Le monde à mes pieds ! [Dena et Uteki]

Ça y est, je suis en route ! Encore haletante de la soudaine audace qui m'avait fait pousser des ailes, et m’avait glissé au bout de mes pieds des bottes de 7 lieux qui me permirent de parcourir la forêt, ma maison... Et finalement de la traverser de part en part, après deux jours marche… Afin d’être le plus rapide possible, je parti avec une simple cape de voyage elfique glissée sur les épaules par-dessus une tenue de voyage en tissus, une besace de vivre qui me permettrait de tenir une semaine en mangeant peu au flan, et un sac à dos contenant une robe bleu pâle, une lyre et du papier je pris la route.

Je marchais au hasard des arbres toujours identiques, puis finalement, je vis au loin la lisière de la forêt, une immense lumière jaunâtre emplit mon champ visuel me forçant à froncer les sourcils. Alors que je passais les derniers arbres encore intact, mes pieds s’enfoncèrent dans la cendre encore omniprésente, vestige de la guerre. Faisant fi de cet endroit tout simplement ignoble, je continuais mon chemin, les larmes aux yeux, regardant les arbres calcinés, et suffoquant à cause des nuages de souffre qui se soulevaient à chacun de mes pas. Et finalement, je vis au loin mon véritable objectif… La liberté, et la plus grande steppe du monde ! J’accélérais la cadence, écoutant le vent sifflant à mes oreilles, criant mon nom dans un cri strident : ’Fyyyyyyy…’. Oui, ça aurait pu paraître amusant, mais c’est ainsi que mes longues oreilles traduisait ce son que je n’avais jamais entendu, le bruit des vents des grandes plaines ! Et me voilà maintenant dans les grandes plaines du centre ! Mais par où poursuivre ? Le décor ne semble pas avoir de fin, et l’horizon se perdait bien plus loin que mes yeux pouvaient voir. Qui allais-je rencontrer ? Dans quelle direction ferais-je une rencontre qui pourrait changer mon petit monde plein de certitudes ? Je me figeais, tout en passant ma main dans mes cheveux, et me parlant à moi-même, je m’exclamais, ne pouvant rien dire d’autre devant un tel spectacle :

- C’est grand… Graaaand… Graaaaaaaaand ! Grand ? Une rime en ‘an’ ? Immense peut être ? ‘Ense … Ense’ … Séance ? Bienveillance ? Chance ? Chance !

Reprenant la route chantonnant à mi-voix le début de ce qui aurait pu être une comptine pour enfant, je m’enfonçais dans cette immensité, sans savoir si j’en verrais le bout un jour ou l’autre… Mais après tout, je m’en fichais, je découvrais le monde ! Je marchais ainsi, jusqu’à ce que la nuit enveloppe de son voile sombre la grande plaine, ce qui mit fin à mon périple pour la journée. En effet, contrairement aux forêts que je connaissais bien, les plaines étaient toute nouvelles pour moi, et une excursion nocturne en terrain inconnu en période de guerre aurait relevé du suicide… Aussi, je grimpais sur un rocher de pierres plates, légèrement escarpé, ne sachant pas du tout où je me trouvais.

Avec allégresse, et un sentiment de liberté sans faille, et probablement de manière totalement inconsciente, je sorti ma lyre de mon sac, épousant les cordes du bout de mes doigts, jouant un doux morceau… Tandis que le son cristallin de la lyre s’élevait, et que je me laissais border par la douce rythmique, un mouvement accrocha mon regard, un rapide mouvement dans l’ombre, à plusieurs dizaines de mètres de là où je me trouvais. Je fixais ces petits mouvements qui se rapprochaient inexorablement de moi, tandis que je rangeais mon instrument. C’était petit, mais sa avançait vite ! Les herbes s’écartaient à peine là la créature passait. Puis finalement, au pied de mon rocher là où finissait l’herbe, je vis apparaître une petite tête blanche. Une sorte de… Gros rat blanc filiforme et allongé, avec une jolie petite bouille. Je n’avais jamais vu de telle créature.

- Et bien mon petit… Tu es perdu ?

Si j’avais su…

Voila déjà quelques jour que Dena était partie de chez elle. La montagne semblait si loin maintenant derrière elle. Il lui fallut plusieurs jours de voyages pour s’éloigner de cette dernière, là où elle avait vécu toute sa vie, mais la voila partie en voyage, seule avec son petit dragon inoffensif. Elle dut s’habituer à une toute autre sorte de nourriture, des insectes, des plantes, des choses qu’elle n’avait pas l’habitude de manger et qui la répugne, mais elle n’avait pas le choix pour survivre. Une nouvelle journée allé s’achever et Dena était arrivée sur une nouvelle terre. Elle était aride, les plantes y était sèche, l’eau y était rare, d’après se qu’elle avait appris en classe, c’était probablement la terre des bestaires. Le soleil avait tapé toute la journée sur les épaules de la jeune dragonière que s’est protégé d’un manteau à capuche. Ce manteau la dissimulait relativement bien, il était de couleur marron et caché le visage de la jeune femme. Son dragon sur son épaule passait inaperçu sous ses cheveux qu’elle avait détachés. Le soleil se couchait face à eux et le vent soufflet apportant jusqu'à leurs oreilles une délicieuse mélodie.

