esprit des gardes. Elle s'approcha discrètement en retirant sa capuche pour paraître encore plus pacifiste et posa sa main délicatement sur l'épaule de la femme encapuchonnée avant de parler avec des mots fermes mais avec un ton doux et calme en regardant le nain :

« Il est bon de vous revoir mon ami, mais je tiens à préciser que notre patiente d'aujourd'hui est victime de brûlure importante au visage, d'où le fait que cette humaine cache son visage. De plus, la maladie que vous venez de décrire n'est pas contagieuse, arrêtez de vouloir faire peur à ses gardes avec vos taquineries. Elle fit un fin sourire au nain avant de détourner la tête vers les gardes, en cherchant une lettre dans son sac de voyage tout en tenant son bâton de l'autre main. Ces personnes sont avec moi, je suis la « Grande Prêtresse », j'imagine que vous avez déjà entendu parler de moi cause de rumeur à mon sujet. »

La fin de sa phrase était plutôt amer pour elle qui n'aimait pas vraiment se vanter de sa position. Elle tendit la main avec la lettre marquée du sceau royal pour prouver ses dires. Les gardes se regardèrent avec une expression de surprise et de gêne face à la grande femme. Anne regarda la tête masqué de la femme encapuchonnée en en rajoutant pour valoriser son rôle de bonne actrice pour sauver la jeune femme, les mots toujours dirigeaient vers les gardes.

« Je lui avais signalait de prendre un peu d'avance sur moi, pour qu'elle jette un œil sur les marchandises de la ville avant notre rendez-vous avec Sire Korlan, nain ici présent, mais j'oubliais que cette ville avait de bons gardes qui contrôlés correctement les individus suspects. »

La prêtresse mit la main dans le dos de la femme pour la pousser légèrement en lui chuchotant non discrètement d'aller vers le nain. Elle se retourna à nouveau vers les gardes et conclut la conversation avec des excuses en hochant la tête en avant avec la main fermée sur le cœur :

« Je suis désolé pour la gêne occasionnée, je prendrai soin d'elle dans la ville pour qu'il ne lui arrive rien et Sire Korlan fera de même. »

Les gardes, complètement sans doutes à présent, se mettaient en position pour saluer la « Grande Prêtresse » comme il se doit ; position droite, torse bombé, regard fier et main fermé sur le cœur.

- C'est nous qui devons nous excuser ! Passez une bonne journée Prêtresse. Que les Dieux vous protègent.

'Que les dieux vous protègent' était la phrase en trop au point de vue de la grand femme, elle qui ne croyait pas vraiment en ses êtres malgré ses apprentissages très proches au sujet des divinités. Mais elle l'ignora et se redressa avant de faire volte-face et remettre sa capuche sur sa tête. Elle regarda le soleil qui avait légèrement descendu, signal qu'elle préférait voir avant de converser avec les deux autres personnes plus loin qui l'attendait. La femme mature fit un signe discret devant elle, aveugle aux yeux des gardes qui s'étaient probablement déjà retournés pour leur travail, mais ne savait-on jamais. Les deux individus comprirent le message et commencèrent à marcher ensemble côte-à-côte avec une certaine distance. Anne se glissa entre eux deux puis les regarda à tour de rôle, le nain semblait grincher gentiment et la femme, au vue de sa bouche, semblait neutre. La femme soupira avant de se parler à elle-même, tout en marchant au rythme des deux autres personnes :

« Bon sang, ce que je n'aime pas abuser de mon titre de cette manière … on dirait une humaine vantarde. Remarque, je suis plutôt bonne actrice. »

Elle ricana discrètement à la fin de ces phrases puis s'adressa finalement à ses 'compagnons' :

« Désolé de vous traiter et traîner ainsi avec moi, mais il semble que je n'avais guère le choix. »
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeMar 16 Aoû - 0:26

Alors que le garde se faisait plus insistant et que la louve se préparait a leur fausser compagnie du mieux possible, quitte a devoir se faire encore plus discrète aux alentours des villes de la région pour un moment, un nains vint se mêler de la situation.

-Excusez-moi, messieurs. Vous ne pensez pas qu'une femme aussi frêle qu'elle puisse nuire à la ville ? Malgré sa cape, elle doit être plus mince que moi, et elle est plus petite que vous. Et elle a l'air jeune, au vu de sa voix. J'ai entendu parler d'une maladie contagieuse qui empêchait les gens d'exposer leur peau au soleil, au risque de se voir recouvert de cloques en tous genres.

Cela eu deux effets : baissé l'attention des gardes, sans pour autant qu'ils relâchent totalement leurs vigilance, et faire serrer les dents à la louve, se retenant de grogner de mécontentement. Si toute l'aide qu'elle allais trouver était un mensonge farfelu, et vexant, de la part d'un nain, elle aurait encore préféré qu'il s'abstienne. De plus, même si les gardes se décidaient à la laisser en paix, ce dont elle doutait, elle serais probablement obligée de repartir d'où elle venait, il y avais peu de chance qu'ils laissent une personnes « contagieuse » rentrer dans la ville si facilement. Elle eu guère le temps de se remettre de la « surprise » de cette intervention, qu'une autre actrice se décida a venir mettre les pieds dans le plat.

-Il est bon de vous revoir mon ami, mais je tiens à préciser que notre patiente d'aujourd'hui est victime de brûlure importante au visage, d'où le fait que cette humaine cache son visage. De plus, la maladie que vous venez de décrire n'est pas contagieuse, arrêtez de vouloir faire peur à ses gardes avec vos taquineries. Ces personnes sont avec moi, je suis la « Grande Prêtresse », j'imagine que vous avez déjà entendu parler de moi cause de rumeur à mon sujet.

Elle n'aurais pas été dans cette situation, elle se serais surement contenté de passer son chemin en ignorant ces deux individus qui, de son point de vue, jouaient plus avec elle, et ses nerfs, qu'ils ne voulaient l'aider. Mais les gardes aidant, elle restait là, immobile et attentive à ce qu'inventait cette femme comme excuse... Ou n'inventais pas complètement,tournant la tête suffisamment pour voir la lettre qu'elle présentait aux gardes, et le sceau qu'elle portait. La question qui lui vint en tête, c'était de savoir ce qu'une personne influente de royaume humain venait faire ici.... et perdre son temps a aider une inconnue. Elle ne fit pas attention à la suite de ses paroles, ne reportant son attention sur elle que lorsqu'elle la poussa vers l'intérieur de la ville tout en lui chuchotant d'aller rejoindre le nain. Complètement perdue sur le coup, elle suivit ses indications, qui avaient au moins l'avantage de lui permettre d'entrer en ville, tolérant cette « compagnie » qu'était le nain, le temps que la prêtresse les rejoigne tout en vantant ses talents d'actrices.

-Désolé de vous traiter et traîner ainsi avec moi, mais il semble que je n'avais guère le choix.

Si la louve gardait une expression aussi neutre que possible, maintenant que la surprise était passé, elle se sentait réellement... Vexée, blessée dans sa fierté, se retenant de dire quoi que ce soit, des paroles ingrates étant probablement les seules choses qu'elle serais parvenu à sortir sur l'instant, et à sa grande misère, elle se devait de se montrer « un minimum » reconnaissante envers ses « compagnons ». Un rapide coup d'œil derrière elle lui confirma qu'on ne les suivait pas, et que la petite foule des curieux qui s'étaient, sur le coup, amassé pour voir ce qui arrivait, avait finis par se dissiper, pour son plus grand bonheur. Avisant une petite ruelle un peu plus loin, elle leurs lança, sans réelle conviction.

- Merci …

Un simple mot qui lui demanda, dans la situation, un assez grand effort, coupant court à une potentielle réaction de leurs part en s'engouffrant d'un coup dans la ruelle, sans pour autant accélérer sa marche. Tout ce qu'elle espérait, maintenant, c'était pouvoir trouver un peu de repos et de quoi se restaurer, de préférence seule que mal accompagnée. Elle était bien consciente de se montrer ingrate dans ce comportement, mais sa fierté rendait les choses plus difficile que nécéssaire.



[HRP] Oui, la louve a sa fierté, mais ça veut pas dire que je cherche à arreter le rp ici. Juste difficile de la tenir, parfois ^^'. [/HRP]
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeMar 16 Aoû - 19:27

Vogan ne put s'empêcher de grogner dans sa barbe. À peine avait-il tenté d'aider la jeune fille qu'il avait su qu'il venait de commettre une grosse erreur. Premièrement, son excuse destinée à éloigner les gardes n'avait pas été réellement efficace. Mettant davantage la demoiselle encapuchonnée dans un embarras certain que lui apportant de l'aide, cette histoire de maladie cutanée contagieuse s'était révélée être un fiasco. Les gardes s'étaient montrés insistants, bien que légèrement douteux, et n'avaient pas daigné laisser en paix leur interlocutrice. Mais en plus de cela, une voix féminine avait retenti dans le dos du nain. À peine les premiers mots sortis de cette bouche inconnue, les craintes de Vogan s'étaient retrouvées confirmées. Une humaine, soi-disant Grande Prêtresse, avait appuyé les dires du nain. Elle avait simplement supprimé l'aspect contagieux de la prétendue maladie, ce qui n'était peut-être pas plus mal. Essayant de rattraper sa bévue, Vogan avait d'ailleurs esquissé une sorte de croisement entre un rictus et un sourire farceur, dans l'espoir de faire croire aux gardes qu'il était effectivement d'humeur taquine à ce moment-là. Mais peut-être cette moue était-elle passée inaperçue, il n'aurait su le dire. Et d'ailleurs, il s'en moquait éperdument.

L'humaine l'avait rebaptisé, et avait affirmé avec une quiétude exemplaire que, sous la capuche se trouvait une autre humaine, qu'elle essayait de faire passer pour leur patiente. Bien que n'ayant pas tout compris à cette histoire de Sire Korlan, le nain était sûr d'une chose : la Grande Prêtresse ne connaissait pas davantage la personne concernée par l'interrogatoire des gardes que lui-même.
Elle avait ensuite poussé la jeune femme à avancer en compagnie du nain.

- Ça m'apprendra à me mêler de mes affaires, songea Vogan, qui n'allait donc pas quitter la ville pour l'instant.

Ils avaient marché quelques minutes dans la ville, sans réellement parler, puis la femme encapuchonnée les avait remercié, mais d'une manière qui portait à croire qu'elle leur en voulait, ou quelque chose comme ça.
Vogan fut interloqué. Certes, l'intervention de deux inconnus n'aurait pas pu être plus maladroite, mais le nain estimait qu'il avait au moins le droit de savoir à qui il avait affaire. Il espérait tomber sur une humaine, vagabonde paisible comme elle souhaitait le suggérer, auquel cas il se serait empressé d'alerter les gardes et de leur raconter toute l'histoire, avant de quitter la ville pour de bon. Mais il voulait aussi que l'étrangère représente une certaine menace pour la cité humaine. Sauf si la menace était trop grande, bien évidemment.
Ce fut donc avec un mélange entre l'impatience et l'indifférence qu'il remercia la Grande Prêtresse.

- Merci de votre intervention, lança le nain. Et sachez, Grande Prêtresse, que je me prénomme Vogan, fier nain amoureux de son peuple. Je vais rattraper cette personne et lui demander qui elle est. Je veux savoir à qui j'ai contribué à sauver la mise.

Vogan se précipita ensuite derrière l'inconnue. Il repassa devant le « magnifique » magasin d'armes qu'il avait remarqué plus tôt, et distingua enfin la silhouette mystérieuse qu'il recherchait. Bousculant plusieurs personnes sur son passage en s'excusant brièvement, il finit par la rattraper, sans se rendre compte qu'un groupe d'individus costauds s'avançait vers lui, la mine furibonde.

- Excusez-moi, Mademoiselle, l'interpella Vogan. Je sais que mon intervention était légèrement hasardeuse, aux portes de la ville, mais j'aimerais quand même... commença-t-il, une pointe de colère perçant dans sa voix.

Une lourde main velue s'abattit sur son épaule, plus pour attirer son attention que pour autre chose. Vogan se retourna et tomba nez à nez avec une demi-douzaine de jeunes hommes, dans la vingtaine, blonds, roux, châtains, et tous arboraient une expression de défi et d'amusement. Vogan pensa aussitôt qu'il s'agissait d'humains un peu trop téméraires venus chercher la chicane auprès d'un vieux nain voyageur.

- Hey, mi-portion, harangua celui qui semblait être le chef du groupe. Tu t'es pas excusé pour m'avoir poussé, y a trente secondes ?

Sa réflexion fit rire ses acolytes. Vogan ricana lui aussi intérieurement. Des abrutis dans son genre, il en avait croisé des tas durant ses haltes urbaines. La plupart se considérait comme capable de terrasser une armée à eux seuls, mais jamais aucun ne tenait plus de quelques secondes face au nain. Ses années de marche et de combat l'avaient rendu apte à s'occuper d'une dizaine de canailles de leur acabit. Et ceux-là ne faisaient pas exception à la règle. Sa hache comportait bien évidemment deux faces plates ainsi qu'un manche, que Vogan pouvait utiliser pour assommer ces jeunes présomptueux sans trop les blesser. Mais démarrer une bagarre en pleine rue de la sorte n'était pas une idée des plus brillantes.

- Désolé, messieurs, je n'ai pas fait exprès de vous bousculer. J'espère que vous comprendrez mon empressement, mais je me devais de parler à cette jeune fille, répliqua le nain, avant de reporter son attention sur son inconnue. J'aimerais tout de même me présenter : Vogan Beldur, nain de son état. Qui ai-je eu l'honneur d'aider tout à l'heure ?

Il avait dit tout cela en s'éloignant lentement de la main agressive du jeune humain, toujours posée sur son épaule. Pris au dépourvu, ce dernier n'avait rien entrepris... pour le moment. Son visage se tordit néanmoins en une grimace qui ressemblait plus à de l'incrédulité que de la colère : personne n'avait le droit d'ignorer ses provocations, quand il était entouré de ses amis.

[HRP]@Lusso, je te laisse libre choix quant à la suite des événements concernant ces vils marauds ! Essaie juste de rester logique dans leur réaction =P
@Akiko, j'espère que ma façon de « rattraper » la boulette du nain te convient, mais sache que j'aime le jouer spontané, sans trop réfléchir. J'écris qu'à l'impro, et l'arrivée des jeunes aussi, c'est de l'impro. Et je me base d'ailleurs sur ton titre de RP pour rendre cette journée qui aurait pu être paisible... moins paisible ![/HRP]
Anne Evelynn
Anne Evelynn
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeMer 17 Aoû - 6:42

- Merci ...

Un simple "merci" qui semblait sortir d'une bouche vexée et coincée, retenant une certaine fierté avant que son propriétaire file dans une ruelle. Réaction trop mince et malpolie pour la femme mature, ce qui fit vite deviner par ses joues maintenant gonflées devant tant de culot envers elle. Elle voulu parlée à nouveau à la femme quand le nain la coupa dans son élan. Elle apporta donc son attention sur lui, tout en gardant un œil sur la femme au bout de la ruelle :

- Merci de votre intervention, lança le nain. Et sachez, Grande Prêtresse, que je me prénomme Vogan, fier nain amoureux de son peuple. Je vais rattraper cette personne et lui demander qui elle est. Je veux savoir à qui j'ai contribué à sauver la mise.

La femme acquiesça les paroles du petit homme, mais ne pu vraiment se présenter à son tour, comprenant l'empressement de Vogan et le suivit donc de loin, marchant rapidement à son allure personnelle tandis que le nain alla un peu plus vite malgré ses petits jambes. Celui-ci bouscula un groupe de personne qui semblait plutôt énervé malgré les excuses rapides du nain. La femme devina rapidement la suite des événements, maudissant ses pensées en soupirant. Elle marcha maintenant derrière les six jeunes personnes qui se trouvaient, eux, derrière le nain qui semblait avoir retrouvé la femme de plus tôt.

- Excusez-moi, Mademoiselle, l'interpella Vogan. Je sais que mon intervention était légèrement hasardeuse, aux portes de la ville, mais j'aimerais quand même... commença-t-il, une pointe de colère perçant dans sa voix.

- Hey, mi-portion, harangua celui qui semblait être le chef du groupe. Tu t'es pas excusé pour m'avoir poussé, y a trente secondes ?

Le groupe ria aux éclats à la phrase qui sortit de la bouche de l'homme qui semblait être le leader de la bande. La prêtresse arriva finalement derrière la bande, et écouta tranquillement.

- Désolé, messieurs, je n'ai pas fait exprès de vous bousculer. J'espère que vous comprendrez mon empressement, mais je me devais de parler à cette jeune fille, répliqua le nain, avant de reporter son attention sur son inconnue. J'aimerais tout de même me présenter : Vogan Beldur, nain de son état. Qui ai-je eu l'honneur d'aider tout à l'heure ?

La bande des jeunes téméraires ne rigolèrent plus et le leader s'adressa une nouvelle fois au nain de manière plus agressive en prenant son épaule et le tournant vers eux d'une manière pas appréciable aux yeux de la femme, et probablement encore plus à ceux du nain. Le chef de la bande lâcha une phrase d'un ton blagueur et malin, comme s'il se sentait supérieur avec sa bande contre le fameux 'semi-homme'.

- Hé ! Sire vogan, j'vous cause, vous pourriez être un peu plus poli envers de jeunes personnes respectueuses au lieu de parler à ta copine, non ?

« Dit-il ... ». échappa Anne.

La bande resta silencieuse plutôt que de rire aux éclats comme plus tôt. Mais la phrase de la prêtresse coupa leur élan et ils se retournèrent vers elle d'un air … pas sympathique, vraiment pas sympathique. Un des jeunes s'approche vivement de la prêtresse et chopa son col, se laissant guider par son énervement, cause de la phrase trop déplacé de la femme à ses oreilles.

