La fête de la moisson – Sujet principal

Messages : 12 Date d'inscription : 26/07/2011

Il est encore tôt ce matin-là. Les voyageurs d’Edonna se ressemblent petit à petit, ayant été informé de cette grande fête par des troubadour circulant à travers tout le pays. Les elfes, les bestiaires, les dragonniers et les humains étaient en grand nombre mais restaient cependant chacun de leur côté, avec leur tribut. Les dragons, quant à eux, trop encombrant pour la plupart, étaient restés en dehors du rassemblement, laissant ainsi leurs dragonniers seul. Un nain s’approcha alors au centre de la place, une chope de bière à la main. Il regarda autour de lui. C’était censé être une fête, pas un enterrement. Il brandit alors sa chope au-dessus de sa tête et hurla « Il y a de la bière pour tout le monde ! Venez chers amis ! ». Qui pouvait refuser de faire la fête autour d’un bon cruchon de bière ? Personne. Les clans se rapprochèrent alors, tout de même méfiant les uns des autres. Les enfants étaient également présents. Eux aussi avaient beaucoup à faire la dedans. Sans eux, les relations auraient mis plus de temps à ce faire. Les bambins jouaient déjà tous ensemble, à courir autour du nain, seul personne à leur taille. Les rires se faisaient entendre, et les habitants d’Edonna se rapprochèrent alors. Les femmes se mirent alors à parler entre elles de leurs différentes cultures, et de leurs différents plats qu’elles avaient cuisinés pour l’occasion. Les hommes quant à eux, plus virile et toujours en quête de victoire, s’affrontèrent autour d’une table, au jeu du bras de fer, ou encore, à celui de « qui boira le plus de bière cul sec ». Des tournois s’installèrent alors un peu partout dans les stands. A certains endroits, des troubadours contaient leurs histoires, à d’autres, les elfes et les humains faisaient des tours de magie élémentaire, manquant même par moment de mettre le feu au drap qui se trouvait au-dessus de leur emplacement. Cela amusait énormément les plus jeunes, mais également les plus vieux, qui ne se lassaient jamais de voir toutes ces couleurs. La fête battait alors son plein, et la bière coulé maintenant à flot.

Cela faisait maintenant une bonne heure que je jouais de mon instrument à corde, accompagnant le son cristallin avec des champs épiques, entourée de dizaines d’enfants, et bien que la plupart soit des elfes il y avait aussi quelques bestiaires, et disséminé de parts et d’autres, des jeunes humains et dragonniers… Ne voulant pas créer de scandales, j’entamais ma dernière chanson dans un vieux langage elfique, chanson qui retraçait la dernière bataille dans nos forêts, à la quelle j'avais plus ou moins assistée.

Ils étaient cent humains, cent humains lancés dans cette joute
Sur le seuil de nos forêts, nous les mîmes en déroute
Et après avoir pleuré nos morts et saigner nos ennemis
Nous guerroyâmes durant de nombreuses nuits.

La bataille fut longue et rude, mais les nôtres tenures
Nos flèches et lames traversèrent leurs armures,
Et la victoire assurée, nous nous remîmes à pleurer,
Nos morts, nos ennemis, et notre verte forêt.

Les dernières notes moururent… Et, un petit sourire aux lèvres, je me redressais faisant une brève courbette devant mes jeunes spectateurs qui s'éparpillaient déjà comme une volée de moineaux.