Il y avait quelqu’un pas loin. Glissant sa main dans sa nuque pour cacher son dragon un peu mieux, elle remarqua alors son absence. Le petit reptile avait quitté son épaule sans qu’elle s’en rende compte et parti dans les hautes herbes en direction de la mélodie inconnue. Murmurant alors, elle lui ordonna de revenir vers elle, sans succès. Elle partie donc a la recherche d’Ellie, et partie dans la même direction, se rapprochant elle aussi de la musique.

Dena pensait le rattraper à temps, mais il était trop tard, le dragon avait rencontré la personne qui jouer de l’instrument. D’ailleurs, la musique s’arrêta. Dena grommela alors dans sa barbe à l’égard d’Ellicia qui ne l’entendait pas. Elles devaient être discrètes et voila que cela tombe à l’eau. Puisque cela était fichu, la dragonnière se redressa et avance vers l’inconnu. Elle arriva dans son dos et pu se rapprocher d’elle sans difficulté. C’était une femme, une elfe plus précisément. Etait-elle elle aussi partie à l’aventure ? Elle ne semblait pas très prudente. Gardant sa capuche sur sa tête, laissant un brin de mystère, Dena s’adressa à son lézard qui se faisait déjà caresser par l’inconnue.

- Et bien Ellie, je veux bien que cette jeune demoiselle joue à merveille de la lyre, mais de la à me laisse seule à l’arrière, tu me déçois !

A ce reproche, le dragon quitta les mains de l’elfe et retourna vers sa dragonnière. S’agrippant à son manteau, il remonta jusqu'à son cou, déposant une caresse sous le menton au passage avec sa queue touffue de poils blancs. Dena ne lui en voulait pas. Voila plusieurs jours qu’ils n’avaient rencontré personne, alors un peu de compagnie ne leur ferait pas de mal, même s’ils étaient tombé sur un elfe, ennemi de guerre. Après tout Dena s’en fichait de cette querelle de clans, mais serait-ce la même chose pour la jeune femme en face d’elle ? Elle caressa alors son dragon qui se mit alors à la chatouiller dans sa nuque.

À son réveil, prenant connaissance de la merveilleuse journée qui s'offrait à lui, Uteki afficha un sourire radieux. Le soleil avait pénétrer timidement sa grotte pour lui chatouiller le nez et lui value un éternument. Il ce frotta les yeux, chassant le peu de sommeil qui lui restait et sortit de son habrit. Uteki s'étira un peu en observant le ciel entre les feuillage des arbres. C'était vraiment une journée parfaite pour explorer et satisfaire sa curiosité! Le jeune homme ce mit en marche, n'ayant besoin de rien d'autre que ses talent de chasseur pour survivre. En parlant de ça, voilà que son ventre lui rappela qu'il était temps de déjeuner.

Le jeune Bestaire redressa ses fines oreilles blanche, frémissantes, tentant de repéré un sons intéressant. Quelques mètres plus loin dans les hautes herbes qui longaient la forêt, il entendit une créature de petite taille dégerpir. Il ce pencha pour ce mettre à quattres, ce mettant à courir entre les arbres à grande vitesse, ne voulant pas manquer sa proie. Uteki s'arrêta à la lisière de la forêt, ce tamissant dans un buisson. Il scruta les hautes herbes et fini par percevoir un mouvement rapide, ce penchant plus, il s'introduit dans la verdure. Mais sa scène de chasse fût de courte durée. Plus il c'était approché, plus il avait entendu une musique douce ce mélanger au vent dans une harmonie magique. Le bestaire perçu alors finallement l'origine du sons en ayant suivit le mouvement de sa proie qui c'était diriger en cette direction. Devant sa situation, son instint le poussa à ce cacher plus dans les herbes pour étudier l'inconnue du regard. C'était une Elfe. Il agrandit ses yeux gris d'émerveillement devant sa découverte, lui qui ne connaissait que les animaux dans la forêt.

L'approche de la seconde personne le rendit plus nerveux; Il ne pouvait voir son visage. L'inconnue s'était approcher de l'Elf, ne la connaissant visiblement pas et avait rappeler à elle... Sa proie! Le jeune homme redressa les oreilles en posant les yeux sur ce qui, pour lui, était un Lézard. Voilà ce qu'il avait pris en chasse. Il abandonna vite l'idée de poursuive la créature. Il ce trouvera un autre repas plus tard avec facilité. En attendant le renard blanc reposa ses yeux sur les deux inconnues, attendant de voir comment elles allaient réagir une face à l'autre.

Mon attention se porta immédiatement vers la silhouette qui avait profité de son inattention pour se glisser dans son dos. Je n'eus même le temps de comprendre se qui m'arrivait que déjà le drôle de petit lézard à poil blanc s'échappait retournant vers la personne qui venait de parler, et avait ainsi révéler sa présence. Je me retournais vivement, constatant que la tenue qu'arborait la silhouette masquait son visage, rendant toute identification impossible. Vivement, je me redressais, vivement, mais également maladroitement, complètement prise au dépourvu. Mes jambes faillirent céder au moment je me relevais, se qui m'aurait valu de me vautre à plat ventre sur le rocher... Mais au lieu de ça, je ne trouvais rien de mieux à faire que de tenter de me reculer malgré mon équilibre précaire... Et se qui devait arriver arriva, je basculais en arrière... Dans mon malheur, j'eus de la chance, car je parvint néanmoins à poser une main par terre, et ainsi, je pu éviter de tomber. Visiblement ma surprise eut l'air de surprendre le nouveau venu, car ses gestes trahirent son intention de m'empêcher de tomber, probablement plus par réflexe que par condescendance. Enfin, malgré tout je parvins à conserver le semblant de fierté qu'il me restait en me redressant droite comme un 'i' pour lui faire face.