« Je vous pris de me lâcher ou je vais être obligé de ... »

Le barbare grimaça rapidement des mots de la femme et décida de lâcher le col de la femme doucement et de lui mettre un coup de boule par la suite. La femme recula avec un fin cri de douleur, chancelant en arrière sans pour autant tomber, se tenant la tête, lâchant son bâton à terre. Le reste de la bande le félicita de son geste et ria aux éclats. Le jeune violent regarda ses amis et leva les bras comme s'il était vainqueur d'un match, poussant ses amis à l'encourager encore plus par la suite. Un cercle de civil innocent se forma rapidement entre la femme encapuchonnée jusqu'à la prêtresse. Le jeune agressif s'en ficha éperdument et cria à ses camarades :

- Et attendez les mecs ! J'peux faire mieux, regardez !

Il approcha de la prêtresse d'un air supérieur et certain, puis voulu mettre un coup de poing aux visages de celle-ci. La prêtresse, après avoir repris ses esprits dû à la douleur du crâne de l'homme, dévia le poing tout en penchant la tête pour esquiver le coup, puis enchaîna rapidement l'action en mettant sa main vivement sous la gorge de l'homme tout en mettant un pied droit derrière le pied du jeune homme, l'étranglant brièvement et le poussant en arrière, lui faisant perdre l'équilibre, et tout cela, dans des mouvements fluides. Maintenant tombé brutalement par terre sur les fesses, laissant volé de la poussière autour de lui, le jeune se calma rapidement cause qu'il se tenait le cou tout en toussant, reprenant sa respiration qui fut coupée un court moment. Le temps s'arrêta autour du résultat du combat après des cries de surprises et les regards impressionnes de la foule entourant. La prêtresse bénit la chef des Bestiaires, Kaylla Firaï, qui lui apprit rapidement un peu plus sur les combats aux corps à corps pendant son séjour au royaume de celle-ci. Un des camarades de l'homme se décida à son tour d'attaquer la femme qui avait eu l'audace de contré son 'frère d'arme'. Lui aussi, tenta directement un coup de poing non réfléchit et subit le même sort, à défaut que le femme appuya sur son torse sauvagement jusqu'à qu'il soit à terre, laissant une nouvelle volée de poussière. Les vêtements avaient parfaitement suivis la prise souple et fluide de la prêtresse, se soulevant rapidement et descendant doucement telle une grande plume. La femme se remit debout correctement, lâchant son deuxième agresseur. Encore un autre téméraire décida de venir dans l'"arène" dessinait par la foule qui brailler à présent, face à l'étonnante prestation de la femme qui semblait faible il y a quelques minutes. L'adversaire avait une épée cette fois, faisant apparaître une grimace aux visages de la jeune femme comme si elle voulait dire ' Oui, non mais là ... ' ou encore ' C'est pas juste ... '. L'homme, ne lui laissant pas le temps de réfléchir, fonça sur elle avec un grand cri pour accentuer sa colère et sa haine.

- Hé ! Qu'est ce qui se passe ici ! S'écria au loin un des trois gardes qui passer par ici, cause de leur ronde quotidienne et donc de leur travail.

Les cris étaient assez loin, mais la mascarade avait été repéré par des gardes, ce qui arrêta le mouvement de l'homme et les autres cris de la foule, laissant place à un grand silence, animé par des bruits d'armures des gardes qui courraient vers eux à présent. Le leader poussa un petit cri de rage, énervé par l'intervention, puis cracha par terre :

- Tss, on se vengera ... Allons-nous en les gars!

Les types allongés par terre se relevèrent maladroitement pour rejoindre leur leader puis ils partirent en courant. L'idée fut bonne, et la prêtresse voulu faire de même après avoir regardé derrière elle pour voir où était les gardes; ils avançaient avec peine à travers la foule qui les bloqua un moment. La femme récupéra son bâton rapidement puis courra vers le nain attrapant le poignet de la femme encapuchonnée par la même occasion :

« Venez. »

Elle traîna une nouvelle fois la femme avec elle, bien que cette fois-ci fut plus dynamique, traversant quelques ruelles sombres, une main sur son front tenant le bâton et l'autre tenant le poignet de la jeune femme puis se cacha dans un cul-de-sac obscure bien caché. Anne regarda le nain arriver à son tour près d'eux, la soulageant tout en récupérant son souffle, puis regarda le ciel coloré d'un sombre orange, indiquant que le nuit tombée rapidement à présent. Elle s'exprima d'un air énervé entre quelques souffles :

« Alors, tous les deux, vous avez un don de vous mettre dans des situations très gênantes! »

Elle réfléchit un moment puis pensa que le nain aurait tout aussi bien pu s'en chargé, malgré qu'elle douta qu'il l'aurait fait aussi 'gentiment', pensa t-elle en regardant sa hache. Elle sentit sa tête tourner, puis porta sa main à nouveau sur son front, valsant légèrement de droite à gauche en gémissant des petites plaintes de douleurs.

«  Oooww ... La prochaine fois, vous vous en occuperiez Sire Vogan. Elle tourna la tête vers la femme encapuchonnée puis s'exprima malgré la douleur de sa tête. Et vous, vous ne partez pas, nous avons des questions. »

La voix de la prêtresse devenait tremblante et elle s'appuya avec sa deuxième main occupée du bâton sur une caisse non loin d'elle, se plaignant une nouvelle fois de la douleur et de vertige tout en retirant sa capuche, montrant mieux son visage et ses cheveux, malgré que le geste fut plus pour prendre l'air frais sur son visage pour l'apaiser la douleur comme elle le pouvait.
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeMer 17 Aoû - 21:23

Ses projets de calme furent bien vite réduit a néant, remarquant derrière elle le pas un peu lourd du nain qui cherchait à la rattraper, l'interpellant vivement. Se retournant dans un soupir, elle constata que le nain en question n'avait, lui, pas remarqué qu'il était suivi par une troupe d'humain visiblement à la recherche d'ennuis, comme leur espèce savait si bien le faire, provocant le nain tout en le coupant dans ses paroles. D'un coté, avec un peu de chance, même si ça devait pas représenter un grand défi pour le nain, peut être arriveraient ils a l'occuper suffisamment longtemps pour lui permettre de s'éclipser tranquillement. Main en attendant, il préférait ignorer, avec raisons, leurs provocations, revenant vers elle pour se présenter convenablement. Pourtant, cela ne suffit pas pour décourager le petit groupe, qui s'empressa de revenir a la charge, mais cette fois encore, une certaine prêtresse décida de nouveau de se mêler des affaires des autres, attirant cette fois l'attention des brutes sur elle, ceux ci se moquant vraisemblablement de s'en prendre à une femme. Et pour couronner le tout, un cercle de curieux se formaient autour d'eux, la coinçant avec tout ce petit groupe.

En attendant, si elle appréciait pas forcément leurs façon de la coller, force était d'avouer que, après un coup par surprise, la prêtresse se débrouillait plutôt bien dans l'art du combat... pas que ses adversaires soient des plus redoutables combattant non plus. Cependant, l'arrivé d'un homme armé dans la rixe changeait un peu la donne. Toute cette histoire commençais à trop durer, et en désespoir de cause, elle se préparait à se joindre au combat, Vogan visiblement du même avis, lorsque les cris des gardes retentir au loin, causant la prononciation d'une injure à demi-ton de la part de la louve. Le coté positif est que les humains ne demandèrent pas leur reste et s'empressèrent de quitter les lieux, ce qui n'était pas une si mauvaise idée. Elle aurais bien fait de même de son coté, mais elle allais encore devoir supporter un temps la présence de l'humaine qui la tira avec elle à travers les rues, jusqu'à une impasse isolé où le nain les rejoignit bien assez vite.

- Oooww ... La prochaine fois, vous vous en occuperiez Sire Vogan. Et vous, vous ne partez pas, nous avons des questions.

Le ton de la seconde phrase se voulait quelques peu autoritaire, même si il perdait de l'impact du fait de ses vacillements, se retenant à une caisse, caisse qui n'était pas des plus stable et n'apprécia que très peu de devoir supporter le poids de quelqu'un d'autre qu'elle, protestant à sa façon en allant rejoindre le sol et trouver un équilibre plus sur, emmenant avec elle la prêtresse qui n'évita la chute que par le soutient de la louve, devançant le nain.

- Décidément, vous aimez vous mêler des affaires des autres sans forcément penser aux conséquences, non ?

Le ton se voulait volontairement agacé, même si il s agissait plus de résignation. A quoi bon essayer de s'esquiver de nouveau ? Ils manqueraient pas de la suivre. Et vu l'agitation qu'ils avaient causés, rester discret un moment ne serais pas du luxe, la nuit proche se montrerait peut être plus clémente. L'aidant à s'assoir sur une caisse plus stable, elle devança une de leurs très probable question en retirant sa capuche, esquissant un petit sourire en retrouvant le contact de l'air frais sur ses oreilles, s'adossant contre un mur tout en fixant ses deux «  compagnons »

- Et quelles questions sont si importantes a vos yeux pour que vous décidiez de me harceler de la sortes ? Je demandais juste un peu de calme, de repos, et l'occasion de trouver quelques vivres.

Elle détourna le regard pour terminer sa phrase.

- Je vous suis reconnaissante de m'avoir aidé avec les gardes un peu plus tôt, même si j'avais rien demander, et que vous auriez pu trouver autre chose que m'humilier.

La fin de la phrase était surtout destiné à Vogan, ce dernier lâchant pestant dans sa barbe, signe qu'il en avait parfaitement conscience.

- Maintenant, si ça ne vous dérange pas, j'aimerais bien pouvoir faire ce pourquoi j'ai pris le risque de venir ici. Et seule, si possible.

La prêtresse émis de nouveau un petit gémissement plaintif qui sembla inquiéter le nain, oubliant un temps la provocation de la louve qui se contenta de croiser les bras, s'arquant encore un peu plus sur ses positions.

- voilà ce qu'on gagne à vouloir se mêler de tout. Vous auriez du laisser ce petit divertissement à notre ami le nain ici présent.
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 19:24

Vogan était étonné. Il n'avait même pas eu le temps d'achever ses présentations avec la jeune inconnue que la Grande Prêtresse, qui l'avait apparemment suivi, venait de terrasser devant ses yeux le groupe de six voyous qui étaient venus lui chercher des ennuis. Adoptant un style de combat plus agile et plus gracieux que celui du nain, l'humaine s'était montrée redoutablement efficace. En revanche, elle avait été salement blessée au visage par un coup de boule, puis avait été attaquée même une fois au sol. Heureusement pour elle, elle s'en était très bien sortie en parant et en répliquant avec férocité aux assauts des humains.
S'il ne connaissait pas les valeurs d'un vrai combat, il serait sans doute intervenu. Mais dans son optique, il n'était de plus grand déshonneur que d'interférer dans une bataille opposant plusieurs partis, et ce pour une bonne raison : si vous combattez, cela signifie que vous avez voulu vous battre, en provoquant ou en répondant, auquel cas vous ne pouvez vous désister de votre tâche. Si vous vous retrouviez dans un combat par hasard, vous aviez alors fait montre d'un manque de réflexion évident, en ne calculant pas les risques qui avaient amené à la rixe en question. Ne doutant pas que la prêtresse savait ce qu'elle faisait, Vogan en était donc venu à la conclusion qu'elle avait cherché cet affrontement et qu'intervenir aurait bafoué son honneur. Cependant, sa mentalité naine était peut-être un peu trop brusque et étrange pour certains, il décida donc de n'en rien dire.

- Oooww ... La prochaine fois, vous vous en occuperiez Sire Vogan, avait lancé la femme. Puis, se tournant vers la demoiselle à capuche, qui s'était révélée être une bestiaire, elle avait ajouté : Et vous, vous ne partez pas, nous avons des questions.

Ce à quoi la bestiaire avait demandé quel genre de questions était si important pour eux. Vogan grogna une nouvelle fois sans rien dire. Il grogna de plus belle quand la femme-louve lui jeta au visage qu'elle n'avait pas eu besoin d'aide et encore moins d'être humiliée. Elle précisa qu'elle voulait également être seule, puis elle fit judicieusement remarquer à la prêtresse qu'il valait parfois mieux s'occuper de ses affaires. Ce ne fut qu'à ce moment-là que Vogan remarqua qu'effectivement, la femme semblait mal en point.
Jusqu'à présent, il n'avait cessé de fixer la bestiaire. Contrairement aux autres races, où la plupart de leurs représentants se ressemblaient beaucoup, les bestiaires étaient une race singulière. En effet, une fois qu'on avait croisé un nain, on les avait tous croisé, de même que les grandes oreilles des elfes. Mais pour ces créatures mi-humaines mi-animales, il en allait tout autrement. Chaque membre de la race des bestiaires offrait un nouveau visage, avec des détails toujours différents. Tantôt une queue, tantôt des oreilles, ou encore de la peau, des dents, des griffes... Chaque détail anatomique d'un bestiaire était différent des autres. Et cela fascinait le nain voyageur au plus haut point.

Il se ressaisit et fixa la Grande Prêtresse. Elle semblait sur le point de s'écrouler, et Vogan ne put s'empêcher d'éprouver du remords. Certes, elle était humaine, mais elle l'avait « défendu », en se montrant hostile envers d'autres humains. Elle avait décidé également de venir en aide à une parfaite inconnue, alors qu'elle avait l'air totalement désintéressée.
Vogan l'attrapa dans ses bras avec une aisance déconcertante, compte tenu des tailles respectives des deux êtres, puis se tourna vers la bestiaire.

- Nous ne savons toujours pas comment vous vous prénommez, Dame Bestiaire. Et j'aimerais également savoir ce qui pousse une femme-louve à venir dans une ville remplie d'humains aussi détestables que ceux que nous avons croisé. Mais je doute que le moment soit approprié, pour l'heure. Si cela vous tente, je vous inviterai à la taverne du « Poney Ouvragé », située à quelques mètres d'ici, de l'autre côté de la petite ruelle là-bas, expliqua le nain en montrant un endroit avec son menton. Ça sera ma tournée ! Si vous êtes d'accord, retrouvons-nous là-bas dans quelques heures, disons une ou deux.

Puis il partit, tenant toujours l'humaine dans ses bras, en direction d'un endroit plus calme qu'une taverne. Il se rendrait là-bas plus tard. Il ne savait même pas si son hôte pouvait marcher seule ou non, mais il ne lui laissa guère le choix, ne lui demandant même pas son avis. Il voulait racheter ses fautes, et souhaitait faire pardonner les blessures endurées.

Il finit par trouver un petit salon de thé, qui mettait des chambres à disposition des clients.
Le sourire grivois de la responsable de l'endroit fit toussoter Vogan. Lui et une humaine ? Et pourquoi pas s'accoupler avec un harem d'elfes, tant qu'on y était ? Une fois installés dans la chambre, Vogan sortit sa bourse et compta ses pièces. Cette soirée, où il aurait dû quitter la ville, allait en fin de compte le ruiner.
Il leva son regard sur la prêtresse et, constatant qu'elle ne dormait qu'à moitié, lui posa la même question qu'à la louve.

- Qu'êtes-vous venue faire ici ? Cela m'étonnerait grandement que vous soyez venu défendre des nains habitués aux bagarres de rues, plaisanta-t-il tout en rangeant son or.
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeSam 20 Aoû - 9:36

La douleur semblait ne pas vouloir s'apaiser, contrairement à la caisse qui, elle, préféra 'apaiser' le poids l'écrasant en se fracassant, laissant donc ce poids chuter un court moment dans un fin cri de surprise. La femme encapuchonnée rattrapa rapidement la prêtresse. Cette dernière lâcha une plainte d'énervement envers la pauvre caisse qui n'avait rien demandé. C'est après une phrase désagréable pleine de fierté complexée que la prêtresse répondit simplement par un sourire forcé, ne préférant faire aucun commentaire pour ne pas entrer dans un débat puéril pour essayer de changer le comportement de la femme; C'était sûrement peine perdu, et la femme aux larges vêtements le savait, elle n'allait pas changé le monde, et si elle le devait, elle ne commencerait certainement pas par cette femme là. Malgré la fierté désagréable de la femme, elle aida tout de même la prêtresse à s'asseoir sur une caisse qui semblait plus résistante pour un poids équivalent à une personne. La femme répondit en avance aux futurs questions qui allaient être posés. Ses oreilles trahissaient ses origines d'un point de vue humain. Pour la prêtresse, c'était plutôt 'des oreilles qui se montraient loyales envers ses origines'; Mais cela ne fut pas une surprise pour la jeune femme, elle l'avait compris depuis un bon moment grâce à l'aura que dégageait la femme-louve. La prêtresse fixa le nain du coin de l’œil pour voir sa réaction; Il semblait neutre, mais curieux et observait donc la louve avec cette même curiosité. Bon sang, depuis quand il fallait se prend une tête dure sur l'avant du crâne et entrer dans un combat de rue pour avoir des informations que l'on aurait pu avoir dès le début. Cette pensée fit soupirait la prêtresse en collant sa tête contre le mur derrière elle, continuant de simplement écouter sagement et attentivement, sans commentaire. La prêtresse se massa le front, laissant un petit gémissement de douleur sortit de sa bouche.

- Voilà ce qu'on gagne à vouloir se mêler de tout. Vous auriez du laisser ce petit divertissement à notre ami le nain ici présent.

Cette dernière fit grincher la prêtresse, esquivant le regard de la louve en la dérivant ailleurs avec un petit sourire; N'avait-elle pas dit tout à l'heure qu'elle le laisserait aux nains la prochaine fois avec un air taquin? Avait-elle dit que la douleur était insupportable? Avait-elle dit qu'elle regrettait son geste? Pourquoi la louve se montrer si supérieur à elle avec des phrases désagréables, comme si elle semblait plus lucide ou parfaite qu'elle? Un court silence s'installa, laissant un énervement intérieur dans l'esprit de la femme. Le nain lança quelques paroles en attrapant le bras de la mage, faisant changer le sujet de discussion, ne qui ne déplut aucunement la magicienne.

- Nous ne savons toujours pas comment vous vous prénommez, Dame Bestiaire. Et j'aimerais également savoir ce qui pousse une femme-louve à venir dans une ville remplie d'humains aussi détestables que ceux que nous avons croisé. Mais je doute que le moment soit approprié, pour l'heure. Si cela vous tente, je vous inviterai à la taverne du « Poney Ouvragé », située à quelques mètres d'ici, de l'autre côté de la petite ruelle là-bas, expliqua le nain en montrant un endroit avec son menton. Ça sera ma tournée ! Si vous êtes d'accord, retrouvons-nous là-bas dans quelques heures, disons une ou deux.