La première chose qui me frappa fut que la silhouette semblait relativement fine, mais aussi la forme que prenait la capuche en heurtant visiblement quelque chose dissimulé en dessous lui faisant prendre une forme très particulière, cependant le tissu semblait avoir été étudié pour que malgré cette déformation, le visage reste caché dans l'ombre. Je ne pu conclure qu'une chose, c'est que cette personne ne semblait pas me vouloir de mal, dû moins pour le moment, car sinon, ainsi glissé dans mon dos, il lui aurait facile de m'assommer avec se qui ressemblait à un bâton, accroché dans son dos. La petite créature était retournée dans les jupons de sa maîtresse. J'avais déjà entendu parlé de ses êtres proche de la nature qui formait une osmose avec notre peuple, des êtres capables de dompter les animaux, et qui prenait parfois certains de leurs attraits. Un bestiaire ? Je n'aurais jamais pu envisager, à ce moment là que se trouvait en face de moi une de ces dragonnières qui avaient décimer nos forêt et avait ôté la vie de ma sœur.

- Vous... Vous êtes un habitant des plaines ? Je... Je suis désolée si je vous ai dérangé ! Je ne pensais pas que je croiserais quelqu'un ici !

J'avais beau me confondre en excuses, j'étais bien contente de constater que je n'étais pas seule ! Tellement contente que la surprise de la jeune femme en face de moi, qui lui fit légèrement pencher la tête devant l'énorme quiproquo, passe inaperçu à mes yeux. Je me rappelais soudainement se qu'elle avait dis en arrivant... Cependant, je n'avais pas encore les idées assez clair pour la remercier de d'avoir ainsi cautionné le fait que je jouais bien de mon instrument. J'eus encore moins le tact de l'inviter à prendre place et d'écouter un morceau que j'aurais pu lui jouer !

- Vraiment, je ne sais pas quoi dire ! Je... Reprenant progressivement mon calme, le choc de cette abrupte rencontre passé, je m'appelle Fy. Fy Thïena ! Je suis actuellement en voyage pour... Pour... Pour voyager tout simplement ! Je me suis permise de m'installer ici pour la nuit, mais... J'ignorais que cet endroit était habité ! Et, j'ai joué de la lyre, comme une idiote sans me soucier des autres... Encore désolé !

J'avais beau me sentir sotte, si j'avais su, je me serais crû complètement cruche !

Lorsque la jeune elfe remarqua la présence de la dragonnière, celle-ci se redressa alors de surprise sur son cailloux. Maladroitement, elle partie alors en arrière, se retrouvant les fesses dans les hautes herbes. Dena ouvrit alors grand les yeux de surprise et avança ces mains devant elle, comme pour la rattraper, un réflexe. Toute confuse, l’inconnue se releva d’un coup et s’épousseta brièvement tendis que Dena laissa échapper un son rire. Puis la créature des forêts se mis à s’excuser et à lui demander si elle était un habitant des plaines.

- Haha ! Non non, moi je viens d’un peu plus haut ! hahaha
L’elfe ne semblait pas se rendre compte qu’elle avait devant elle une dragonnière qui venait des montagnes d’Edonna. Elle était toute gênée et continua à s’excuser. Puis elle se présenta : Fy Thïena, voila un nom bien elfique. Elle était donc partie en voyage elle aussi, seule. Elle continua alors de s’excuser et de se justifier, mais elle le faisait à la mauvaise personne. Bref, elle s’était au moins présentée, il fallait donc, maintenant, en temps que personne éduqué, que Dena fasse de même. Elle se rapprocha d’elle et étouffa un nouveau rire. Saisissant les bords de sa capuche avec ses mains, elle la fit alors retomber sur ses épaules, dévoilant alors son visage et sa chevelure blanche à Fy. Elle portait comme toujours sa couronne faite de corne de dragon et Ellie alla se trôner au milieu de celles-ci. La regardant avec ses yeux d’un bleu perçant, elle se présenta à son tour.

- Moi je m’appel Dena Fiiläé, enchantée Fy !

Oh ! Et elle, la haut, c’est Ellicia ! Nous sommes également en voyage ! T’as musique est vraiment très belle, ne te gène donc pas pour en jouer !

En dévisageant son interlocutrice, l’elfe ne semblait plus très à l’aise d’un coup. Que lui arrivait-elle ? Elle avait un problème avec les dragonniers ? Bon il est vrai que ce sont des clans opposés mais bon, de la à tirer la tête qu’elle faisait. Dena poursuivit son discourt.

- De plus, je suis sur que même l’habitant des plaines qui se cache dans les fourrés la bas ne t’en voudra pas.
Elle désigna alors l’horizon du doigt, la ou ce trouvait le nouveau venu qui se cachait, tapis sur le sol de la plaine. A la distance où il se trouvait, il ne pouvait pas entendre ce que venait de dire Dena, mais l’elfe regarda alors dans la direction qu’elle indiquait, il était repéré ce coup ci, c’est sur. La masse inerte bougea alors dans les hautes herbes, et se rapprocha d’elles. Dena posa alors sa main sur son bâton, toujours dans son dos, au cas où le bestiaire se mettrais à les attaquer sans raison, surtout elle, une dragonnière. Deux petites oreilles blanches sortirent alors au dessus des herbes et une queue tout aussi blanche qui se balancait de gauche à droite.

Uteki, toujours tapis, entendait à peine leur conversation, le vent lui faisant dos, le sons ce dispersé dans l'autre sens et venait de plus brouillé son ouïe. Il percevait néanmoins quelques mots et, plissant un peu les yeux, étudia leur geste.s L'Elf était visiblement troublé de l'arrivé de l'inconnu capuché. Il la regarda tomber vers l'arrière et émit un petit rire qu'il étouffa rapidement avec sa main, ce couchant presque au sol, ayant peur qu'elles l'es entendu. Après un moment le petit renard blanc ce redressa de nouveau à une hauteur respectable pour ne pas ce faire voir. Elles semblaient n'avoir rien entendu, il soupira de soulagement.

Uteki observa l'inconnu capé, tentant de voir au moins si c'était une fille ou un garçon. À peine eut-il le temps de ce posé la question que Dena retira sa capuche, révélant sa longue chevelure blanche et sa couronne d'os. Le Bestiaire agrandit les yeux devant la révélation. Une Dragonnière? Ici?.. IL porta ses yeux sur l'animal qui c'était juché sur la tête de la jeune femme. Ce petit être devait donc être un Dragon.

- Je me demande comment ça goûte..

Dena pointa dans sa direction, il sursauta et sentit sa nervosité monté. Désignait-elle la forêt ou lui? Ne pouvant toujours pas les entendre, il déçida d'approcher un peu. Il s'arrêta net en voyant la Dragonnière agripper son bâton, Uh-Ho.. Lui qui ne voulait pas d'ennuie. Il ce demanda alors s'il devait ce montrer. Après tous il ne voulait pas qu'elle pense qu'il était une menace.

Uteki ce redressa alors timidement, les oreilles baissés et s'assit au sol, toujours à une bonne distance des filles. Il préfèrer attendrent leur réactions envers lui avant d'approcher plus.

Les cornes que je découvris lorsque la capuche révéla la chevelure blanche de mon interlocutrice m'interpellèrent grandement... On aurait dis des bois de cerf, mais, plus court, mon majestueux, mais également plus pointu, plus agressif, comme si les traits de son corps avait été façonné pour le combat. De plus, le fait qu'elle me dise venir de 'plus haut' m'embrouilla plus qu'autre chose... Plus haut que quoi ? Que la plaine ? Je tournais rapidement mon regard autour de moi, à la recherche d'une quelconque colline, mais rien, du plat à perte de vue malgré l'obscurité. Ainsi, elle se nommait Dena ? Drôle de nom... Enfin, ce n'était pas désagréable à entendre. Je lui jetai un petit sourire reconnaissant, en réponse à celui qu'elle m'adressait lorsqu'elle me dit apprécier mon art. Un artisan, quel qu'il soit, aime savoir que son art est apprécié, que se soit un forgeron, un peintre ou une petite elfe musicienne.

- M-merci, c'est pas grand chose vous savez !

Je ne pu m'empêcher de la dévisager, retenant mes mains qui n'avait qu'une envie, effleurer les protubérances sur le haut du crâne de la dragonnière. J'avais tellement envie de savoir si c'était de l'ivoire ou des os, pourtant, je n'osais rien... Je me demandais également pourquoi son compagnon ne partageait aucun trait commun avec elle... De se que j'avais entendu dire, les bestiaires arboraient presque toujours des particularité appartenant à l'animal dont ils étaient imprégnés. Peut être que le petit lézard allait grandir, et que des bois lui pousserait sur le crâne... Oui, c'était certainement ça ! Enfin, c'est ce que je crû, pendant quelques secondes. Quand elle me désigna un point dans mon dos du bout du doigt, je me retournais vivement, en constatant qu'elle avait parlé d'un habitant des plaines.

Scrutant au loin tout en cogitant, je n'eus pas grand mal à apercevoir des mouvements dans la pénombre, guidé par l'indication que m'avait donné Dena. Lorsque je me retournais, je vis la jeune femme à la chevelure blanche agripper son arme... Je ne comprenais pas pourquoi. Y avait-il un quelconque danger ? Peut être que la pénombre l'empêcher de discerner la silhouette avec précision ? Pourtant, j'avais vu, j'avais pu voir les traits de visage fins de l'inconnu à quelques mètres de nous... Un visage sans colère. Seul la curiosité abritait les yeux de 'l'habitant des plaines', ça, et la méfiance. De plus, il c'était assis, montrant très clairement qu'il ne comptait pas s'approcher d'avantage pour le moment.

- Il … Il n'a l'air méchant. A vrai dire, je pense que nous lui faisons peur vous savez ? C'est bizarre d'ailleurs, car, il n'y a que nous ici, et j'ai toujours entendu dire que les elfes étaient en bon termes avec les habitants des plaines... Certains venaient même se soigner dans nos forêts de temps à autre...

Je n'en étais pas certaine, mais, si cet habitant des plaines se méfiait de nous, et que l'autre personne agrippait son bâton comme pour se défendre d'une menace à venir, il me parut de plus en plus évidant que j'avais fais fausse route en pensant que Dena était une bestiaire. Le déclic se fit progressivement dans ma tête. Je ramassais doucement mon sac tandis que le petit lézard blanc me fixait d'un sale œil. L'étrangère quant-à elle fixait toujours les oreilles blanches qui semblaient sortir du sol. J'agrippais mon sac, le serrant doucement contre moi.

- Vous... Vous n'êtes pas une bestiaire n'est-ce pas ? Je tressaillis quand son regard se posa sur moi, vous êtes une dragonnière !