Il traîna par la suite la prêtresse, la forçant donc à se lever. Elle avait encore des vertiges, mais aucun mal pour marcher. Ce n'est pas avec un coup de boule et quelques vertiges pas bien méchant qu'on perd l'habitude de marcher, de plus, elle n'était plus aussi sonnée qu'avant pour que les vertiges soit si importants maintenant. L'auberge que le petit être trouva semblait intéressante, partageant les services de restauration et auberge à la fois. Pratique pour le futur petit déjeuner du lendemain. La jolie magicienne ne fit qu'un simple hochement de la tête, ignorant le sourire mal placé de la responsable, laissant le nain simplement toussoter pour couper les pensées perverses de la femme. Les nains n'étaient pas vraiment le type de personne dont la prêtresse tomberait amoureuse ou aurait une certain relation, dira-t-on, non-catholique; Mais la possibilité de devenir bon ami, oui, sans hésitation. La femme avait ignoré le sourire taquin de la responsable, mais elle ne nia pas que l'idée la fit rire à son tour discrètement, en tournant la tête ailleurs. Les idées perverses et taquines, la jeune femme en avait, même si elle était une pseudo-'sainte', c'était comme une sorte d'amusement intérieur, et surtout extérieur pour celle qui était taquine; Ce n'est pas comme si une certaine divinité allait lui mettre la fessée pour quelques gestes ou pensées excitantes. Quoiqu'il en soit, le nain semblait honnête et droit, il n'avait pas l'air d'être un voleur ou un vil personnage mesquin qui profiterait d'elle durant son sommeil; C'était donc d'un hochement de la tête qu'elle accepta la chambre partagée, en plus de la présence sympathique, jusqu'à présent, du petit bonhomme barbue.

La femme posa son sac de voyage et son bâton au bord du lit avant de s'allonger sur une couette rempli de plume, amortissant légèrement sa chute. Enfin un moment paisible après cette journée épuisante, elle avait marcher toute la journée et eu une fin de journée plutôt mouvementée. Elle ferma les yeux un moment, repensant à sa journée, laissant voguer et promener ses pensées de droite à gauche dans son esprit. Puis ces même pensées arriva finalement à la rencontre avec la louve; Pensive, elle constata que trop de question était sans réponse, et que la rencontre avait été trop brève. Elle ouvrit légèrement les yeux, les paupières mi-ouvertes, remarquant par la même occasion que la douleur s'était déjà estompée. Elle se tata la tête, remarquant la présence d'une bosse, probablement de couleur bleu. Elle grimaça en pensant qu'elle ne devait pas avoir une jolie tête.

- Qu'êtes-vous venue faire ici ? Cela m'étonnerait grandement que vous soyez venu défendre des nains habitués aux bagarres de rues.

La main sur le front, elle tourna la tête vers le nain qui rangeait son or en lui parlant. La première question était dit d'un air neutre, mais la suite était d'un air que la femme appréciait énormément. La vue de l'or du nain la fit réagir avec un petit tilt prononçait avec un « Ah ». Elle répondit naturellement avec un sourire, cherchant quelques choses dans son sac en même temps après avoir remonter son buste pour s'asseoir :

« Une simple halte, rien de plus, mais je ne pensais pas que tout cela se passerait comme plus tôt. Elle sortit un long tissu blanc enroulé sur lui-même comme une bandelette et reprit, toujours avec un sourire, en replongeant la main dans le sac. Pour mon comportement, mon instinct et mon naturel en est la seule cause. »

Elle finit par sortir sa bourse remplie de pièce, puis la fit sautiller dans sa main, avec des mouvements de haut en bas, avant de finalement la poser sur le lit; Elle était assez bien remplie, mais de là à dire que la prêtresse transportait une fortune, peut-être pas. Elle prit la bandelette de tissu blanc et l'enroula autour de sa tête. Complexe féminin? Ce n'est pas faux, la jolie fille aimait être présentable, et elle préférait largement offrir la vue d'un tissu blanc, plutôt qu'une bosse de couleur bleuâtre. Elle commença une nouvelle discussion avec un air pensif et neutre, avec un soupçon de gaieté malgré tout, appréciant la présence de la petite personne agréable.

« Je vous aiderais à payer la chambre et le prix qu'il faudra pour la taverne, si vous avez des problèmes d'argents. Les autorités m'offrent cette argent, et si je peux l'utiliser pour remercier des personnes comme vous, je le ferais volontiers, ne cracher donc pas dessus. Elle écouta la réponse du nain qui ne nécessitait aucune autre réponse sur le sujet, et elle enchaîna sur un autre sujet après un hochement de la tête, et jaugeant si la bandelette était bien fixée et attachée. J'espère que la louve va bien, et surtout qu'elle n'est pas retombée sur un groupe comme tout à l'heure. Elle soupira et plia ses jambes en tailleur, se mettant à l'aise devant le nain. Puis lui fit remarquer après un fine réflexion. Hmm … non, ce n'est pas possible, le groupe en a après vous, et surtout moi, elle a donc peu de chance de se faire accoster par eux. J'espère d'ailleurs de pas les recroiser malgré leur fameuse annonce de vengeance ... Et puis, je la pense assez maline pour se dissimuler dans la foule, je pense que je m'inquiète pour rien. La jolie femme fixa le nain qui l'écoutait attentivement tout en restant dans ses occupations, ce qui fit esquisser un nouveau sourire à la prêtresse. Elle rajouta pour conclure toutes ses petites phrases. Vous pensez qu'elle viendra, ce soir? »
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeLun 22 Aoû - 21:16

-Nous ne savons toujours pas comment vous vous prénommez, Dame Bestiaire. Et j'aimerais également savoir ce qui pousse une femme-louve à venir dans une ville remplie d'humains aussi détestables que ceux que nous avons croisé. Mais je doute que le moment soit approprié, pour l'heure. Si cela vous tente, je vous inviterai à la taverne du « Poney Ouvragé », située à quelques mètres d'ici, de l'autre côté de la petite ruelle là-bas, expliqua le nain en montrant un endroit avec son menton. Ça sera ma tournée ! Si vous êtes d'accord, retrouvons-nous là-bas dans quelques heures, disons une ou deux.

La louve se retint de lui faire remarquer de la prêtresse ne s'était pas non plus plus présenté que ça, hormis via son titre, regardant simplement le « couple » s'éloigner, retournant dans la cohue des rue. Elle resta un moment à sa place, adossée contre le mur, hors de portée du regard des quelques curieux qui aurais pu venir se perdre dans cette impasse, savourant à sa juste valeur ce moment de répit, retrouvant petit a petit son calme. En y repensant l'esprit au calme, c'est vrai qu'elle n'avait pas été des plus agréable envers eux, bien qu'ils l'aient, à leur manière, sorti d'une situation plutôt compliqué.. Elle écarta ses pensées au bruit de quelques passant juste devant l'impasse qui, heureusement, passèrent simplement leur chemin. Au dessus d'elle, la nuit commençait lentement a s'annoncer, et prendrais bientôt ses droits.

-Bon, je vais pas non plus rester ici toute la journée, non plus.

Un simple murmure, surtout destiné à motiver la louve à quitter sa tanière improvisé, non sans changer un minimum d'apparence auparavant... Elle avait beau être parvenue a rentrer en ville, les gardes avaient quelques soupçon, et une bande d'humain bagarreur l'avait aussi entrevue, et elle se passerais volontiers de la compagnie de l'un ou l'autre de ces deux groupes, donc autant abandonner le style « voyageuse a cape » pour l'instant, rangeant cette dernière dans son sac pour en sortir l'instant d'après une simple capeline, lui couvrant tout juste les épaules. Ne rabattant pas la capuche sur son visage, elle se contenta de la placer sur l'arrière de sa tête, laissant ses oreille à l'air tout en lui permettant de les couvrir rapidement si besoin. Et pour les dissimuler convenablement, en plus de simplement les rabattre, jouant du fait que sa fourrure et ses cheveux, a par pour les pointes de ses oreilles, avaient exactement la même couleur, elle ajouta un petit bandeau de fleur par dessus ses oreilles, tel que de nombreuse jeunes femmes humaines portaient quand elles étaient un tant soit peu coquette. Sa tunique simple, à longues manches, et sa robe, assez ample pour dissimuler sa queue du moment qu'elle faisait attention, complétaient son « déguisement » du moment, même si elle ne l'appréciait pas plus que ça et que, en dehors des villes, il attirait bien trop l'attention. Elle s'assura un dernier coup que rien ne trahissait ses origines Bestiaires avant de retourner se mêler aux passants dans les rues, l'effervescence de la journée diminuant rapidement.



C'est son sac chargé de nourriture séchés et de boissons aptes à voyager sur de longues périodes, et sa bourse en cuir bien plus légère, qu'elle quitta les dernier étals des vendeurs. Elle avait un peu sous-estimé les dépenses qu'elles ne pourraient éviter, et surtout sur-estimé ses possible rentré d'argent. Bien installé et avec des commerçants habitués, vendre des fourrure et autres produit de la chasse fonctionnait bien, mais en tant que voyageuse, c'était un peu plus compliqué de trouvé un acheteur, et encore plus de négocier les prix. Regardant désespérément le ciel maintenant sombre, l'idée de devoir sortir de la ville de nuit et devoir trouver un abris convenable rapidement lui déplut énormément. Elle soupesas un instant sa bourse, estimant ce qui lui restait... Si on en demandait pas trop, une nuit à l'auberge devrais encore être assez raisonnable, à condition de ne pas faire d'arrêt a la taverne... sauf si on l'y invitait. L'idée de revoir Vogan et la prêtresse ne l'enchantait pas plus que ça, surtout qu'elle leurs devait, malgré tout, quelques excuses et des remerciements convenable, mais dans sa situation, une invitation ne se refusait pas, surtout celle, rare, d'un nain ! Sans retirer son bandeau, elle plaça tout de même sa capuche par dessus ses oreilles, sans pour autant recouvrir son visage, avant de partir a la recherche du Poney Ouvragé.

A son approche, elle put entendre de la musique, atténué par les murs et accompagné et quelques rires. A son grand soulagement, en poussant la porte, elle put voir que la taverne était bien animé par quelques ménestrels, mais ne faisait pas non plus salle comble, les clients discutant allégrement entres eux, tournant juste le regard pour voir la nouvelle arrivante... Bien loin de l'ambiance des tavernes parfois mal fréquenté, l'air était ici plutôt a la fête et aux rires, des plus agréable. Elle remarqua assez vite la prêtresse installé a une table en coin de salle, observant les ménestrels, seule. Le nain l'avait abandonné toute seule ? Dans tout les cas, la louve déclina poliment l'invitation d'un groupe de jeunes gens avant de se diriger vers elle.

-Messire Vogan n'est pas avec vous ?

Une simple curiosité, en plus de faire remarquer, si pas déjà fait, sa présence. Une petite inquiétude aussi quand a l'absence de celui qui s'était proposé pour payer la tournée, mais ça, elle n'en laissa rien paraître, s'installant face a la prêtresse avant de poser a son tour son regard sur les ménestrels, observant un instant leur numéro retardant un temps son obligation du moment.

-je … elle reporta son regard sur la prêtresse sans pour autant la regarder de face. Je crois que je devrais dire la même chose à Vogan, mais... Merci pour un peu plus tôt... et désolé pour ma réaction un peu trop.... fière.

Elle détourna de nouveau son regard, choisissant pour le coup de fixer le mur, sentant ses joues doucement se coloré, virant légèrement sur le rouge. Elle détestait l'idée de devoir refaire cette effort en présence du nain, mais elle leur devait au moins bien ça.
Vogan Beldur
Vogan Beldur
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeMar 23 Aoû - 19:38

- Je vous aiderais à payer la chambre et le prix qu'il faudra pour la taverne, si vous avez des problèmes d'argents. Les autorités m'offrent cette argent, et si je peux l'utiliser pour remercier des personnes comme vous, je le ferais volontiers, ne cracher donc pas dessus.

Le nain hocha la tête, perplexe. Il n'avait pas prévu de dépenser autant de sous durant sa petite halte dans la ville, certes, mais revenir sur ses paroles serait encore plus gênant pour lui qu'autre chose. Il rétorqua brièvement qu'elle pourrait s'acquitter des sous qu'elle voulait une fois le moment venu. Le temps ne les pressait pas, de toutes les manières.

- J'espère que la louve va bien, et surtout qu'elle n'est pas retombée sur un groupe comme tout à l'heure. soupira la prêtresse, avant de s'installer plus confortablement.  Hmm … non, ce n'est pas possible, le groupe en a après vous, et surtout moi, elle a donc peu de chance de se faire accoster par eux. J'espère d'ailleurs de pas les recroiser malgré leur fameuse annonce de vengeance ...Et puis, je la pense assez maline pour se dissimuler dans la foule, je pense que je m'inquiète pour rien. Vous pensez qu'elle viendra, ce soir?

Vogan prit le temps de réfléchir. Il était vrai que le groupe de jeunes s'était montré en premier lieu hostile avec lui, puis s'en était pris à la prêtresse. Il était donc peu probable qu'ils se focalisent sur la troisième personne encapuchonnée qui avait assisté à la scène. D'ailleurs, cette histoire de capuche avait même dû empêcher les voyous de distinguer correctement le visage de la bestiaire, ce qui soulageait légèrement le nain. Il tenta de choisir bien ses mots, ignorant encore de nombreuses choses au sujet de son interlocutrice. Il ne fallait pas dire des choses qu'elle pourrait mal interpréter.

- Je pense que vous avez raison, Dame Anne. Notre amie bestiaire est en sécurité. Ce peuple est en parfaite union avec la nature, et même si le milieu urbain peut les déstabiliser quelque peu, il ne fait aucun doute que cette femme-louve savait ce qu'elle faisait. Je pense qu'elle saura effectivement se débrouiller sans vous si jamais elle a des ennuis. Et puis, comme vous venez de le dire, ces jeunes brigands en avaient après nous en priorité, et ils n'ont pas dû prêter attention à la personne qui nous accompagnait à ce moment précis. Ne vous inquiétez pas de la sorte pour elle. Quant à savoir si elle viendra ce soir, rien n'est moins sûr. Elle reste une inconnue, et peut-être qu'elle préfèrera passer une soirée tranquille, comme elle nous l'a dit tout à l'heure.

Vogan entreprit alors de faire les cent pas dans la chambre. Cette prêtresse était ce genre de personne qu'il voulait rencontrer depuis longtemps. Un représentant d'une des races vivant à la surface capable de briser les préjugés qu'il avait développé au cours de son périple. Il se devait d'apprendre à la connaître, pour pouvoir dire que les humains n'étaient pas tous des andouilles finies.

- J'ose espérer que vous ne déclinerez pas cette invitation. Même si je n'ai pas envie de vous forcer la main, j'aimerais apprendre à faire mieux votre connaissance, pour des... raisons personnelles.

Vogan remarqua que la prêtresse avait sans doute mal compris ses propos, mais elle accepta néanmoins. Vogan la rassura aussitôt en lui disant qu'il souhaitait simplement rencontrer des gens variés, donc la personnalité lui paraissait extrêmement riche et différente des autres.
Le nain s'inclina ensuite, disant qu'il voulait marcher un peu avant de se rendre à la taverne.

Vogan quitta donc la petite auberge où il avait laissé la prêtresse seule. Le nain avait besoin de marcher un peu. Il était resté trop longtemps dans la cité humaine, et il allait devoir dépenser un nombre conséquent de pièces pour deux femelles appartenant à une autre race. Ses connaissances générales lui permettaient de savoir que, dans d’autres cultures, on appelait cela « emballer » ou « faire la cour », pour une expression plus atténuée. Il redoutait un peu ce rendez-vous. Ce n’était pas dans ses habitudes que d’offrir à boire à deux parfaites inconnues, surtout lorsqu’elles n’étaient pas naines. Cela représentait presque un retournement de nature chez le nain… Deviendrait-il schizophrène ? Ou psychopathe ? Voire pire… il se transformait en humain, et partageait ses richesses pour contenter la gent féminine.
Vogan chassa ces idées malsaines en secouant fortement la tête, faisant voler sa magnifique barbe blanche dans les airs, avec grâce et délicatesse. Non, il était et resterait un nain jusqu’à sa mort. Le plus important était de prouver qu’il était un nain. Payer les boissons d’une bestiaire et d’une humaine n’allait pas dans ce sens, mais boire comme un trou sans fond lui redorerait son blason. Il allait montrer à ses donzelles ce que boire voulait dire. Son côté raisonnable essaya bien, durant quelques secondes, de lui montrer à quel point ce comportement était infantile et stupide, mais il en allait de sa réputation, une fois de plus.

Alors qu’il était plongé dans ses pensées, il tomba une nouvelle fois en face de la vitrine d’armes prétendument d’origine naine, déjà remarquée plus tôt. Vogan renifla et entra. Il avait du temps à perdre, autant le mettre à profit. Faire fermer cette échoppe rendrait un fier service à tout le monde.
Le vendeur parut interloqué de voir entrer un véritable nain dans son magasin. Il avait l’habitude d’être méprisé par les petits êtres, qui considéraient davantage son armurerie comme un dépôt de joujoux usés. Jamais il n’en avait vu un se risquer sur les planches de son établissement. Se faisant tout sourire, l’homme s’approcha de son potentiel client, et lui demanda d’une voix mielleuse :

- Avez-vous besoin de quelque chose, Messire Nain ?

Vogan dévisagea l’humain en face de lui pendant deux infimes secondes. Il puait l’hypocrisie. Son sourire aux dents jaunies par un mauvais entretien transpirait l’avarice, et ses yeux pétillants n’étaient excités que par la vue d’une bourse bien remplie. Quant à ses oreilles en forme de chou, elle semblait suivre avidement le tintement de l’or du nain. Décidé à s’amuser un peu, Vogan tâta le mental du marchand.

- En fait, je cherchais mon chemin dans cette vaste ville, et j’ai été attiré par votre magasin, mentit le nain. Je voudrais savoir où trouver une auberge pour que je puisse dépenser quelques sous. Ma bourse est légèrement trop lourde…

Comme il s’y attendait, l’homme se fit encore plus obséquieux.