La lassitude qui passa comme un éclair dans le regard de mon interlocutrice me fit comprendre que j'avais vu juste ! Cependant, je ne savais pas si elle était las parce que tout de suite je me méfiais, ou si c'était parce que j'avais été longue à la détente... J'étais seule face à une de ces tyranniques tueuse sans coeur... Cependant, je me demandais de plus en plus où pouvait se trouver le grand reptile volant qui était censé se battre à ses côtés... Le stress grimpant trahissait mon envie de reculer encore et encore, mais je n'osais pas bouger, de peur qu'elle tente un assaut lorsque je me reculerais, ou me retournerais. Je guettais juste, patiente et terriblement nerveuse.

Le bestiaire se senti alors visé. Les herbes bougèrent de nouveau dans la direction des deux jeunes femmes puis plus rien. Il se positionna alors de façon à ne voir que ses yeux et ses oreilles mais restait tout de même à distance du duo. Comme le disait Fy, il avait probablement peur. Dena lâcha alors son arme, s’il restait a distance, elle n’avait pas grand-chose à craindre de lui, de plus, il semblait bien frêle. Les habitant des plaine étaient réputé pour ne pas vivre longtemps temps leur vie était compliqué. Ce n’était pas vivre, mais plutôt survivre pour eux. Ils devaient chasser comme des bêtes sauvages et s’hydrater avec le peu d’eau qui se trouvait dans leur royaume. Pas chance pour eux, ils sont très proches des elfes qui les aident chaque jour pour se soigner, se nourrir ou bien les loger pour les plus faibles d’entre eux.

Les deux femmes se trouvaient maintenant à la même hauteur. Le soleil était maintenant couché et il faisait nuit. Le ciel était encore clair mais la lune était apparue. Il fallait allumer un feu avant que le ciel ne devienne noir et ne montre ses étoiles.
- Bon… Aurais-tu un peu de bois pour allumer un…

Ce tournant vers la jeune elfe, Dena remarqua alors la méfiance de cette dernière à son égard. Fy avait ramassé ses affaires et son sac, et les serrait fort contre son torse. Elle lui demanda alors confirmation. Non, elle n’était pas une bestiaire mais belle est bien une dragonnière. Cela semblait la déranger, ce qui est tout a fait compréhensible vu comment Dena avait réagie en voyant le bestiaire assis dans l’herbe un peu plus loin.

- En effet, je suis une dragonnière, cela te pose un problème ? Je ne vais pas te manger tu sais ?
Regardant autour d’elle, se désintéressant de son interlocutrice, elle scruta le sol à la recherche de brindilles pour allumer un feu. Ellie, qui n’avait pas bougé de place depuis que le bestiaire était arrivé regarda alors l’elfe, de plus en plus méfiante. Le dragon redescendit alors à terre, et retourna vers l’habitante de la forêt. Se positionnant à ses pieds, le reptile déposa ses deux petites pattes avant sur le bout de sa chaussure et lui fit des yeux attendrissant. Il y a quelques minutes, elle ne savait pas que c’était un dragon, mais pensait plutôt à un lézard et semblait l’apprécier. Mais depuis que Thïena avait réalisé que le duo était une dragonnière et son dragon, elle avait changé de comportement. Pourtant, Ellie était un dragon bien mignon. Dena, elle, avait totalement baissé sa garde, ne sentant aucun danger de la part de l’elfe tétanisée ou du bestiaire toujours à distance dans ses hautes herbes. Retournant alors près du gros rochet, la dragonnière déposa les brindilles en petit tas devant elle.

- Bon il devrait y en avoir suffisamment ! Tu aurais de quoi allumer le feu ? Vous les elfes, vous manipulez les éléments non ? Tu ne saurais pas faire ca ?

Hey toi la bas ! Viens donc te joindre a nous ! On ne va pas te faire de mal !

Mmm… Il devrait y en avoir suffisamment pour tout le monde…

Et elle en sortie quelques morceaux de viande séchée qu’elle avait pris de chez elle avant de prendre la route, avec quelques plantes comestibles qu’elle avait débusqué sur la route qui descendait de la montagne. Après, les deux inconnus allait-il lui faire confiance et manger cette nourriture qui s’offrait à eux. Non, ils étaient bien trop méfiants, une dragonnière, il ne valait mieux pas lui faire confiance même si elle semblait bien gentille.

Uteki ne c'était pas aperçu que la journée était aussi avancer. Il leva les yeux au ciel un instant en constatent le faiblissement de la lumière du soleil. Déja? Il reporta son regard sur les deux jeune femmes. Le jeune Renard pouvait maintenant bien les entendrent. Il fût soulagé de constater que Fy ne le considérait pas comme une menace, et ce qu'elle disait était vrai; Les Bestiaires et les Elfs étaient dans une relation de respect. Les deux race vivant en harmonie avec la nature, cela valait de soi. Le Renard blanc allait s'approcher plus quand tous-à-coup il vit la jeune Elf paraitre très nerveuse, elle venait de ce rendre compte de la race de la Dragonnière. Après ce que lui-même avait entendu dire à propos d'eux, il en était pas surpris. Dena ne sembla pas être dérangé par tous cela, elle était rester calme et avait même depusi un moment lâcher son bâton. Étrangement pacifique.

- Hey toi la bas ! Viens donc te joindre a nous ! On ne va pas te faire de mal !