- Notre ville regorge de magasins de qualité ! affirma le marchand. Chaque article que vous trouverez dans cette ville - et dans cette échoppe-ci - peut être certifié d’une qualité plus que parfaite. D’ailleurs, un nain de votre acabit devrait remarquer avec aisance à quel point mes armes sont superbes ! Taillées sur mesure pour vous, dirait-on.

Bien sûr, les armes, en plus d’être hideuses et d’usurper l’identité de la fière forgerie naine, étaient faites par et pour des humains. Les lames étaient beaucoup trop grandes pour que Vogan puisse les manier. Mais il décida néanmoins de pousser le vice un peu plus loin.

- Il est vrai que j’aurais bien besoin d’une arme. J’ai été importuné il y a quelques heures par un groupe de voyous pas très loin d’ici. Ils ont décidé de s’en prendre à moi pour un prétexte futile, et j’ai vraiment cru être dans l’embarras jusqu’à ce qu’un garde arrive pour calmer les ardeurs des jeunes gens.

Le marchand acquiesça.

- Les jeunes de nos jours sont de véritables bandits, décréta-t-il en hochant la tête. Il vaut mieux pouvoir se défendre en cas d’attaque, ce n’est pas moi qui vais vous contredire. J’ai été attaqué par des bandits des grands chemins il y a de cela quelques années. Seule une horrible cicatrice peut en témoigner.
- Vous devez impressionner les gens qui passent ici, en contant vos histoires, rétorqua Vogan, une expression impressionnée feinte sur le visage.

L’homme ricana, comme touché par l’intérêt du nain.

- Mon fils a hérité de mon don pour le combat, expliqua le vendeur. Et il en fait profiter ses amis, même si je n’aime pas tellement le petit rouquin qui l’accompagne tout le temps. On dirait une sorte de petit chien sans défense qui cherche refuge auprès d’un maître puissant et compréhensif.

La remarque fit pouffer le nain, qui fit semblant de tousser pour cacher son hilarité. Ce marchand était un pleutre doublé d’un pigeon comme on en rencontre rarement. Mais après tout, ce n’était pas de sa faute. Il faisait son travail, et se montrer sous cet aspect imbécile et risible en faisait partie. L’armurier s’approcha d’ailleurs du comptoir et saisit un petit cadre, où une photo de son fils était affichée. Vogan retint à grand peine une exclamation. Le chef des voyous croisés plus tôt dans la soirée…

- Regardez-moi ce chérubin, s’exclama fièrement l’homme en brandissant comme un trophée son cadre. N’est-il pas mignon ? Même si vous, les nains, préférez la violence et les armes lourdes et impressionnantes ! Je sais que vous n’êtes pas intéressés par ce genre de détails comme la beauté chez une personne, attention, qu’on ne se méprenne pas ! Rien ne vaut le cliquetis d’une masse d’armes prête à découper quelques corps en milles morceaux, n’est-ce pas ?

Vogan bloqua quelques secondes suite à la réplique de l’homme. Essayait-il de rendre le nain fier de ses origines en lui lançant au visage des stéréotypes faux et totalement affreux ? Devait-il être fier d’être considéré comme une brute épaisse incapable de reconnaître la beauté dans ce monde ? Ce marchand était vraiment mauvais, dans tous les domaines imaginables.

- Sachez, mon ami, que vous feriez mieux d’éviter de lancer ce genre de répliques en face d’un nain un peu moins sage que moi. Vous pensez peut-être me flatter en disant ce genre de choses, mais elles ne font que ressortir un côté exagéré des nains. D’ailleurs, si ce que vous essayez de mettre en avant chez nous autres nains était vrai, votre petite échoppe serait déjà réduite à néant. Vos armes sont d’une manufacture grossière, et aucun nain ne se serait permis de laisser sortir ces ébauches de sa forge. Le métal est sale et impur, les finitions apportées au manche sont mal détaillées, et les proportions ne sont pas respectées. Vos histoires de grande conquête sonnent aussi faux que votre attitude de parfait hypocrite. Et c’est de ça dont votre abruti de fils a hérité. Ce sont ses amis et lui qui ont voulu me chercher des crosses, tout à l’heure. Sans l’intervention bienveillante d’une prêtresse, votre fils et son petit groupe auraient été « découpés en milles morceaux » ! lança Vogan. Je vous tire ma révérence, et ne vous inquiétez pas pour mon auberge, celle située juste en face fera parfaitement l’affaire, sombre crédule que vous êtes.

Le nain fit ensuite demi-tour, laissant l’homme dans un état entre la révolte et l’incompréhension. Dommage, il y avait matière à s’amuser davantage avec le marchand, mais il s’était montré un peu trop brusque. Vogan essaya d’imaginer un vendeur de sous-vêtements aborder une femme s’attardant devant son étal en lui vantant la taille de sa poitrine, et qu’elle ferait bien de la préserver en achetant un de ses soutiens-gorges. C’était à peu de chose près ce qu’il avait ressenti.
Le soleil se couchait lentement à l’horizon, et Vogan se rendit compte qu’il était en retard. Lorsque l’on invitait des gens à boire un verre, il fallait être à l’heure, c’était le minimum. Adoptant une marche entre le trottinement et la course, Vogan parcourut les quelques dizaines de mètres qui séparaient les deux établissements en soufflant comme un bœuf. Il ne s’était pas préparé avant de courir… c’était pour cette raison qu’il avait du mal à avancer rapidement, voilà tout.
Il se demanda sur le chemin s’il avait bien fait d’indiquer au marchand où il se rendait. Son fils viendrait peut-être chercher réparation, que ce soit à propos de l’affront subi dans l’après-midi, ou tout simplement pour « venger » son pauvre père démuni. Pour l’heure, Vogan s’en préoccupait peu, il se devait de l’avouer.

En entrant dans la taverne, il jeta un coup d’œil circulaire aux personnes déjà assises. Un endroit calme, de prime abord, où la bonne entente et la camaraderie semblaient régner. Vogan repéra très vite ses deux compagnes de la soirée, et bondit presque jusqu’à elles, en beuglant au tavernier :

- Trois tonnelets de bière, patron ! hurla-t-il avant de se tourner vers les deux dames. Et pour vous ?
Anne Evelynn
Anne Evelynn
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 3:30

La demoiselle étira ses bras devant elle pendant que le nain semblait réfléchir rapidement aux mots qu'il allait utiliser, il allait commencer sa phrase, bégayant brièvement au début en regardant la prêtresse. Elle présenta son prénom au nain, ce qui le débloqua, le mettant déjà plus à l'aise :

- Je pense que vous avez raison, Dame Anne. Notre amie bestiaire est en sécurité. Ce peuple est en parfaite union avec la nature, et même si le milieu urbain peut les déstabiliser quelque peu, il ne fait aucun doute que cette femme-louve savait ce qu'elle faisait. Je pense qu'elle saura effectivement se débrouiller sans vous si jamais elle a des ennuis. Et puis, comme vous venez de le dire, ces jeunes brigands en avaient après nous en priorité, et ils n'ont pas dû prêter attention à la personne qui nous accompagnait à ce moment précis. Ne vous inquiétez pas de la sorte pour elle. Quant à savoir si elle viendra ce soir, rien n'est moins sûr. Elle reste une inconnue, et peut-être qu'elle préfèrera passer une soirée tranquille, comme elle nous l'a dit tout à l'heure.

La prêtresse l'écouta attentivement en silence, caressant les draps tout en le regardant. Elle hocha simplement la tête pour montrer au nain qu'elle n'avait aucun commentaire à faire vu que ses phrases étaient pleine de vérité, elle était donc entièrement d'accord..

- J'ose espérer que vous ne déclinerez pas cette invitation. Même si je n'ai pas envie de vous forcer la main, j'aimerais apprendre à faire mieux votre connaissance, pour des... raisons personnelles.

Raisons personnelles ? La prêtresse fronça les sourcils montrant sa peur de ne pas bien comprendre la phrase du nain. Le nain s'expliqua mieux, et la jeune fille esquisse un sourire aux compliments du nain. Il s'inclina par la suite, annonçant une envie de détendre ses jambes en marchant. La femme hocha la tête à nouveau, montrant sa compréhension.

La jeune femme était maintenant seule dans la chambre, étendant les pas du nain quitter l'auberge. Que faire jusqu'au rendez-vous …? Elle s'étira tout en s'allongeant sur le lit, pensive, fixant le plafond. C'était dans ces moments là que la prêtresse était plus féminine qu'à son habitude, les moments où elle se sent comme chez elle, relaxée et détendue. Combien de temps restait-il? A l'instinct, la femme pensa qu'il lui restait plus d'une demi-heure au minimum. Mais le rendez-vous annoncé par le nain était dans une heure ou deux. La possibilité d'arriver plus tard de l'heure minime était donc possible, et l'occasion de prendre un bain de même. La prêtresse rattacha son sac à son bâton et sortit de la pièce, prenant la clé au passage. Elle ferma à clé puis sortit de l'auberge à son tour après avoir pris soin de demandé à la responsable où se trouvait les bains, puis la taverne du Poney.

Elle marcha calmement dans les rues de la ville, observant les personnes, mais aussi quelques fois derrière elle d'un regard méfiant. Les gens remarquaient le bandage sur sa tête, mais n'y fit pas plus attention que ça; C'était un peu comme regarder un léger défaut d'une personne avec attention, ce n'était donc ni menaçant, ni moqueur. Elle arriva rapidement au bâtiment des bains; L'eau n'était pas rare en ville, mais les tonneaux remplis d'eau pour en faire des bains, si. Il fallait donc des bâtiments spéciaux pour les bains, pour les civils qui n'auraient pas l'espace nécessaire dans leur habitation. Elle entra donc dans le bâtiment qui lui rappelait assez bien l'ambiance de l'auberge de plus tôt : C'était chaleureux, et les matériaux étaient soignés et travaillés. Ce n'était pas les matériaux les plus travaillés d'Edonna, mais c'était vraiment pas mauvais comme travail. Elle loua une salle de bain et prit la clé de celle-ci, puis s'y dirigea après avoir remercier la mamie-gérante, tout en s'inclinant devant elle. La jeune femme entra dans la salle et y découvrit l'intérieur : Un tonneau remplie d'eau où des fleurs de cerisier flottaient, un petit seau, remplit lui aussi d'eau, les murs en pierre, le sol incliné pour que l'eau dérive dans des pseudo-égouts, un banc en bois sur un côté de la pièce et un porte-vêtement accroché sur le mur. L'espace de la pièce était plutôt un luxe, comme la pièce d'ailleurs. La prêtresse esquisse un sourire en pensant au faible prix qu'elle avait payé pour un tel luxe.

« La sagesse des plus vieux hein … C'est tellement vrai. »

Elle se promit de conseiller cette entrée pour tous les voyageurs qui s'arrêteraient dans cette ville. Elle finit donc par poser son bâton sur le banc, puis commença à se déshabiller petit à petit. Elle échappa un petit 'Ah' tout en ayant un tilt dans sa tête. Elle prit la clé et se dirigea vers la porte, vêtue simplement d'une tunique blanche et de son dessous, la fermant à clé par la suite. Petit oublie qui aurait pu s'avérer gênant à cause d'un homme maladroit qui aurait pu ouvrir la porte par erreur. Elle se redirigea vers le banc, se mettant complètement nue. La jeune femme sentit le contact agréablement froid des pierres sur le sol, puis entra dans le bain. Elle échappa un soupire de satisfaction sentant que l'eau était elle aussi froide, la rafraîchissant grandement tout en faisant oublier à la prêtresse la journée qui avait été assez chaude. Elle se recroquevilla sur elle-même, pliant ses jambes verticalement en les enlaçant, la bouche dans l'eau et le nez à l'air, et devenait à nouveau pensive tout en profitant du bain. Certes il n'y avait pas le naturel du chant des oiseaux, le courant et le bruit de la rivière qui coule et autres détail agréable d'un bon bain dans une rivière encore plus fraîche, mais ici, il y avait des éponges pour se décrasser et la délicieuse odeur de l'eau, parfumé avec les fleurs de cerisier qui flottaient à la surface. Il y avait peut-être, même surement d'autres éléments ou plantes dans cette odeur, mais la prêtresse n'était pas experte dans le milieu pour le deviner. Elle n'y fit de toute façon pas attention très longtemps, profitant un maximum de l'eau avant de se décrasser son corps nue grâce à la fameuse éponge. Elle prit aussi le petit seau pour le verser sur sa tête, se lavant les cheveux par la même occasion.

Depuis combien de temps maintenant elle profiter de son bain? La femme n'y fit pas attention mais elle décida quand même de sortir du bain, se levant, laissant l'eau descendre son corps nue. Elle approcha du banc et laissa un nouveau soupire satisfait sortir de sa bouche. La jolie femme nue prit un tissu blanc qui faisait d'office de serviette, frottant son corps délicatement, sans pour autant tout essuyer; Elle n'aimait pas être entièrement sèche dès la sorti du bain et apprécier de sentir la brise fraîche caresser sa peau humide. Elle s'habilla de son sous-vêtement, sa tunique blanche, un large short en tissu en cuir résistant et tissu, ses larges vêtements de prêtresses, et ses chaussures – et la bandelette - avant de sortir de la pièce, insérant une dernière fois la clé dans la serrure en la tournant ensuite. Elle présenta des remerciements sincères à la vieille dame silencieuse mais à l'aura pleine de sympathie amicale et sortit de la pièce en direction de la taverne.

Sur le chemin, Anne ressentit le plaisir de sentir le vent du soir frotter sur sa peau humide tout en regardant parfois les petites étoiles qui sortaient timidement du sombre ciel sans nuage. Elle bailla un grand coup la main devant la bouche, signe d'une petit fatigue qui se faisait sentir. La jolie prêtresse jouait avec ses cheveux mouillées qui commençait à boucler à la fin de la coupe puis commença à entrer dans la taverne cible d'un certain rendez-vous par quelques 'connaissances'. Il y avait un simple groupe qui tourna la tête rapidement vers la prêtresse, réflexe habituel de tout bon client de taverne. Elle inclina la tête, signe de salut qui fut retourné, au grand plaisir de la prêtresse. Elle alla s'installer dans une table, au fond de la taverne. Table qu'on dira isolée, cause qu'elle se trouvait en coin malgré le fait qu'elle ne l'était pas si éloignée par rapport aux autres. Elle se posa sur la chaise la plus proche du mur, posant son bâton et son sac derrière elle, pour pouvoir profiter d'une belle vue sur la taverne; Taverne qui, elle aussi, avait une ambiance des plus agréable et chaleureuse et des meubles lisses bien travaillés. On sentait rien qu'à la vue des meubles, que celle-ci n'était pas fréquenté, ou très peu, par des barbares et des gens qui viennent dans le simple but de se saouler et faire des âneries, balançant des injures à tout bout de champs. Non, ici, c'était très différent, surtout depuis que les ménestrels et autres groupes entrèrent dans la grande pièce. La musique et les rires amusés se couplaient parfaitement pour former une ambiance relaxante et posée. La prêtresse esquisse un sourire à cette vision et se demanda ce que faisait ses deux connaissances. La femme-louve fit d'ailleurs son entrée au même moment. La femme l'observa refuser poliment l'invitation d'un groupe qui semblait tout de même sympathique puis la vint venir vers la prêtresse qui avait pris l'habitude de jouer avec ses cheveux depuis son bain.

- Messire Vogan n'est pas avec vous ?

Elle répondit d'un simple secouement de la tête. Elle n'en rajouta pas plus, la douce expression et son petit sourire sur son visage en disait long, et qu'il n'y avait point besoin de s'inquiéter. La femme-louve portait une tunique blanche et longue, laissant apparaître un peu plus sa féminité, mais elle cacha tout de même ses oreilles avec une capuche discrète mais pas le visage, laissant plus l'impression d'une femme naturel que de la femme mystérieuse de plus tôt. La louve s'installa et observa les ménestrels; Le silence entre les deux femmes n'était pas si gênant mais la louve détourna finalement sur les yeux sur le visage de la prêtresse, baladant ses yeux sur tout et n'importe quoi concernant le physique de la grand femme puis s'exprima d'une petite voix et une expression gênée :

- Je ... Je crois que je devrais dire la même chose à Vogan, mais... Merci pour un peu plus tôt... et désolé pour ma réaction un peu trop.... fière.

« Ne vous inquiétez pas pour cela, je pense qu'il le sait, et puis même, il vous pardonnera, tout comme moi. »

La répartie de la prêtresse avait été dite d'une façon douce et non rancunière, rassurant probablement la femme-louve qui avait tourné la tête vers le mur, toujours un peu gêné, apparemment. En effet, l'aura de la louve semblait moins têtue qu'avant. Les portes de la taverne s'ouvrit à nouveau, laissant un nain familier aux yeux de la femme s'approcher en annonçant sa commande d'une voix puissante :

- Trois tonnelets de bière, patron ! Et pour vous ?

La prêtresse sourit en coin à l'annonce du nain qui s'installait à présent entre la louve et la jolie mage. Elle regarda la louve pour lui signaler de choisir avant elle, puis rajouta un simple « lait de vache grande taille » par la suite. La prêtresse allait probablement passer pour la femme toute sage interdite de boire d'alcool. C'était un peu vrai, mais ce n'est pas cela qui l'empêcher d'en prendre, elle n'avait pas peur du fait de transgresser une règle, mais plutôt justement, de boire un liquide qu'elle n'appréciait pas vraiment, la faisant le plus souvent grimacer à chaque fin de gorgée. Elle préféra donc éviter un liquide fort en alcool, quitte à baisser dans l'estime du nain et de la louve. Au pire, elle pourrait toujours s'expliquer, même si elle avait peu de chance de les convaincre. Avez-vous déjà essayé d'expliquer à un nain le pourquoi vous n'aimiez pas la bière? Anne non plus, mais elle se doutait que ça serait difficile même si le simple fait de 'ne pas boire ce que l'on aime pas' est tout à fait normal; Sauf qu'ici, c'était de la bière, le nain aurait sûrement trop de mal à comprendre comment elle ne pouvait pas aimé ce délicieux liquide si bon à ses yeux.

Il était maintenant temps d'ouvrir une conversation, en attendant les boissons. La jolie femme trouva une simple question curieuse pour ouvrir le 'bal' après avoir demandé poliment le nom de la femme :

« Vous voyagez beaucoup Tesa? Que faites-vous en territoire humain? Vous n'êtes pas obligé de répondre précisément, je ne veux ni vous offenser ni trop entrer dans votre vie privée, mais je vous avouerez que je suis un peu curieuse envers vous. »
Akiko Tesa
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeVen 26 Aoû - 17:21

Alors qu’elle était occupée à contempler le mur en pierre de la taverne, refusant catégoriquement de refaire face a la prêtresse, lorsque la porte s’ouvrit de nouveau. La louve eu même pas à faire l’effort de tourner la tête pour comprendre qui venait d’entrer, le nain réclamant à vive voix 3 tonnelets de bière, ce qui dissipa tout potentiel doute quand au fait que ce soit un nain qui fasse cette commande, ajoutant après à leur attention ce qu’elles désiraient. Après une rapide réflexion et s’être finalement décider de quitter le mur des yeux, la louve demanda de l’alcool de pomme, et a défaut, se contenterais de bière. La prêtresse demanda, elle, un simple « lait de vache grande taille »… Peut être que sa position de « grande prêtresse » lui interdisait les alcool, mais après l’avoir vu combattre dans les rue un peu plus tôt, et même abuser de son titre devant des gardes, elle se doutait que la raison devait être autre, inutile de l’embêter avec ça… Même si le nain risquait d’avoir plus de mal à le voir sous cet angle là.

En attendant la commande, la prêtresse lui demanda son nom, question a laquelle elle répondit finalement assez simplement, la conversation n’en serait que plus simple, en profitant pour lui demander son propre nom en retour.

- Vous voyagez beaucoup Tesa? Que faites-vous en territoire humain? Vous n'êtes pas obligé de répondre précisément, je ne veux ni vous offenser ni trop entrer dans votre vie privée, mais je vous avouerez que je suis un peu curieuse envers vous.

La louve inspira profondément tout en réfléchissant a comment répondre a ses questions, qui semblaient aussi intéresser Vogan au vu de son regard sur elle. Tout en plaçant sa main sur son bras droit de façon inconsciente, elle entreprit de leur répondre.

- Une simple envie de liberté, et de pouvoir avancer où je veux quand je veux, sans aucune réelle contrainte, qui m’a poussé a voyager. Quand au royaume humain, il se situait au plus près des terres où je suis née, et je dois avouer y être arrivé un peu par hasard, au début. Finalement, vu que je ne voulais pas retourner au Royaume bestiaire, je me suis simplement acclimaté à cette région…. Même si c’est la première fois que je m’aventure aussi loin des frontières, je dois l’avouer.

Au fur et à mesure de son récit, elle resserra son emprise sur son bras, pour calmer une douleur qui voulait se réveiller. Ce geste ne passa pas inaperçu, mais elle fit clairement comprendre que les questions sur ce sujet étaient hors limite, y répondant par un simple regard dur et fermé, installant du coup une atmosphère légèrement tendu à la table, qui chuta, heureusement, bien vite lorsque les boissons arrivèrent enfin a leur table. Surtout la louve qui se détendit, affichant un grand sourire, en repérant le subtil arôme de pomme sur le plateau du serveur. Certes, cela n’avait pas la même réputation que la classique bière, mais sa saveur savait aussi se montrer plus subtile pour qui savait l’apprécier à sa juste valeur. Elle entama avec envie le liquide, dont la saveur était sublimée par la perspective de ne rien avoir à payer, avant de poser à son tour une question.

- Et vous ? Qu’est ce qu’une « grande prêtresse » viens faire dans ces régions malgré tout reculé ? Et encore plus passer son temps à aider des inconnus ou se lancer dans des combats de rue ?

[HRP] désolé pour cette réponse un peu courte a mon gout, mais j'ai du mal a faire mieux dans mon état :s
Vogan Beldur
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeSam 27 Aoû - 3:19

Vogan dévisagea ses deux compagnes avec un certain étonnement. « Pas de bière… » pensa-t-il. « Du lait et du jus de pomme… ». Le nain semblait quelque peu perdu. Chacune de ses excursions dans une taverne était accompagnée de multiples choppes de bière, mais pas seulement pour lui. Toutes les autres personnes présentes dans ces tavernes avaient, devant eux, un verre bien mousseux. C’était inconcevable dans l’esprit du nain, même s’il avait déjà croisé des personnes ne souhaitant pas s’alcooliser. Néanmoins, c’était la première fois qu’il partageait sa table avec des gens qui ne buvaient pas de bière.

Il écouta malgré tout avec attention le dialogue entre la prêtresse et la bestiaire. Toutes deux semblaient, au final, avoir trouvé cette ville comme lui-même, totalement par hasard. Il s’agissait là de deux voyageuses, deux personnes qui partageaient la même passion que lui : la marche au grand air et la liberté.
Vogan songea qu’il était en très bonne compagnie. Même si elles ne buvaient pas de bière, les deux femmes semblaient être d’excellente compagnie. Elles avaient le plus gros point commun imaginable avec lui, et c’était là la chose la plus importante. Vogan avala une longue goulée de liquide, en déversant un bon quart dans les poils hirsutes de sa barbe, et réprima un rot d’extrême justesse. Il valait mieux ne pas se montrer trop familier avec Anne et Tesa si tôt.
Un détail interpella le nain. La femme-louve, tout en expliquant les raisons liées au hasard qui l’avaient poussée à rejoindre la ville, se grattait le bras. Ou se le tenait fermement. Un peu trop pour n’être qu’une simple pose destinée à améliorer son propre confort. Jetant un regard interrogateur au membre de Tesa, Vogan remarqua également que son « amie » ne semblait pas encline à discuter de ça. Sans savoir de quoi il s’agissait, le nain se dit qu’il aurait l’occasion d’en apprendre plus sur la louve si le destin le voulait. Il était inutile de la forcer à parler d’elle et de la contrarier.
La serveuse apporta par la suite le lait et l’alcool de pomme demandés par les deux femmes, et Vogan regarda ses trois grosses choppes. La première était vide, et la deuxième l’était déjà aux trois quarts. Il était évident que la bière était servie plus rapidement dans ce genre d’établissement, pour la simple et bonne raison que c’était la boisson la plus consommée et la plus banale, ce n’importe où dans le monde.

Tesa finit par retourner la question à la prêtresse, lui demandant la même chose que Vogan quelques heures plus tôt. Que faisait-elle ici ? Le nain connaissait déjà la réponse, bien évidemment, et son attention fut détournée par un léger détail. Un petit quelque chose de dérangeant. Au fur et à mesure que sa choppe se vidait et que les deux femmes discutaient, le nain remarqua que les autres clients du Poney Ouvragé avaient l’air tendu. Ils entretenaient des conversations qui ressemblaient à des leurres : les questions étaient lancées rapidement, sans réelle intention de connaître la réponse. Quant aux réponses en elles-mêmes, elles étaient brèves, et souvent à côté de la plaque. Ainsi, Vogan entendit deux hommes assis plus loin bavarder entre eux. Il eut l’impression que Anne et Tesa, trop absorbées dans leur conversation à elles, n’avaient rien entendu.

- Le fils Ruffiand va encore faire du grabuge ici, lança le premier des deux hommes, un grand sec aux yeux bleus, une cascade de cheveux blonds et gras lui recouvrant son visage creusé.
- Il paraît que des étrangers l’ont ridiculisé en public, confirma son interlocuteur, un gros aux cheveux noirs, dont une frange dissimulait les yeux. Et son père aurait même été insulté pas plus tard que tout à l’heure.

Vogan déglutit. Il reposa lentement sa choppe sur la table. Comment ces hommes étaient-ils déjà au courant ? Et pourquoi se montrer aussi stressé par un jeune et son père ?

- Les signes ne trompent pas, reprit le premier homme. Ruffiand n’aurait pas envoyé ses messagers aux quatre coins de la ville pour rien.

L’autre acquiesça faiblement. « Des messagers ? » répéta mentalement Vogan. « Un gamin aussi abruti que celui-là a d’autres gamins à sa botte ? Et assez connus, semble-t-il. ». Un horrible sentiment de remords submergea le nain. Apparemment, le duo qu’il espionnait n’était pas le seul à avoir remarqué que des messagers d’un petit chef de bande s’étaient déplacés durant la soirée. Et apparemment, cela n’annonçait rien de bon.
Alors qu’il réfléchissait, il eut l’impression que ses deux invitées avaient pressenti son changement d’humeur. Son silence, ainsi que son changement de visage, devaient avoir été remarqués.
Le patron frottait fébrilement le comptoir. Il jetait de petits regards furtifs à la porte de la taverne et s’essuyait régulièrement le front avec un torchon à carrés blancs et verts. Un groupe de quatre hommes et une femme, situé au fond de la pièce, à l’opposé de Vogan, Anne et Tesa, se leva avant de quitter l’endroit rapidement.

- Tu sais après qui en ont les Ruffiand ? demanda l’un des deux hommes espionnés par le nain.
- Pas du tout. Les gardes sont arrivés trop vite, et ceux qui n’étaient pas directement sur place n’ont rien vu, expliqua l’autre. Quoiqu’il en soit, il ne fait pas bon de s’attarder dans les rues ce soir… Ce satané Ruffiand a des hommes partout.
- Excusez-moi, intervint Vogan. J’aimerais savoir de qui vous parlez.

Les deux buveurs le regardèrent, interdits. Les rares clients encore présents semblaient également choqués.

- Vous… vous êtes de passage ? questionna le premier.

Le nain confirma d’un hochement de tête.

- Eh bien… le fils Ruffiand n’a, a priori, aucun rang particulier au sein de la ville… Mais il a réussi à recruter des gamins de son âge et à se former un petit corps armé, répondit l’homme à la tignasse brune, visiblement hésitant, sans doute terrifié par des représailles.
- Ouais, il s’est fait quelques amis durant son enfance en offrant des armes de son père, ajouta le blond qui, lui, voulait déballer tout ce qu'il savait.

C’était logique, après tout. Chaque garçon rêve de combattre des créatures légendaires, afin de secourir une charmante princesse prisonnière dans un château lugubre. Offrir l’opportunité à ces marmots de se battre comme de vrais chevaliers pouvait ouvrir bien des portes. Et ces gosses en question se moquaient éperdument de la qualité des armes qu’on leur donnait, tant qu’ils pouvaient faire semblant de pourfendre des dragons.

- Au début, les citadins n’y ont vu qu’un jeu innocent, reprit la tignasse brune. Même si un nombre grandissant de gamins venait profiter des dons du fils Ruffiand, tout le monde se disait que ce n’était qu’un jeu de rôle qui réunissait tous les enfants de la ville. Et puis, en grandissant, Ruffiand a pu s’imposer en tant que leader. Il fournissait des armes, s’octroyant ainsi la place de celui qui faisait vivre le corps des « chevaliers » qu’il avait créé.

Vogan devina la suite. Ce qui n’était qu’un fantasme devenu réalité grâce au statut d’un père armurier s’était transformé en quelque chose de plus sérieux. Petites rapines, rackets en tous genres, passages à tabac… avaient été les fondations de quelque chose qui devait être légèrement plus gros maintenant. Vogan pensa quelques secondes à des meurtres, des prises d’otages ou des séquestrations, mais il se recentra. Cette ville n’avait pas l’étoffe de ce genre de lieu, où des adolescents prennent le contrôle si facilement. Des gardes armés veillaient aux portes. Mais comme pour répondre à ses pensées, l’homme blond reprit.

- Quant aux gardes, ils sont régulièrement soudoyés pour fermer les yeux sur les agissements de Ruffiand et sa bande. Ils doivent juste intervenir en cas de trop gros conflit.
- Combien sont-ils, au total ? demanda Vogan.
- Une cinquantaine, au bas mot, compta l’homme.

Le nain ne répondit rien. Il se tourna vers Anne et Tesa.

- Je nous suggère de déguerpir de cette ville dès que faire se peut.

[HRP] Si jamais l’histoire ne vous plaît pas parce que trop compliquée ou trop violente, dites-le moi, je referai ou modifierai le post. Et je tiens à dire que la fatigue m’a fait mettre en relation des éléments totalement aléatoirement dans ma tête. Le coup du magasin d’armes récurrent, je VOULAIS qu’il joue un rôle. Donc j’ai tout cherché et tout fait pour. Bref, j’attends de vos nouvelles.[/HRP]
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeMar 30 Aoû - 15:12

Anne écouta attentivement la louve, regardant parfois à côté, observant les ménestrels ou les clients d’un simple coup d’œil. La femme-louve posa sa main sur son bras, mais cela ne semblait pas être une douleur directe. Une douleur du passé probablement. La prêtresse n’y fit pas attention, et ni au regard de la louve. Le responsable arriva puis déposa les boissons. Anne regarda simplement l’intérieur de la boisson qui venait d’arriver, la savourant à l‘avance.

- Et vous ? Qu’est ce qu’une « grande prêtresse » viens faire dans ces régions malgré tout reculé ? Et encore plus passer son temps à aider des inconnus ou se lancer dans des combats de rue ?

« La 'Grande Prêtresse' suit simplement son instinct, son naturel et ses envies, mais surtout son rôle. Tout simplement. Puis la jolie femme brune précisa après quelques gorgées et un petit soupir de satisfaction au goût de son breuvage. Appelez moi Anne, simplement. Je ne suis qu’une simple femme, mon titre n’est que résultat d’effort de cette même femme. »

Quelques secondes plus tard, après quelques phrases curieuse de la prêtresse, qui tapotait sa choppe avec son index, en direction d’Akiko, sur le simple fait de si elle avait trouvé un endroit où dormir, la prêtresse jeta un œil sur le nain qui semblait préoccupé. Le nain lança une phrase d’une forte voix au même moment en direction d’un autre table :

- Excusez-moi. J’aimerais savoir de qui vous parlez..

La femme aux yeux rubis écouta tranquillement la conversation entre les tables, sentant son humeur se dégrader à chaque mots. D’une vue extérieur, la prêtresse semblait broyer du noir, complètement désespérée, des nuages noirs sur la tête, les poings fermés sur le front, les yeux fermés et la tête vers le bas, grommelant sûrement des injures n’importe comment, maudissant le groupe de jeune. Elle-même ne comprit pas vraiment ses mots.

- Je nous suggère de déguerpir de cette ville dès que faire se peut.

Achèvement. La prêtresse se laisse tomber doucement sur la table, sa tête et le haut de son buste. L’idée du nain était bonne, mais compter le nombre de bonne nouvelle qui s’effondrait : Dîner et petit déjeuner, le ravitaillement, la discussion, la tranquillité … mais surtout :

« Mon liiiiiit ~ » se plaignit la femme affalée sur la table.

De plus, l’action des jeunes rajouta du travail à la prêtresse : elle allait devoir le signaler aux plus haut. Plutôt le Roi Rosario dans ce cas présent, impossible dans cette ville. La prêtresse se leva tout de même péniblement, laissant de nombreuses pièces payer le tout de leur table.

« On parlera du partage plus tard, nous n’avons pas le temps. Dit-elle en soupirant, toujours blasée de sa soirée complètement perturbée. Elle monta ensuite la voix pour parler à toute la salle. Vu que vous avez l'air de connaître ce groupe de moutons-non-dressés, vous devez donc comprendre que, certes, c’est un minimum notre faute, mais que nous ne sommes en rien des fauteurs de troubles qui veulent nuire à vos âmes, ni à vos habitations, ni même à votre ville que j’apprécie. La prêtresse coupa rapidement, regardant la foule qui semblait compréhensible. Elle chercha vivement les mots et reprit. J’aimerais aussi demander une petite aide, qui ne devrait pas vous mettre en danger. Je voudrais simplement qu’une personne prévienne un garde, plus haut placé que les autres, pour venir protéger cette endroit, je n’aimerai pas que vous soyez blessés ou menacés. Je ne pensais pas qu'ils seraient si sérieux; Comme de nombreuses personnes j'imagine ... Elle se tourna vers le patron. Pour vous, j’aimerais simplement un sac de nourriture, rien qu’un sac de quelques pommes ou autres fruits suffira, c'est possible? Elle reprit en parlant à la salle à nouveau. Le fait de savoir aussi si vous connaissez un chemin discret ou autres passages souterrains nous aideraient grandement. Pour le reste, argent ou autres dédommagements, le Roi Rosario saura en faire part et corrigera ce groupe, soyez en sûr, je lui en parlerai. »

Les clients de la taverne semblaient accepter le 'marché' malgré le fait qu'ils ne savaient même pas le grade de la jeune femme. Son discours les avaient-ils mis tant en confiance? Ou alors simplement, les clients comprenaient que cela faisait partie d'un premier pas pour arrêter le groupe de jeunes, et qu'ils décidaient donc de faire confiance, après tout, tout ce qu'avait dit la prêtresse était logique, pourquoi mentirait-elle? Pourquoi aurait-elle lancé, comme ça, sans raison, qu'elle était un minimum fautive de l'attaque des jeunes? Peu importe, les clients semblaient comprendre, elle esquisse donc un petit sourire malgré son air un peu déprimé. Cinquante jeunes délinquants ... Cela faisait beaucoup, il était tant d'arrêter ça, mais la prêtresse, elle seul, voir même avec ses 'coéquipiers', préféraient largement laisser cette affaire aux plus hauts plutôt que de s'occuper de cinquante personnes. Elle se tourna vers ses compagnons le temps que le patron et les clients se consultaient.