Il sursauta et ce pencha un peu. Elle l'invitait à ce joindre à eux? Uteki hésita. Certe la Dragonnière ne semblait pas dangeureuse mais.. Il ce redressa soudainement quand l'odeur de la viande vint lui chatouillé les narines. Uteki s'avanca alors tranquillement vers elles à quattres pattes. L'estomac avait gagné sur la crainte. Il vint s'assoir contre la pierre, restant à un bon deux mètres des deux inconnues, son regard fixant la viande séchées avec grand intérêt. Il ce sentait trop fâtigué à présent pour chasser. Puis, elle l'avait invité à venir, Non?

L'idée que je me faisais des dragonniers tombaient en miette... Et voir cette petite peluche à mes pieds, me regarder de son petit regard suppliant me fit un pincement au cœur. C'était donc ça les terribles dragons ? Mais il était tout petit, tout mignon ! Une véritable petite peluche que je désirais prendre dans mes bras et cajoler de toute mes maigres forces. Et à côté de ça, il y avait cette femme, Dena, qui ne semblait pas plus dangereuse que ça... Elle semblait complètement passive, et elle n'avait clairement aucune volonté de faire du mal à qui que se soit dans les alentours... J'avais beau tendre l'oreille à la recherche d'un bruissement d'ailes quelconque, et forcer mon acuité visuel pour apercevoir au loin, dans les ténèbres de cette tiède nuit, une animation ennemis, un gros lézard menaçant ou encore une troupe de soldats dragonniers... Mais rien. Juste le vent qui allongeait l'herbe contre le sol dans un doux sifflement rassurant.

Je reculais encore quand la dragonnière me demanda d'allumer un feu, et je reculais de nouveau quand elle chercha quelque chose dans son sac... Allumer un feu ? J'en étais bien incapable par ma seule magie. Et puis que cherchait-elle dans son sac ? Chacun de ses gestes éveillaient ma méfiance, je ne pouvais m'empêcher de fixer cette habitante des montagnes avec un regard presque dédaigneux. Une profonde haine enserrait mon cœur envers tous ceux de son espèce, il n'y avait pas de raison que cette dragonnière avec son simple petit dragon chétif face exception à la règle.

Je restai muette à toutes les remarques que pouvaient me faire la jeune femme face à moi. Lorsqu'elle interpela le bestiaire au loin, j'entendis peu après les plantes bruisser dans mon dos alors qu'il se rapprochait, avec une certaine méfiance. Lorsque le bruit qui émanait de lui s'arrêta, j'esquissai un rapide coup d'oeil dans sa direction, voyant où il se trouvait, et ma surprise fut grande lorsque je vis qu'il c'était arrêté à environ deux mètres de nous. Était-il inconscient de s'approcher ainsi ? Et moi, étais-je complètement folle de rester ainsi à porter de cette guerrière ? Finalement, faisant fît de tout se que j'avais entendu, je lançais dans un sursaut de courage :

- Pourquoi es-tu ici ?! Tu n'as rien à faire ici !

Bien que je fixais ardemment la dragonnière, la question s'adressait aussi au bestiaire que je jugeais comme complètement inconscient. Je vis le regard de Dena se poser sur moi, et mon sang ne fit qu'un tour. Aucune hostilité ne l'habitait, pourtant, je me sentais ridicule face à ce regard las, tant et si bien que mes oreilles se baissèrent très légèrement, comme ci le peu de courage qui m'avait fais tenir tête à cette dragonnière venait de s'envoler. Je baissais lamentablement les yeux, cherchant du coin de l'œil le dragon qui se frottait contre son pied nu, de manière aussi hypocrite qu'aurait pu le faire un chat attendant sa gamelle, ou voulant qu'on lui ouvre une porte pour sortir.

Je m'accroupis alors face au petit reptile, le regardant un instant, immobile. Après mainte hésitation, je tendis délicatement ma main, et vis la petite tête de la créature se frotter contre ma main. Je ne savais vraiment pas où me mettre. Je ne savais pas si je devais rester méfiante à tous prix, ou si les intentions de cette jeune femme étaient louable ? Que faire ?.. Mais que faire ?!

Accroupie, Dena faisait alors ses petites affaires, à essayer tant bien que mal d’allumer un feu avec les quelques branchages qu’elle avait pu trouver en en frottant un contre un autre. L’elfe ne semblait plus bouger, ne plus savoir ou se mettre. Le bestiaire lui se rapprocha, timidement, silencieux puis s’assis, adossé au rochet ou Fy était il y a quelques temps. Le bois se mis alors à fumer et la chaleur à se faire légèrement sentir sur les mains de Dena. Elle surveillait en même temps, du coin de l’œil se que faisait Ellie. Le dragon semblait vouloir apprivoiser la jeune elfe et il avait bien raison, après tout, elle n’avait rien à craindre d’eux. La jeune Thiëna demanda alors à Dena se qu’elle faisait ici en ajoutant qu’elle n’avait rien à y faire. Le feu s’alluma alors, comme pour accompagner ses paroles. Jetant quelques brindilles pour l’alimenter, la dragonnière ne lui répondit pas immédiatement. L’elfe baissa alors les yeux vers le petit lézard blanc à ses pieds et s’accroupi alors devant lui. Ellie donna alors des coups de têtes dans ses genoux, comme pour l’inciter à la prendre dans ses bras. Elle tendit alors sa main vers la petite bête qui plongea alors sa tête dans la paume de cette dernière.