« Nous n'avons pas vraiment le choix, nous devrions resté ensemble, au moins jusqu'à la sortie de la ville. Nous discuterons plus tard de tout le reste, proche de la rivière plus loin. »
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeJeu 1 Sep - 22:18

Décidément, il semblait avoir été décidé que rien ne se passerais correctement dans cette journée. Une marche longue, et finalement, éprouvante, avait donné sur une altercation avec les gardes d'une petite ville et la rencontre, non désiré a ce moment, d'une prêtresse humaine et d'un nain, enchainant sur une bataille de rue et une rapide fuite. Et maintenant que tout semblait se calmer, la situation se compliquait encore plus. De quoi retirer toute saveur a n'importe qu'elle boisson, même offerte. Et pendant que Anne semblait dépérir sur la table à l'idée de perdre divers conforts pour cette nuit, la louve ne put s'empêcher un regard lourd de reproche envers Vogan. Ce n'était pas vraiment sa faute si cette ville se trouvait sous le joug d'une bande de voyous, et il ne pouvait pas savoir que c'était leur chef qu'il avait indirectement provoqué, mais il fallait bien passé la rancœur du moment sur quelqu'un, et c'était la cible toute indiqué en cet instant.

De son coté, Anne semblait, une fois remise de ses déceptions, tenter de reprendre le contrôle, au moins un minimum, de la situation, recherchant un soutient de la part des client encore pressent dans la taverne. Akiko ne l'écoutait que d'une oreille, préférant mettre ce temps de répit a profit, finissant son verre avant de fouiller rapidement dans son sac pour en sortir une viande fumé, l'avalant rapidement, sans prendre le temps d'en savourer les saveurs. La soirée risquait d'être mouvementée, reprendre des forces tant que possible restait une des meilleures choses a faire, de son point de vue.

« Nous n'avons pas vraiment le choix, nous devrions resté ensemble, au moins jusqu'à la sortie de la ville. Nous discuterons plus tard de tout le reste, proche de la rivière plus loin. »

La louve acquiesça, surtout sur le fait de quitter la ville le plus tôt possible, d'un simple hochement de tête, ne se souciant plus vraiment des quelques humains encore présent dans la taverne, trop occupé pour remarqué les oreille qui déformait la capuche de la bestiaire. Ce n'était plus vraiment le moment de se fondre dans la foule, mais celui d'être attentive à ce qu'il se passait et aux bruit environnants.
Le tavernier vint vers le trio peu après, déposant un petit sac, surement divers fruits, sur la table, avant de leurs indiquer une porte derrière le comptoir, alors qu'un groupe de 3 hommes sortaient de la taverne, probablement pour aller chercher le soutient des garde comme elle leur avait conseillé.

- Ce n'est pas grand chose, mais vous pourrez accéder directement aux ruelles par cette porte, et éviter ainsi les grandes rues. J'espère sincèrement qu'il ne vous arriveras rien de mal et que vous pourrez nous débarrassez de ces voyous.

Il les regarda sortir prudemment après avoir récupéré leurs diverse affaires, ajoutant un simple « que les dieux vous protègent » avant qu'ils ne soit totalement en dehors.


Ils avaient, au final, pas passé tellement de temps à l'intérieur de l'auberge, mais la nuit avait maintenant pleinement pris ses droits, et la lune montante n'offrais qu'une faible lueur blafarde sur la ville, d'autant plus atténuée par un voile nuageux qui semblait jouer à ne révélé l'astre du soir que par intermittence, filtrant une grande part de sa lumière la plupart du temps. Mais malgré cette obscurité, la ville semblait des plus animé, les bruits de pas et le cliquetis disgracieux des armes perturbait la quiétude des rues, de nombreux groupes de deux ou trois « aventuriers de grand chemin » allant et venant de rues en ruelles.

-J'ai bien peur que sortir discrètement ne sera pas une chose aisé, vu leur nombre.

Un simple murmure, assez fort pour que ses compères l'entendent, brisant le silence pesant qui s'installaient alors qu'ils essayaient tant bien que mal de progresser, sans se faire repérer, vers les portes de la ville, ce qui se révélais être un exercice délicat. La louve était surement la plus habitué à se déplacer en environnement si obscure, et avait naturellement, sans vraiment s'en rendre compte au début, pris la tête de leur petite troupe. Arrivant à un embranchement donnant sur une rue plus importante, Akiko se figea, retenant Vogan et Anne de sa main, tendant l'oreille. Des bruits de pas, rapide, accompagné d'un bruit métallique, qui venait dans leur direction, s'arrêtant un peu avant l'entrée de leur ruelle, rapidement rejoint par un second groupe tout aussi pressé.

- Toujours aucun signe du nain et de sa camarade ?
- Non, toujours rien. Ruffiand commence à s'impatienter, il à augmenter la récompense pour ceux qui les lui ramèneront. En plus, semblerait que le nain ai des informations sur les trésors de la nature. C'est une occasion de ne pas raté!

Le nain et sa camarade ? A n'en pas douter, la camarade en question était Anne... Donc ils ne la recherchaient pas ? Et elle aurait pu tout simplement rester au calme à la taverne ? Elle se maudit intérieurement, surtout que maintenant, il était trop tard pour revenir en arrière, et l'idée de les laisser au milieu de cette situation qui germait dans son esprit flétrit bien vite, tout son être, sa fierté et son honneur rejetant purement et simplement cette proposition, qui était pourtant une des plus sure pour elle.
Mais maintenant, en plus d'avoir tout un groupe à leur recherche, ces derniers étaient d'autant plus motivé par l'idée d'une récompense et les rêves d'aventures.

- Il faut se dépêcher de les trouver, avant qu'un autres groupe ne nous devance.
- je vais retourner vérifier du coté de l'auberge !

Ils se séparèrent juste après ça, dans trois directions différente d'après leurs bruits de pas. Rester en groupe aurait pourtant été la meilleure chose à faire, la louve guettant l'arrivée du jeune humain, désormais seul, devant l'entrée de la ruelle, l'attrapant vivement par derrière, lui obstruant la bouche d'une main en le trainant brusquement dans la pénombre, suivant d'une violent et précis coup à l'arrière de sa tête. L'effet ne se fit pas attendre, et elle du le soutenir pour qu'il ne s'écoule pas sur le sol... d'une part, son intention n'était pas de le blesser, et de l'autre, il valait mieux éviter de faire trop de bruit. Elle le plaça rapidement à l'abri des regards, derrière quelques caisses.

- Au vu de la situation, en retirer quelques uns de cette partie de cache-cache ne me semble pas du luxe, ça en devient fatiguant. J'espère juste qu'ils auront pas eu la bonne idée de surveiller les portes en nombres.

De fait, même si ils restaient pour la plupart de simple jeunes adultes a qui on a confié une arme, leur nombre se révélait très géant, surtout pour ce qui était de ne pas se faire remarquer... Et l'idée d'avoir à se battre contre de "grands enfants" ne lui plaisait guère.
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeSam 3 Sep - 16:28

Tout s’était enchaîné très vite. Anne avait pris en mains la situation avec une réactivité impressionnante, et son ton assuré ainsi que ses directives simples et précises semblaient avoir fait mouche. Les rares clients de la taverne s’exécutèrent, avertissant gardes et préparant différentes denrées pour le trio, désormais en danger.
D’un pas pressé, les trois compagnons sortirent du « Poney Ouvragé » par une petite porte, située derrière l’établissement, et tentèrent tant bien que mal de se fondre dans les ombres de la ville. Si les deux femmes semblaient à l’aise avec ce petit jeu de cache-cache, notamment Akiko, Vogan s’en tirait difficilement. Ses vêtements étaient lourds, de même que son arme, et sa condition physique n’était plus la même que de nombreuses années auparavant. Peinant à suivre la marche discrète mais néanmoins rapide de ses deux compagnes, le nain appréhendait ce qui allait suivre. Il n’avait pas envie d’être un fardeau pour les deux dames. D’ailleurs, cette solution de s’échapper en catimini ne lui plaisait pas. Il aurait préféré foncer tête baissée, à la recherche du jeune Ruffiand, l’aurait ensuite écrasé comme il se doit avant de quitter la ville sereinement. Mais il était stupide de penser que tout irait si bien. Les partisans du jeune homme n’en resteraient pas là. Leur chef défait, ils se livreraient sans doute à des actes de vengeance odieux envers la population, simplement pour prouver qu’ils ne faisaient pas partie d’une petite organisation de rien du tout.
Vogan se fit sortir de ses pensées par un bras. Akiko s’était stoppée, et avait fait signe aux deux autres de s’immobiliser également. Des personnes discutaient. Comme Anne et Vogan l’avaient supposé, ils en avaient après eux, et la bestiaire n’étaient en rien impliquée dans leurs affaires. Le nain se sentit d’autant plus coupable lorsque la louve dut assommer un des trois hommes, qui avaient décidé de se séparer, avant de le dissimuler derrière un amas de caisse.
N’écoutant qu’à moitié Akiko disant que se débarrasser de quelques uns de ces gêneurs pourraient les aider, Vogan réfléchit. Il avait forcé les deux demoiselles à se retrouver plongées dans cette histoire, et il allait très certainement les ralentir, à ce rythme.

Alors qu’une idée commençait à germer dans son esprit, il entendit de nouveaux éclats de voix, un peu plus près d’eux.

- Bon sang, il est parti avec ma dague ! grogna la première des voix.

Deux autres individus ricanèrent tandis qu’une quatrième personne toussa violemment. Ils étaient quatre, et eux n’étaient que trois. La présence de trois personnes cachées dans la pénombre, dont un nain, ne manquerait pas de rappeler aux « gardes » arrivant quel genre de groupe ils recherchaient. Et ils venaient dans leur direction, qui plus est.

Il fallait faire vite. Vogan indiqua aux deux femmes de se reculer derrière les caisses, et d’essayer de rester le plus silencieuses possible. Le nain jaillit ensuite de sa cachette, réfrénant une puissante envie de hurler. Il n’aurait fait qu’alerter les patrouilles environnantes. Profitant de l’effet de surprise ainsi créé, il frappa un des quatre hommes au tibia avec violence, à l’aide du plat de sa hache. L’homme s’écroula, se tenant la jambe fermement, une grimace de douleur peinte sur le visage.
Les trois autres, à présent conscients qu’ils étaient attaqués, sortirent leurs armes. Deux sabres usés et un vieux pistolet à poudre. Le nain déglutit. Celui-là était dangereux. Une première balle fusa, au moment même où Vogan commençait à éloigner l’action de ses deux compagnes. Il n’avait pas vu si elles avaient obéi à ses ordres, mais mieux valait ne pas les impliquer davantage dans cette histoire.
Le tireur visa de nouveau le nain, poussant un soupir rageur, et refit feu. Les deux autres foncèrent également sur le nain, leurs lames levées vers le ciel. Vogan n’eut pas grand mal à parer les deux assauts, mais évita de peu une troisième balle. Le jeune au pistolet n’avait pas une maîtrise parfaite de son arme. Vogan en profita pour foncer sur lui, alors que les deux autres assaillants reprenaient une position de combat, après avoir été déviés. Visiblement paniqué, le tireur commença à trembler : il avait espéré que ses trois amis auraient pu empêcher d’éventuels opposants de s’approcher trop près de lui.
Le nain fit bondir sa hache entre ses mains et frappa le pistolet avec toute la force qu’il pouvait mettre. L’arme se fendit, presque entièrement coupée en deux, et tomba au sol, tandis que son propriétaire laissa s’échapper un petit gémissement terrifié. Vogan plongea son regard dans le sien, comme pour lui signifier qu’il était temps de partir. Désarmé, le jeune se releva et prit aussitôt la poudre d’escampette, probablement avertir d’autres patrouilles.
Il fallait faire vite. Le premier des trois jeunes, que Vogan avait attaqué, s’était relevé et boitillait légèrement. Il avait une épée courte, impeccable. Mais de mauvaise manufacture quand même. Ses deux compagnons, encore aptes à courir, chargèrent une nouvelle fois Vogan. Le nain se mit sur la défensive, et se prépara. Avec le manche de sa hache, il frappa la cheville du premier homme avec force, le faisant tomber à son tour. Laissant son mouvement se prolonger, il asséna également un coup au deuxième homme au niveau du genou. Le nain en avait assez. Il bouscula le deuxième, déséquilibré par le coup reçu au genou, le faisant tomber à la renverse puis assomma l’autre, affalé sur le sol, avec le pommeau de sa hache. Il entendit un râle de douleur s’étouffer dans la brume de l’inconscience, accompagné par un petit bruit sec indiquant que le menton de sa cible avait frappé le sol de pierre assez fortement. Il s’approcha ensuite de son deuxième assaillant, sous le regard hésitant du dernier homme armé encore présent. Son état l’empêchait de se ruer sur le nain sans en subir les conséquences. Ce fut avec un regard horrifié qu’il vit le nain poser le tranchant de sa hache sur la gorge de son ami. Plus en tant qu’avertissement qu’en tant qu’attaque mortelle, d’ailleurs.

Vogan fixa le garde qu’il avait en face de lui. Il appuyait très légèrement son arme contre sa gorge. Une petite pression en plus, et son opposant était coupé en deux. Il entendit avec satisfaction le dernier jeune détaler derrière lui. Las, il releva son arme et s’approcha de celui qu’il venait d’assommer. Il respirait encore, mais saignait beaucoup. « Pas mortel. » se dit le nain. Il avait simplement perdu quelques dents et s’en remettrait.
Le nain reporta son attention vers les deux femmes, et leur lança, avec un ton amusé :

- Je crois que ça va être plus compliqué que prévu.
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeDim 4 Sep - 21:15

La prêtresse prit le sac de denrées dans une main, puis prit son bâton portant le sac de voyage de l'autre avant de suivre la Bestiaire-louve et le nain.

- Que les dieux vous protègent.

La femme inclina la tête envers tous les clients et le patron, puis sortit à son tour. Échappant un soupir après que le nain referma la porte, elle trottina silencieusement en direction de la louve, sans pourtant vraiment se cacher ou se presser, même si elle était plus rapide que le nain. Rien ne servait de courir, surtout dans une ruelle sombre en tenant deux sacs, même légers. La femme arriva à distance d'Akiko et s'arrêta au signe de son bras. Le trio écouta silencieusement la conversation. Une mise à prix, hein? Et cette histoire de trésor ... La prêtresse prit un air pensif et un regard vide pour des raisons personnelles et décida de rapidement rejeter ses pensées pour plus tard. La brunette ne vit pas vraiment le groupe, mais la fin de la discussion et les bruits de pas montraient que le groupe se séparait. Akiko assomma un jeunot qui s'était approché, seul; Il en paya donc les frais de cette imprudence.

- Au vu de la situation, en retirer quelques uns de cette partie de cache-cache ne me semble pas du luxe, ça en devient fatiguant. J'espère juste qu'ils auront pas eu la bonne idée de surveiller les portes en nombres.

Anne hocha la tête simplement. Une voix inconnue se fit entendre, se plaignant tout en plaisantant. Des rires et des étouffements. Un autre groupe était présent, non loin d'eux. Le nain décida de passer devant tout en forçant les femmes à se cacher. Si elle n'avait pas été forcée, la prêtresse n'aurait jamais accepté, mais l'heure n'était pas à se rebeller, mais à faire confiance. « Espérons seulement qu'il sache ce qu'il fait » fut la première pensée de la jeune femme, rejoignant la louve derrière des caisses. Des bruits de fer. Un coup de feu. Peur. Un deuxième. Toujours des coups et des cries de douleurs. Le nain est donc toujours en vie malgré les coups de feu. Soulagement. Encore quelques cries de douleur, puis la prêtresse vit un jeune s'échapper, puis plus rien, plus un bruit si on excluait les gémissements de douleurs des mercenaires à terre, souffrant. La prêtresse sortit de son trou avec la louve, regardant le résultat de tous ses bruits.

- Je crois que ça va être plus compliqué que prévu. Dit-il d'un air amusé.

Elle s'approcha du nain avec un regard un peu noir le fixant, lui montrant clairement son mécontentement. Elle parla d'une voix sèche :

« Je ne veux plus d'action de ce genre en solitaire, je veux bien me battre, alors s'il vous plaît, ne décidait pas seul. Je ne veux pas perdre de compagnon parce qu'il a décidé de se battre seul alors qu'il aurait pu mourir à cause d'un imprévu, comme une arme à poudre par exemple. Quoiqu'il en soit je ... »

- Ils sont là!

Forcément ... les coups de feu précédent avaient dû alerter les mercenaires les plus proches. Bon sang, rien allait comme prévue cette soirée, si on excluait le bain de plus tôt bien évidemment; Même une journée de marche, tranquille mais épuisante, était préférable à ça. L'action, elle aimait ça, mais là, c'était un poil trop énervant. La prêtresse tourna vivement la tête regardant deux mercenaires lui fonçaient dessus, épée en l'air, poussant des cries. La femme détacha rapidement son sac de voyage du bâton et tourna sur elle-même avant de pointer son bâton vers les deux oisillons. Une lumière blanche jaillit du spectre et explosa, propulsant à une vitesse folle les deux mercenaires qui volaient à présent bien loin jusqu'à percuter un autre jeunot, qui poussa bien évidemment un cri de douleur aux contacts de ses confrères, au bout de la ruelle. Cette poussée de magie fit un vent violent dans celle-ci, soulevant les larges vêtements et les cheveux de la prêtresse comme si elle se trouvait face à une tempête, des plumes tombèrent aussi mystérieusement sur le sol, puis disparurent tout aussi étrangement qu'elles étaient apparues. Elle garda son air sérieux et ses yeux en direction du bout de la ruelle où se trouvait un archer qui décochait sa flèche à l'instant. La jeune magicienne tendit sa main devant elle après avoir lâcher le sac de denrées et la flèche tomba à terre, impuissante, comme si elle avait été bloqué par un mur. Comme? Non. Un mur était bien présent, en face de la jeune prêtresse, en forme de gros rectangle bouchant l'allée, il avait la transparence et les reflets d'une bulle dans la nuit, similaire à une vitre, mais apparemment, vue de l'extérieure, la scène prouva que cette 'bulle' était aussi résistante que du métal.

« Quoiqu'il en soit, je suis vraiment énervée et je suggère de partir d'ici au plus vite, je commence à me lasser de cette situation. »

La prêtresse garda un air calme tout en montrant une petit once d'énervement dans ses mots. Elle tendit son bâton vers son sac tout en gardant sa main en direction du mur protecteur. Elle demanda d'un air moins désagréable à ses compagnons de fuite.

« Prenez ce sac et allons-nous en rapidement, je protège vos arrières. »

Les sacs étaient des fardeaux mais ils étaient trop vitales pour les laisser. Il fallait donc les prendre coûte que coûte. La magicienne prit son sac de voyage dans la main qui tenait son bâton puis tint le bouclier le temps que le nain et la louve partirent. Elle coupa l'énergie de la protection et se faufila à son tour dans la ruelle, mais se colla au mur directement. Elle avait vu que le pseudo-mercenaire archer s'était avancer seul dans la ruelle; La prêtresse décida de lui faire une petit surprise et de punir son imprudence. Elle fit signe à Vogan et Akiko de continuer encore un peu tout en changeant le sac de main. L'archer fit son apparition et vit la prêtresse, tendant son bâton vers lui.

« Surprise. » Sortit-elle avec un sourire aux lèvres.

- Et mer... Commença à échapper l'archer.

Il vola dans la ruelle opposée d'où était arrivé le trio et s'écrasa sur les caisses qui avait servir de cachette plus tôt. La jeune brunette magicienne rejoignit rapidement le duo plus loin après s'être assuré qu'il ne se relèverait pas de si tôt. En même temps, les fesses dans une caisses et les jambes en l'air, difficile de se relever rapidement. Elle repassa le sac à sa main possédant le bâton; Ne savait-on jamais, sa main pourrait servir à créer un bouclier instantané, mieux valait la laisser libre. Une fois les avoir rejoint, elle lança d'une voix discrète, tout en surveillant leurs arrières.

« Allons-y, sortons de ce trou. »
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeMer 7 Sep - 21:18

A peine la louve eut elle finit de « camoufler » le corps inconscient derrière les caisses qu'a nouveau, un de ces jeunes voyous se dirigeait vers eux, à la recherche justement de son compagnon qui venait malgré lui d'entrer au pays des rêves. Cette fois, le trio avait remarqué ce fait en même temps, et le nain fut plus réactif, ou plus impulsif, que les deux femmes, leurs indiquant de se reculer avant de se ruer au combat, ce qu'elle fit à contre cœur, l'obscurité masquant les émotions de son visage. Frustration mêlé au reproche, puis une certaine pitié pour les jeunes inconscient aux premiers signes du combat et le bruit sourd du plat d'une lame qui frappe un corps, suivit rapidement de surprise et d'inquiétude au son d'une arme a poudre... Inquiétude légèrement apaisé au fracas des armes, signes que le nain était indemne. Mais pour ce qui était de la discrétion, c'était difficile de faire pire, ramenant l'expression de reproche à son visage. Elle aurait préféré s'avancer d'avantage des portes avant de se lancer dans un assaut frontal, ou même totalement éviter cette solution si possible. Maintenant, ils allaient avoir la quasi totalité de ces troupes improvisé après eux, et ils pourraient s'estimer heureux si ils arrivaient à sortir de cette ville sans dommages.

Le combat pris fin avec un jeune apeuré s'enfuyant sans demander son reste et un nain triomphant, fier de lui.

- Je crois que ça va être plus compliqué que prévu.


Son air amusé était la goutte de trop, et elle s'apprêtait a lui expliquer sa façon de penser avant que Anne ne la coupe, reprochant fermement au nain ses actions, et avec raison. Et il est sur que la situation allais être bien plus compliqué maintenant. Ils auraient tout aussi bien put passer par la rue principale et foncer directement vers les portes tout en se débarrassant de ceux voulant les retenir, cela aurait été tous aussi discret. Et ce qui devait arriver arriva, Anne se trouvant coupée dans son élan par un cri. Ils étaient repéré. Le contraire aurait même été étonnant. Le groupe se précipita sur eux aussitôt après avoir alerter les autres, donnant finalement une occasion à la prêtresse de montrer ses talents, renvoyant avec une facilité déconcertante les deux jeunes de l'autre coté de la rue à l'aide d'une sorte de poussée magique... des plus efficaces dans tout les cas, parant simplement une flèche d'une main. Ou plutôt, à l'aide du « mur » qu'elle venait de créer d'une main.

- Quoiqu'il en soit, je suis vraiment énervée et je suggère de partir d'ici au plus vite, je commence à me lasser de cette situation.

Sur ce plan là, les deux femmes étaient en parfait accord, et sortir au plus tôt de cette souricière qu'était devenu la ville devenait une vrai priorité.

- Prenez ce sac et allons-nous en rapidement, je protège vos arrières.

Certes, dans leur situation, même si ça pouvait se montrer encombrant, garder les provisions était vital, ils en auraient grand besoin un peu plus tard. La louve laissa le nain le prendre, prenant les devants rapidement, suivit de près par Vogan, puis Anne qui les rejoint après avoir envoyé rejoindre un jeune archer son camarade endormi dans les caisses, de l'autre coté. Au moins, ils ne seraient pas suivit immédiatement, mais les bruits de courses des brigand à leur recherche, très dispersé un peu plus tôt, se rapprochaient tous dans leurs directions, et si les portes ne se trouvaient plus si loin que ça, les atteindre ne se ferrais pas sans accrocs. Ce qui fut le cas bien assez vite, la sortie de la ruelle donnant directement sur un groupe de trois jeunes armés, alertant aussitôt leurs compagnons avant de se jeter sur eux. Akiko évita tant bien que mal l'assaut du premier, armé d'une épée longue, faute au manque d'espace tant que ses vêtements, pas des plus adapté à ce genre de situation et aux habitudes de la louve. Elle ne prêta pas attention au premier opposant qui se retrouvait maintenant dans son dos, mais aussi, pour son malheur, face à un nain déchainé et une prêtresse hors norme. L'épée courte du second ne fendit que l'air avant que son porteur ne se retrouve la respiration coupé par un violent coup de genou monté jusqu'à ses côtes dans un léger saut de la part de la louve, qui se jeta sur le troisième, tellement paniqué qu'il n'arrivait pas à encocher sa flèche sur la corde de son arc, aussitôt le contact entre le sol et ses pieds retrouvé, l'amenant bien vite au sol, une main sur sa gorge, ses griffes commençant à marquer sa peau.
Au point où ils en étaient, qu'elle dissimule ses origines bestiaires ou non changeait pas grand chose, surtout que sa robe maintenant fendues par l'épée un peu plus tôt laissait sa queue onduler librement à l'air. Elle retint l'envie de serrer un peu plus ses griffes sur la gorge du malheureux, complètement tétanisé, se contentant finalement de l'assommer, sifflant entre ses dents.

-Comme vous dites, cette situation devient vraiment lassante. Mieux vaut se dépêcher.

Les minutes qui suivirent furent une répétions presque agaçante de ces situations, parvenant difficilement a parvenir au bout d'une rue ou ruelle sans à a voir, au préalable, à se débarrasser d'un ou deux apprentis aventuriers. Au moins, ils auront eu un avant-goût de ce que peut réserver une « vrai » aventure.

Finalement, Akiko fit signe a ses deux compagnons de s'arrêter. La petite rue où ils se trouvaient donnait maintenant sur la petite place au devant des portes de la ville, ce qui était une bonne nouvelle. A mauvaise était le bruit de plusieurs personnes, facilement une dizaine, difficile à dire. En tout cas, le ton semblait monter entre eux et un « survivant » qui avait réussi à les rejoindre.

-Ils sont pas normaux je te dis, Ruffiand ! Le ton de sa voix laissait clairement paraître sa peur. En plus, il y a une femme qui les accompagne avec une queue et des oreilles étranges, impossible qu'elle soit humaine !

-Arrête de dire des conneries et ramenez les moi !

Elle ne savait pas trop si elle devait être amusée de faire si peur à ces jeunes idiots, ou être vexée. Ses oreille n'avaient rien d'étranges, et encore moins sa queue, bien au contraire. Mais loin de ces considérations, le fait d'avoir tant de monde au même endroit posait un vrai problème. Même inexpérimentés, être assaillit par autant de monde à la fois risquait d devenir très dangereux.

-Je crains que vous n'aimiez pas trop ce que je vous propose.

Un simple murmure destiné à Vogan, et surtout, à Anne, alors que la louve regardait vivement de droite à gauche, jaugeant les distances, continuant sur la même intonation.

-je vais détourner leur attention. Profitez-en pour « ouvrir » le passage, je vous rejoindrais rapidement.

Elle ne leurs laissa guère le temps de donner leurs avis, s'accroupissant un instant pour prendre son élan, sautant sur une pile de caisse, avant de bondir vers le mur opposé, prenant appui sur le rebord d'une fenêtre pour finir de se hisser sur les toits dans un dernier bond. Elle pouvait clairement entendre la prêtresse râler à demi-voix contre son action, mais c'était probablement la meilleure solution, au moins la plus sure. Et puis, ce n'était pas quelques jeunes adultes sans vrai expérience du combat qui allaient vraiment la gêner, si elle ne devait s'occuper que d'elle même, surtout qu'elle ne cherchait pas le combat direct. Elle retira sa robe, désormais inutilisable, ne gardant qu'un simple vêtement court en peaux laissant respirer pleinement sa queue, avant de pousser un long hurlement, digne des loups avec lesquels elle partageait tant de caractéristiques, alors que la lune se décidait d'arrêter un moment sa valse avec les nuages, offrant une lumière faible, mais constante.
Le résultat ne se fit pas attendre, et fût encore meilleur qu'elle ne l'espérait. Non seulement, elle venait, en quelques secondes, de gagner leurs pleine attention, mais certains attendirent peu avant de se retourner pour partir sans demander leur reste, abandonnant leurs armes dans leur fuite.

-Qu'est-ce que.. Restez là. Débarrassez moi de ce... cette... cette bestiaire !


Au moins un qui avait un minimum de connaissance sur le monde en dehors des murs de cette ville. Dans la confusion régnant au sein du groupe, elle eu le temps de descendre dans une ruelle voisine à celle d'où elle venait avant que ceux assez braves ne se décide à se lancer à sa poursuite, cherchant à se donner du courage en criant à plein poumon. Maintenant, il lui restait à les faire courir tout en les évitant, s'amusant à faire un maximum de bruit pour ne pas les perdre et qu'ils se découragent trop vite non plus. Le temps qu'ils comprennent que ce n'était qu'une simple diversion, Anne et Vogan devraient avoir réussi à forcer le passage, et elle n'aurait plus qu'à les rejoindre en dehors de la ville.


[HRP] : Un simple color=darkgreen pour le fil Ruffiand, je pense que tu voudras le corriger, Vogan, et je sais plus si une couleur lui avait déjà été attribuée [/HRP]
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeJeu 8 Sep - 23:11

La suite des évènements s’enchaina très vite. Anne envoya voler d’autre mercenaires, décidés à arrêter le trio infernal, grâce à une sorte de magie. Vogan fit la moue : il n’était pas fan de ce genre de procédé. Il préférait le contact dur et froid d’une lame métallique, et il adorait par-dessus tout le fracas violent de deux armes s’entrechoquant, dans la plus pure tradition du combat. Il suivit Akiko, tout en s’emparant du sac de vivres. Encore un poids en plus.

Le trajet jusqu’à la place qui s’ouvrait sur les portes de la ville fut plus ou moins mouvementé. Le combat qu’avait mené Vogan avait attiré d’autres gardes. Des petits groupes de jeunes, sommairement armés, se présentaient les uns après les autres aux devants des trois compères, et se retrouvaient souvent propulsés dans les airs. Anne et Akiko, bien que femmes, savaient se battre. Elles frappaient avec une certaine grâce que Vogan admirait. Un moment en particulier le laissa rêveur, et lui prêta matière à réflexion concernant son style de combat : Akiko évita l’assaut d’un pseudo-combattant en exécutant une rotation du bassin qui aurait ravi n’importe quel homme, en d’autres circonstances. Emporté par son élan, l’assaillant s’était retrouvé face au nain, qui l’avait cueilli avec le plat de sa hache en plein visage. La force brute n’était pas la seule façon de faire.
Une fois arrivés devant la place, le groupe se sépara en deux : Akiko se proposa pour distraire le gros du corps armé qui entourait le fils Ruffiand, en passant par les toits. Une nouvelle fois, Vogan désapprouva silencieusement cette méthode, mais il valait mieux se faire discret. Se battre était un devoir, en tant que nain, ce qui n’empêchait pas l’utilisation du cerveau. Si Vogan et Anne surgissaient de nulle part maintenant, les hommes lancés aux trousses de la bestiaire virevoltant dans les hauteurs de la ville feraient demi-tour. La stratégie de diversion était connue de tous, depuis toujours, et même des abrutis finis comme Ruffiand et sa bande comprendraient, inutile de se leurrer.

Lorsque les éclats de voix furent suffisamment loin au goût de Vogan, ce dernier s’avança en dehors des ombres. Il suggéra à demi-mot à la prêtresse de se répartir les tâches. Il voulait s’occuper de Ruffiand, et peut-être se faire pardonner son mode de vie légèrement brusque.

- Dame Anne, je suis conscient d’avoir agi un peu témérairement depuis que nous sommes dans cette situation - ce qui est aussi de ma faute. J’aimerais néanmoins me racheter et, même si je sais que casser le nez de cet abruti de Ruffiand ne pardonnera pas mes torts, j’aimerais m’entretenir avec lui. Je voulais donc savoir si vous auriez l’amabilité d’occuper les quelques sacripants qui sont restés auprès de leur chef, pendant que je fais ce que j’ai à faire avec Ruffiand.

Vogan espérait que son amie accepte, ce qu’elle fit. Il n’en attendait pas moins de la femme, et n’hésita pas une seule seconde en fusant droit sur le petit groupe amassé autour de Ruffiand. Ses soldats foncèrent en premier, mais Vogan n’eut pas le temps de s’en préoccuper. Anne avait déjà pris le relai en les désarmant d’un mouvement de la main. Le nain adressa un sourire en coin à la prêtresse tout en poursuivant sa course sur Ruffiand. Le chef de la bande avait sorti une épée étrange. Elle semblait avoir deux côtés tranchants.

- On se retrouve enfin, sale trouillard ! Même si tu as encore besoin de femmes pour te couvrir ! rugit le jeune homme en brandissant son arme devant lui.
- Apprends à te battre sans une armée derrière toi avant de venir critiquer les autres, répliqua simplement le nain en sortant à son tour sa hache.

Il s’immobilisa à quelques pas de Ruffiand et l’observa calmement. Le jeune homme transpirait l’arrogance. Une épée à double tranchant était une arme peu commune, considérée comme dangereuse pour l’utilisateur. Même bien maîtrisée, ce genre d’armes pouvait très vite se retourner contre son manieur, suite à une parade hasardeuse, ou tout simplement à une chute ou un faux mouvement. Ruffiand semblait néanmoins fier de lui, comme si l’épée était légendaire. Ce n’était qu’un bout de métal, après tout.
Le premier choc confirma Vogan dans ses impressions. La fougue du jeune homme s’était traduite par un assaut frontal, uniquement centré sur la puissance du coup. Si Akiko ou Anne avaient fait face à l’homme, l’attaque aurait été évitée, et la contrattaque dévastatrice. Mais Vogan n’était pas de ceux-là. Il para le coup avec une simplicité presque déconcertante. « Il ne mise quand même pas tout sur sa force brute ? Il est encore plus faible que la majorité des femmes de la ville… ». Voyant son attaque si facilement stoppée, Ruffiand recula un peu. Le nain attendait la suite des évènements. Il ne fallait pas confondre vitesse et précipitation.

- Tu… tu crois m’impressionner ? Ton arme est juste plus grosse que la mienne ! Espèce de lâche ! beugla Ruffiand.

Vogan soupira. Ce jeune présomptueux n’avait pas compris qu’une rapière pouvait défaire une lance, pour peu qu’elle soit bien maniée. Alors que Ruffiand levait une seconde fois son arme, Vogan asséna un coup horizontal au jeune homme. La lame de la hache percuta de plein fouet l’épée de son opposant, qui alla s’échouer quelques mètres plus loin. Ruffiand gémit. Il commençait à avoir peur. Le nain se rapprochait lentement. Il voulait savourer l’expression terrorisée qui se dessinait petit à petit sur le visage de Ruffiand. Un petit côté sadique qu’il dévoilait de temps à autre, sans vraiment y prêter attention. On éprouvait du plaisir dans ce genre de circonstances, quand on était plus puissant qu’un autre et que tout le monde le savait. Ça gonflait l’ego, ça nous rendait important, pour de vrai.
Vogan empoigna le col du jeune homme.

- Alors, on arrête les enfantillages maintenant, et on commence pour de vrai ? demanda-t-il, amusé.
- Si mon père était encore en âge de se battre… tu serais en train de prier pour qu’on te laisse la vie sauve ! s’exclama Ruffiand, tout en essayant de se libérer de la poigne du nain.

La scène aurait pu paraître comique. Dressé sur la pointe des pieds, Vogan avait le poing fermé sur le vêtement de Ruffiand, un peu en-dessous du niveau de son cou. Et il conservait une étreinte serrée, de laquelle le jeune voyou ne parvenait pas à se dégager.

- Je… Lâche-moi ! ordonna Ruffiand. Ça serait trop honteux pour moi de faire ça… mon père est armurier !

Vogan jeta un regard intrigué à Ruffiand. Le jeune homme semblait au bord de la crise de nerfs. Est-ce qu’il se sentait en danger de mort ? Ou bien est-ce qu’il avait juste peur de la réaction de ses partisans une fois le combat terminé ? Tout le monde se moquerait du prétendu « chef de la ville ». Il avait été défait en une ou deux passes d’armes, tout simplement.
Alors qu’il s’interrogeait encore, une caisse vint frapper violemment le dos du nain. Lâchant Ruffiand, il essaya de se protéger d’un étal de fruits entier qui s’envolait dans sa direction. Le meuble de bois le percuta de plein fouet, le faisant rouler au sol. Ruffiand était aux anges. Il faisait voler ses mains dans les airs. Vogan sentit un coup de vent particulièrement puissant lui passer au travers de la barbe. Moins d’une seconde plus tard, un nouveau projectile fonçait sur lui.

- De la magie ? s’étonna Vogan.