- Nous sommes ici en voyage, je te l’ai dis… De plus, tu n’as rien à craindre de nous ! Et puis regarde, Ellie semble t’apprécier !

Le feu enfin prêt, la jeune Fiiläé jeta dedans quelques morceaux de viandes et quelques herbes. Quelques instants plus tard, une délicieuse odeur de salé se fit alors sentir. Cela attira alors l’attention de la petite boule de poils blanche de la dragonnière, qui se retourna alors furtivement vers le feu et huma l’aire. Elle avait bougé tellement vite qu’elle fit échapper un sursaut à l’elfe qui se releva par la même occasion, droite comme un « i ». Le dragon se rapprocha alors de sa maîtresse, ou plus précisément du feu où les morceaux de viandes commençaient à devenir marron. Cela sentait vraiment bon, à la fois l’odeur de la viande grillée mais aussi des herbes qui étaient venue aromatiser le plat. Saisissant le premier morceau venu avec un morceau de bois en forme de broche, toujours accroupie devant le feu, Dena tendit le premier morceau vers le bestiaire.

- Approche toi donc, n’est pas peur !

Le jeune garçon, encore inconnu, s’approcha doucement puis attrapa en vitesse le morceau de viande qui semblait le faire baver. Lui n’avait visiblement pas de problème avec les dragonniers, du moins, à première vue. Puis, Dena saisi un nouveau morceau du feu et le tendit à l’elfe. Cette dernière semblait encore sur ses gardes et ne le pris pas, restant debout, devant eux. Il est vrai qu’il fallait se méfier des étrangers mais de la à refuser un morceau de viande. Dena se demanda alors si la femme n’était pas plutôt végétarienne, se qui ne l’étonnerait pas vu que ces êtres sont très proche de la nature, ils ne mangent probablement que des graines et des herbes. A côté du feu, le garçon aux cheveux blancs avait entamé son morceau de viande, puis Dena, ne constatant aucun mouvement venant de la part de l’habitante des forêts attrapa le morceau qu’elle lui avait proposé. Elle se mit alors à manger ce fameux morceau, donnant un bout par la même occasion à Ellicia. Cette viande avait un gout très salé, les dragonniers et leurs montures adoraient ce genre d’aliments. D’ailleurs, ils le firent remarquer en lâchant quelques bruits de satisfaction. Entre deux bouchés, la jeune femme aux cheveux blanc ajouta à l’égard de l’Elfe :

- Mmm ! Tu as tord de ne pas en vouloir, c’est drôlement bon tu sais !

Elle regarda alors son interlocutrice d’un air amusé et tentateur. Qu’allait-elle donc faire ? Se joindre à eux ? Partir ? Lui crier dessus ?

[J'appréçirais que tu ne joue pas mon personnage Dena, s'il-te-plait, merci]

Uteki c'était emparé du morceau de viande avec avidité, s'empressant de le déchirer entre ses dent pour le manger. Le goût de la viande le fit sourire de satisfaction, lui qui avait si faim.

- Merci..

Sa voix était timide mais assez forte pour que la dragonnière l'entende. Par ce geste il ne la considérait plus comme une inconnue potenciellement menaçante. Il engloutit son repas et regarda un peu l'Elf qui elle, ne semblait pas de son avis. Elle semblait encore un peu douteuse. Ne voulant pas ce mêlé de leur affaire, il préféra porter son attention sur le petit Dragon. Il n'avait jamais vue de telle créature. Et il l'est croyait plus grande. Peut-être avait-il des races de Dragons plus petits après tous, ce n'était pas si étonnant. Ses yeux de chasseur ne pouvait s'empêcher de lire tous ses mouvements, ses grands yeux gris le scrutant comme si il était une proie. Ce repellant qu'il était l'animal de Dena, il détourna le regard. Des plans pour qu'il ce fasse embrocher par elle. Il ne préfèrait pas attirer ses foudres sur lui. Uteki regarda un peu l'Elf puis la Dragonnière à tour de rôle, ne sachant quoi dire. Ou plutôt n'osant rien dire. L'ambience était étrange.

Qu'est ce qui lui prenait à cette grande peluche blanche de se laisser ainsi allécher par de la nourriture facile ? Certes la vie dans les plaines était dur, je ne le savais que trop bien après avoir marché presque une journée entière sans croiser la route de qui que se soit, mis à part un ou deux petits animaux sauvages... Vivre ici toute l'année devait être éreintant, surtout pour une créature d'apparence frêle comme l'était le renard blanc. Une sorte de pitié me gagna légèrement à l'égard de l'habitant des plaines qui n'avait dis, pour le moment, qu'un vague mot de remerciement en guise de discussion. Mais bien vite, toute mon attention quitta le renard blanc, après avoir longuement contemplé cette créature, du bout de la queue jusqu'à la pointe des oreilles... Et mon regard furibond se jeta sur les voyageurs, je m'armais alors de tout mon courage pour faire face à cette dragonnière, et à son 'terrible' dragon... J'avais beau me creuser la tête devant cette scène des plus incongrues, je n'arrivais pas à vraiment cerner le duo... De simple voyageurs ? Aussi loin de chez eux ? Au beau milieu du camp ennemis, loin de leur patrie ?..