Il parvint à se redresser et à éviter la caisse qui s’apprêtait à le terrasser, puis son regard se porta automatiquement sur Ruffiand. Vogan pouvait comprendre que le fils avait peur de décevoir son père en optant pour le chemin opposé à celui de son géniteur. L’un était armurier, l’autre initié à la magie. De toute évidence, il était encore néophyte en la matière. Manque de pratique, ou tout simplement débuts laborieux dans le monde magique ? Quoiqu’il en soit, les attaques de Ruffiand étaient certes bien localisées mais manquaient de fluidité. Il faillit émettre un avis totalement différent lorsqu’il vit deux caisses décoller dans sa direction. Étouffant un hoquet de surprise, le nain eut la chance de voir les deux cubes de bois exploser l’un contre l’autre. Maniement précaire des vents.
Le nain jeta un bref coup d’œil à la prêtresse. La magie était son domaine à elle. Malheureusement, la femme se débattait encore avec les gardes du corps de Ruffiand. Cette seconde d’inattention valut à Vogan un autre coup de caisse en pleine face. Se maintenant debout malgré le choc, le barbu sentit la colère grandir en lui. Il s’empara d’une caisse à son tour et la jeta de toutes ses forces sur son adversaire. Ce dernier, surpris, envoya néanmoins l’objet s’écraser loin de lui. Il regarda les débris d’un air moqueur. Il était trop tard lorsqu’il porta de nouveau son regard sur le nain. Ce dernier s’élançait sur lui, sa hache prête à partir. Dans un accès de peur, Ruffiand joignit ses mains tremblantes avant de les lancer avec force devant lui. Brassant l’air des environs, il commença à ralentir la course du nain, puis tenta de le faire flotter en l’air. Un rictus se dessina sur son visage quand Vogan perdit de la vitesse. Porter ce petit bout de chair couvert d’armes, d’armures et de vivres n’était pas facile, le freiner l’était encore moins.
Alors qu’il s’apprêtait à savourer sa victoire, le jeune Ruffiand constata avec effroi que la hache du nain s’envolait dans sa direction. Il l’évita d’un mouvement instinctif de la tête, relâchant la pression qu’il exerçait sur Vogan. Ce dernier en profita pour lui bondir dessus et le plaquer au sol. Préférant éviter tout revirement de situation, il frappa violemment Ruffiand en plein nez. Le jeune perdit conscience.

Anne s’approcha de Vogan, encore sur le corps inanimé de Ruffiand Elle en avait aussi terminé avec son combat. Elle avait dû en avoir assez, et avait dû utiliser sa magie aussi pour se défaire des mercenaires plus rapidement. Peut-être avait-elle été inquiétée par Vogan. Le nain n’avait en tout cas rien vu de son combat.

- J’aurais dû vous laisser vous occuper de ce combat aussi, Dame Anne, comme plus tôt dans la journée, souffla Vogan, épuisé.

Des bruits de pas en grand nombre retentirent soudain dans leur dos. Un groupe important de gardes venait d’arriver, alertés par les échos des combats. D’un même mouvement, ils bandèrent tous des arcs munis de flèches. Les yeux du nain s’écarquillèrent. « Bon sang… ». Alors que les pointes dangereuses s’approchaient des deux amis, elles furent comme… stoppées en plein vol. Fichées dans un mur invisible. Vogan se releva rapidement, récupéra sa hache, et se mit à courir, suivi par Anne. La magie avait beau être un style de combat qu’il n’appréciait pas, elle était décidément bien pratique.
Les flèches rendues inutiles par les pouvoirs de la prêtresse, le duo se retrouva vite à l’extérieur de la ville, avant de se diriger vers un endroit moins exposé aux attaques des archers. Très vite, ces derniers reculèrent. Ils n’avaient sans doute pas envie de battre la campagne nocturne pour retrouver deux ou trois fauteurs de trouble qui ne reviendraient certainement pas de sitôt dans la ville. Vogan jubila.
Il restait néanmoins à attendre Akiko.
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MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeVen 9 Sep - 19:54

La prêtresse arriva à la hauteur de ses compagnons en soufflant d'épuisement après s'être assurée brièvement que personne ne les suivait. Il eut un petit silence après l'ordre de Ruffiand. La louve proposa, ou plutôt décida d'agir en solo, laissant la prêtresse râler à mi-voix dans le vide. Un hurlement gracieux de loup se fit entendre et la jeune magicienne lâcha un soupire, se laissant vaincu, ou lassée par le comportement égoïste d'Akiko.

- Dame Anne, je suis conscient d’avoir agi un peu témérairement depuis que nous sommes dans cette situation - ce qui est aussi de ma faute. J’aimerais néanmoins me racheter et, même si je sais que casser le nez de cet abruti de Ruffiand ne pardonnera pas mes torts, j’aimerais m’entretenir avec lui. Je voulais donc savoir si vous auriez l’amabilité d’occuper les quelques sacripants qui sont restés auprès de leur chef, pendant que je fais ce que j’ai à faire avec Ruffiand.

Elle poussa un nouveau soupire, mais qui se finit par un sourire et un regard confiant envers le nain. Il sourit en retour. Ils sortirent de leur cachette se précipitèrent vers le groupe. Anne dévia les armes des trois mercenaires, le premier à coup de poussé de magie qui dévia la première épée, le second avec un petit mur protecteur bien placé dans la trajectoire de l'attaque et le dernier d'une simple esquive et d'un coup de pied dans les hanches. La prêtresse regarda le nain dans un échange de sourire en coin puis fit volte-face, faisant maintenant face aux trois mercenaires. Une lance et deux épées. Avec la magie et sans surprise ou imprévu, ce combat devrait être assez simple, mais il ne fallait pas se sur-estimé. Elle décrocha tranquillement son sac de voyage du sceptre et le jeta sur le côté puis fixa le trio qui peinaient à se décider à attaquer. Les deux qui semblaient épéistes se mirent plus à l'écart de celui à la lance, non pour lui laisser la place, mais pour encercler la femme. Après un petit moment, un premier épéiste se décida à attaquer la femme avec un simple coup vertical qu'elle para avec son bâton en l'air puis mit un coup de pied dans le ventre de son adversaire, le faisant reculer. Elle reporta vivement son regard vers le deuxième épéiste qui tenta un coup diagonale dans le dos de la prêtresse. Elle créa un petit bouclier de protection dans sa main libre et l'utilisa pour parer la lame puis essaya de mettre un coup de bâton dans la tête du mercenaire. Il esquiva en baissant sa tête et s'avança, percutant la prêtresse d'un coup d'épaule mal calculé et donc peu puissant, la faisant simplement reculer de quelques pas. Le lancier attaqua à son tour avec un coup d'estoc. Elle esquiva de deux pas rapide sur la droite tout en utilisant le manche du bâton pour dévier l'arme. Le premier épéiste revint à la charge; La prêtresse se retourna vivement et planta son bâton dans le bide du mercenaire et ajouta un surplus de poussée de magie, le projetant donc contre le mur plus loin. Le mercenaire retomba au sol, échappant un grand cri de douleur à cause du choc. La femme aux yeux rubis sourit puis regarda le duo composés de deux mercenaires encore debout. Ils semblaient ... perplexes, comme s'ils avaient oubliés un petit détail.

« Un problème les garçons ? » Demanda la jolie magicienne d'un air amusé, se redressant.

Le duo se regarda et lâcha un « Ah ouais ... » en même temps, puis resta silencieux en moment puis prit la parole.

- On fait quoi du coup ? Demande le lancier.
- Bah, on se bat, on est obligé de toute façon, sinon Ruf' va nous sauter dessus. Répondit l'épéiste.
- Ouais … C'pas faux ...

« Je suis là et je vous entend hein ... » leur fit remarquer la prêtresse, clignant des yeux deux fois.

Un vent se leva mystérieusement sous les pieds de la prêtresse, elle baissa la tête pour voir de quoi il en retournait.

- Écoutez, on veut seule- ... Commença le lancier.

La prêtresse leva le regard et prit un air surpris, pointant du doigt l'objet non identifié derrière le lancier.

« Wowowowowo! » S'esclaffa-t-elle avant de plonger sur le côté tout en reculant un pied par réflexe.

Un étal de fruits « volant » percuta la tête du lancier de plein fouet dans l'arrière du crâne et le coucha aussitôt au sol, gémissant à son tour de douleur. La prêtresse grimaça à la vue du pauvre lancier, comprenant sa douleur. Elle se retint de rire aussi, mais ce n'est qu'un détail. Au fait, pourquoi un étal volait? La jeune femme tourna la tête vers le combat du nain et vit Ruffiand, les deux mains devant lui, contrôlant des caisses avec la force du vent. Ruffiand? Un magicien? Étrange, mais apparemment vrai. Il fallait donc qu'elle finisse son pseudo-combat – qui s'était arrêté depuis un moment déjà – pour venir en aide à Vogan à cause cet imprévu; Sûrement pas bien méchant vu le gabarie de Ruffiand. Elle regarda le premier l'épéiste et le lancier, qui n'avaient pas l'air de vouloir se relevaient, puis porta ses yeux rubis sur le dernier porteur d'épée en se relevant avant de pointer son bâton vers lui. Il semblait réfléchir un instant puis fit quelques pas d'espion « discret » sur le côté, son regard fixant la prêtresse. Probablement voulait-il s'éclipser en utilisant l'humour, mais il tourna la tête autre part puis partit en courant dans une ruelle. Avait-il vu quelque chose d'étrange? D'inquiétant? Un signal? Ces questions apparurent indirectement sur le visage interrogatif de la jeune femme qui se redressa calmement et regarda la où il regardait. Elle porta le regard sur le nain qui mit un bon coup de poing dans la bouille du Ruf'. Le vainqueur était donc le nain malgré que Ruffiand soit magicien. Cela n'étonnait pas vraiment la prêtresse, même si elle ne nia pas qu'elle avait été un brin inquiète. Elle attrapa et attacha son sac de voyage au scpetre, puis prit le sac des denrées qui avait été posé d'une main, puis alla à la rencontre de Dugan.

- J’aurais dû vous laisser vous occuper de ce combat aussi, Dame Anne, comme plus tôt dans la journée, souffla Vogan, épuisé.

Un grande nombre de pas résonnèrent dans le dos de la femme qui se retourna et vit de nombreux archers qui bandaient déjà leur arcs.

« Oula. » Échappa t-elle au vu de l'embuscade, avant de lâcher rapidement le sac de denrée.

La prêtresse apporta rapidement la main à son cœur et récita une courte incantation les yeux fermés. Elle ouvrit les yeux à nouveau et tendit sa main d'un geste rapide sur le côté. Un mur arrondi enveloppa les deux compagnons, leur offrant un espace protégé où la base du cercle était le sceptre d'Anne. La pluie de flèches impuissantes se plantèrent aux contacts de la bulle protectrice, puis tombèrent par la suite comme des insectes morts.

« Allons-y, sortons. » Dit-elle doucement en prenant le sac de denrée une nouvelle fois.

Le duo se retrouva rapidement à l'extérieur et se glissa dans un endroit non-visible des portes de la ville. Et c'est avec satisfaction qu'Anne ne vit aucune âme de mercenaire sortir de la ville. Elle s'assit lourdement sur l'herbe en soupirant, morte de fatigue; L'utilisation des boucliers était fatiguant et la faim prenait vraiment le dessus. Elle failli s'endormir d'ailleurs, mais le nain la réveilla pour la prévenir qu'il voyait Akiko sortir de la ville. D'un geste somnolant, elle serra son bâton, le leva et une lumière jaillit de celui-ci, montrant à la louve qu'ils l'attendaient plus loin. La prêtresse se leva péniblement puis marcha en direction de la rivière où elle était avant de venir dans la ville.

« Venez, je vous amène à la rivière. Nous dormirons là-bas. » Dit-elle d'une voix somnolente, dans les vapes.

Ses compagnons s'inquiétèrent de son comportement dont elle répondit vaguement que c'était à cause des boucliers protecteurs et de la faim qui l'épuisé. Arrivé là-bas, bercée par le son de la rivière qui coule, la prêtresse alluma une douce lumière avec son sceptre. Inutile d'aller chercher du bois et quelconques matériaux pour faire un feu, la prêtresse était épuisée et il était tard -donc sombre-; Elle n'avait donc pas envie de s'ennuyer à la collecte, et probablement ses compagnons non plus. La fatigue s'était diminuée, signifiant à la jolie femme qu'elle passa dans un mode qu'elle appelait "automatique" : Le stade de l'après-fatigue en quelques sortes. Elle soupira un grand coup, lassée de sa soirée, puis enleva ses chaussures avant de les plonger dans la rivière après s'être assise au bord de celle-ci. Anne attrapa le sac de denrée puis prit deux pommes rouges. Elle croqua dans la première à pleine dent et la savoura pleinement avant de s'allonger dans l'herbe dans un soupir de satisfaction, les pieds barbotant dans la rivière.
Akiko Tesa
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Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Empty
MessageSujet: Re: Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Cela aurais pu être une journée si paisible ... [pv Vogan et Anne ] Icon_minitimeDim 18 Sep - 22:16

La tentative de diversion était une vrai réussite, et la louve avais maintenant un groupe de quelques gredins à sa poursuite, autant de monde en moins pour surveiller les portes, et ceux qui étaient rester auprès de leur chef devaient maintenant regretter de ne pas être parti plus tôt alors que Vogan et Anne « s'amusaient » surement à les remettre à leur place, c'est à dire hors de leur chemin. En attendant, elle devait faire attention à les tenir assez éloigner, tout en veillant à sa propre sécurité et d'éviter au mieux les autres groupes encore présents dans les rues, histoire de ne pas être non plus trop débordée. Au final, ce fut une partie du chat et de la sourie, ou la sourie, ou la louve dans le cas présent, s'amusait visiblement a tourner en bourrique ses poursuivants, les laissant se rapprocher d'elle que pour mieux leurs filer entre les doigts, jouant avec brio de son agilité autant pour éviter les quelques coups potentiellement dangereux que pour les distancer au dernier moment d'un bond ou autre acrobaties.

Elle fût cependant alarmé par de nombreux bruits de pas, alourdit par un équipement conséquents, se dirigeant tous vers la sortie de la ville. Des gardes ? Que venaient ils faire ici ? Alors qu'elle craignait que ce ne soit un peu de sa faute, et qu'ils viennent pour vérifier les origines de l' hurlement d'un peu plus tôt, un des jeune profita de son manque d'attention pour lui porter un coup de son épée. Le regard triomphant du jeune homme fit vite place à un instant d'incompréhension et d'étonnement avant que sa vision ne se trouve brouillée par un violent coup de pied qui était monter jusqu'à sa tête. Le coup, mal ajusté de par le manque d'expérience, avait heureusement finis sa course sur le bras de la louve, et surtout sa protection, se contentant finalement de glisser dessus.

La vue d'un de leurs compagnons mis à terre d'un coup de la part d'une bestiaire maintenant agacée, dont les grognements leurs étaient clairement audible, les fit longuement hésiter à s'avancer plus. Elle profita finalement de leur hésitation pour monter d'un bon sur le toit d'un petit établi, s'en servant comme appui pour rejoindre le sommet des habitations. Elle était inquiète quand à la tournure que les évènements allaient prendre aux niveaux des portes, et cette inquiétude gagna sur son envie plus que déraisonnable de donner à ces jeunes voyous une correction qu'ils auraient pourtant mériter, profitant de la hauteur pour rapidement les distancer, ne retournant au sol qu'une fois proche de la sortie. Les gardes étaient effectivement venus sur la place, et s'occupaient plus maintenant de Ruffiand et ses compagnons, la plupart inconscient. Au vu des divers débris de part et autres, soit Vogan et Anne avaient eux plus de difficulté que prévu, soit ils s'en étaient donné à cœur joie dans cette petite explication.... mais cette seconde hypothèse restait peu probable. Elle s'approcha autant que possible en restant a couvert, avant de profiter de la confusion pour se précipiter vers les portes, se hâtant de quitter les murs de la ville, alors qu'elle put entendre le sifflement d'une flèche près d'elle. Une fois dehors cependant, elle couru en direction d'une lumière, certainement Anne, alors que derrière elle, le capitaine des garde déconseillait à ses hommes de la poursuivre alors qu'ils avaient déjà assez de chose à gérer. Si elle décidait de partir, autant la laisser pour le moment.

A peine arrivée auprès de ses compagnons, Anne leur fit prendre la direction de la rivière, visiblement à bout de force, mais esquiva leurs inquiétude en prétextant l'usage de sa magie à répétition et la faim. D'un certain coté, toute ces courses et le manque d'un repas digne de ce nom commençait aussi à se faire sentir chez la louve, et surement aussi chez Vogan qui semblait encore à bout de souffle. Le bruit de la rivière proche sembla du coup comme une douce mélodie à la louve, qui y voyait enfin l'augure d'un peu de repos, et bien que le confort soit bien loin d'égaler celui d'une bonne auberge, ce lieu avait le mérite d'être calme et apaisant... et ne leurs demandait pas la moindre pièce pour profiter de son hospitalité. Après que la prêtresse se soit installée au bord de la rivière, Akiko vint à son tour prendre une pomme du sac de provision, avant d'aller s'installer un peu plus loin, à l'abri du regard de ses compagnons. La pénombre et la fatigue avaient jusqu'à présent empêcher qu'ils ne remarquent l'état dans lequel elle était, et elle préférait qu'ils ne s'inquiète pas... et voulait surtout éviter les sermons auxquels elle aurait surement eu le droit.

S'installant auprès de l'eau, elle retira sa tunique, désormais couverte de petite coupure, et dont une des manches avait pratiquement disparu, pestant brièvement alors qu'elle enlevait la protection de son bras, sur laquelle la trace du passage de l'épée était bien visible... une chance qu'elle l'avait gardé. En attendant, son bras, en plus d'une longue cicatrice, se voyait décoré d'une belle contusion, heureusement sans réelle gravité. Juste un souvenir de cette journée pour le moins mouvementé, même si elle n'en aurait pas besoin pour s'en souvenir. Elle ne s'inquiéta même pas de remettre un autre vêtement ou sa protection, se contentant de se couvrir de sa cape avant de croquer le fruit à pleine dent, savourant un repos bien mérité.
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