Je serais mon petit sac contre moi, regardant d'un air sombre le feu qui craquait dans le foyer, envoyant des gerbes d'étincelles qui rebondissait contre la roche comme des étoiles filantes au milieu de cette nuit nuageuse. Je suivis du regard le panache de fumée qui déformait l'espace, et finalement, laissait retomber mes yeux au loin, dans cette plaine comme figée, balayée de temps à autre par une bourrasque... Puis soudainement, je me figeais, remarquant au loin, à au moins deux heures de marche, une fumée similaire à celle du petit campement improvisé par la dragonnière. Je tournais la tête vers cette dernière qui s'amusait à donner de la viande au petit lézard... L'occasion de m'éclipser discrètement pour me diriger vers le campement que je voyais au loin me titilla légèrement, mais traverser la plaine de nuit avait des airs d'inconscience que même moi je percevais. De plus, rien ne m'assurait que ce n'était pas des alliés de cette dragonnière !

- J'en ai rien à faire que ce... Cette... Ce... Machin ! Que cette chose m'apprécie ! Vous ne m'aurez pas avec vos belles paroles et votre pseudo sens de l'hospitalité ! Car je sais pertinemment que vous allez attendre que je baisse ma garde pour m'attaquer !

Immobile, je regardais le duo, sentant tous les yeux braqués sur moi face à ce soudain excès de colère que je n'avais pas pu contenir...

- J'imagine que tes petits copains, joignant à la parole un geste en direction de la fumé remarqué précédemment, attendent un signal quelconque de ta part pour nous foncer dessus ! J'en étais sur ! Vous allez faire exactement se que vous avez fait à nos forêt à cette plaine ! Piller et tout détruire !

Je fulminais, regardant le regard ahuri d'incompréhension de la dragonnière qui me regardait comme la dernière des abruties que ces terres avaient accueillit en son sein...

Dena dégustait son morceau de viande, accompagné d’Ellicia. L’elfe ne semblait toujours pas vouloir s’assoir à leurs côtés. Puis, cette dernière se mit alors à s’énerver, à la plus grande surprise de la jeune dragonnière qui avait les dents planté dans son morceau de barbaque. Un machin ? Ellie ? Bref, la jeune femme continua de plus belle en s’imaginant des plans absurdes comme par exemple, une éventuelle attaque du duo lorsqu’elle aurait baissé sa garde, ou encore des compagnons cachés qui attendre le moindre avertissement pour attaquer. Mais d’où pouvait-elle sortir toutes ces idées ? Elle pointa alors du doigt un endroit qui s’était perdu dans le noir profond de la nuit. Au loin, on pouvait apercevoir une lumière, celle d’un feu de camp tout comme celui qu’avait fait Dena. Baissant alors le regard vers ce dernier, elle remit alors quelques brindilles pour le garder allumé et ignora l’éventuelle menasse qui se trouvait à quelques heures d’eux. L’elfe continuât à la arcelet et à médire sur le cas de la dragonnière qui perdait peu à peu son sourire. Enfournant son dernier morceau de viande dans sa bouche, elle se releva alors, s’époussetant les fesses, elle s’approcha alors au plus près de l’elfe qui fit un pas en arrière.

- Bon, tu as fini ? Je ne connais pas ton histoire, mais je peux comprendre que tu ressentes de la haine envers mes semblables ! Et bien figure toi que moi aussi ! Moi aussi je hais les dragonniers ! Et oui, cela peut être étrange, mais comme tout le monde je n’ai pas choisi dans quel clan j’allé naître il y à 19 ans !
Faisant demi -tour et tournant le dos à l’habitante de la forêt, elle se pencha pour saisir son sac et Ellicia remonta sur mon épaule. Remettant sa capuche sur sa tête, elle était maintenant énervée. Ce n’était pas prudent de prendre la route en pleine nuit, mais elle semblait ne pas être acceptée ici. Elle n’avait rien fait, mais le simple fait que le sang de dragonnier coule dans ses veines faisait qu’on l’accusait de tous les crimes possibles.

- Moi qui pensais avoir trouvé un compagnon de route… Je me suis trompée on dirait ! Il semblerait qu’il soit impossible que dragonniers et un elfes s’entendent bien !
Sur ces dernières paroles, la jeune Fiilaë partie dans la brousse qui avait disparut dans la nuit. Elle marcha alors droit devant. Pas un bruit, pas un souffle de vent, la plaine était calme. Dena avait perdu ce calme depuis bien longtemps. Il était probablement difficile de vivre dans ce royaume, celui des bestiaires, mais il semble très reposant. Dena parti alors dans ces pensés. Elle venait de faire une drôle de rencontre : une elfe qui semblait en vouloir à mort aux dragonniers mais aussi un jeune garçon bestiaire à qui elle n’avait tiré aucune information. Ellie commença alors à s’exciter, sortant Dena de ses pensés. Elles entendirent alors des bruits de feuillages, de la brousse qui se plis sous les pas de quelqu’un, de quelque chose. Qui cela pouvait-il être ? Un animal ? Un bestiaire nocturne ? Dena se retourna alors brusquement, cherchant du regard le moindre mouvement. Saisissant son bâton, prêt à se défendre à la moindre attaque de cet ennemi inconnu. Ellie avait hérissait son poil et s’était mise à grogner. Puis plus rien, elle se calma, redressa sa tête comme par surprise puis redescendit de l’épaule de Dena pour allé vers la chose qui venait vers eux.

» Galerie de Uteki» Egaré [Uteki]» Les pieds dans l'eau (términé)» Et les pieds dans la boue, ils se rencontrèrent [PV Vogan]» Galerie de Dena

Le monde à mes pieds ! [Dena et Uteki]

Le monde à mes pieds ! [Dena et Uteki]

Sujets similaires

Sujets similaires