Messages : 49 Date d'inscription : 21/07/2011 Age du personnage : 29 ans

Ah, la fête de la moisson ... Un des jours de l'année que je préfère, si ce n'est le préféré. Sans guerre ni combats, que pouvait-on rêver de mieux ? De plus, à part quelques bestiaires et elfes, peu de gens savaient mon identité, je me promenais donc tranquillement dans la grand foire qu'était cette fête si attendue. Peut-être d'autres chefs étaient présents ? Non, je ne devais pas y penser, pas maintenant, alors que ce jour-ci était fait pour oublier tout ces soucis. Prenant une grande inspiration, je m'étais dirigée dans la foule, bien que je préférais les endroits calmes. Chants elfiques, concours de buveur de bière, magies, différentes représentations, et plein d'autres tours, l'animosité semblait avoir disparue. Je m'étais arrêtée devant certains emplacement, applaudissant avec rigueur avant de repartir voir l'échoppe suivante. Ainsi passa un certain temps, que je passa seule. D'ailleurs, la solitude me convenait, la musique me suffisait amplement comme compagnon. Me dirigeant vers un regroupement d'hommes autour d'un bras de fer, j'observais l'affrontement. Un dragonnier contre un bestiaire. Aucun n'était en colère, ils riaient même, jouant de leur force tout en restant à égalité, même si je ne doutais pas que le mi-animal prenne l'avantage sous peu. Un dragonnier était certes fort, mais au corps-à-corps, l'autre gagnerai sûrement. Ne pariant pas, j'observais toujours les deux êtres, réfléchissant si je voulais ou non me mêler aux femmes. Après que j'eu pris ma décision, je retournais donc dans la masse des créatures féminines, entrant dans un brouhaha impossible. Elles tenaient bien leur réputation, à la fin, ne restait plus qu'à s'immiscer dedans.

Enfin un peu de mouvement, un peu d'animation. Un peu de joie au milieu de toute cette peur, de ces hostilités sans fin. La fête de la moisson était chaque année très attendue par la jeune Dragonnière qui ne ratait jamais l'évènement, quoique cette fois-ci son statut n'était plus le même. Elle tourna la tête à droite, à gauche, ne vit personne qu'elle connaissait. Un soulagement pour celle qui voulait absolument passer incognito et s'amuser comme n'importe qu'elle gamine de son âge.
Il était encore tôt mais l'endroit grouillait déjà d'Humains, de Dragonniers mais aussi d'Elfes et de Bestiaires bien entendu. Elle fit la grimace en apercevant une paire d'oreilles pointues ou autres queues touffues dépassant des vêtement mais ne dit rien. Mieux valait faire bonne figure et oublier sa rancœur le temps d'une journée : L'heure n'était plus au combat.
Elle détourna bien vite son regard et tandis qu'elle avançait d'un pas lent, flânant ça et là. Puis, voyant des badauds agglutinés devant une estrade de bois, elle s'approcha. Le spectacle grotesque représentait un ultime combat entre un Dragonnier et un Bestiaire, mimé sans talent, imité sans motivation. Des enfants riaient pourtant, mais Felena lança un regard dédaigneux à la petite assistance avant de s'éloigner d'un pas lent. C'était stupide.
Elle replongea alors dans le coeur de la foule, attrapa une choppe de bière sur le plateau d'un homme qui passai par là, et la leva en l'air d'un bras sûr.

« POUR EDONNA ! EN L'HONNEUR DE LA FÊTE DE LA MOISSON ! »

Son cri avait résonné parmi la foule et elle bu une longue gorgée de bière avant de continuer son chemin, comme si de rien n'était.

Une fête de grande importance, quoi de mieux pour une jeune troubadour? Et pour quelqu'un cherchant une piste vers son passé, cela représentait une chance unique. Deux bonne raisons qui avait poussé la jeune humaine à se joindre aux festivités, marchant un temps au milieu de la foule avant de finalement trouver ce qu'elle cherchait : un emplacement libre et assez éloigné des autre troubadours et ménestrels, venus en nombres tout comme elle. S'installant rapidement, elle entreprit de participer à son tour à l'ambiance de fête au son de sa flûte sur un rythme entrainant, parvenant sans trop de mal à gagner un petit auditoire.

Humain, elfe, bestiaire et dragonnier allaient et venaient de stand en stand, passant devant elle avant de s'en aller plus loin, lui offrant en retour un spectacle rare en ces périodes de conflit. Elle aussi se mêlerais un peu à la foule, plus tard. Mais pour le moment, l'humeur était à la musique.

Merveilleux que la fête des moissons ! Samsara était rentrée chez elle juste pour pouvoir s’y préparer. C’était très important pour elle ce jour : cela lui rappelait désormais ce qu’elle était. Déambuler parmi tant de joie, de rire, de musique, c’était tellement merveilleux. Dommage qu’elle soit arrivée un peu en retard mais elle ne regrettait rien comme d’habitude. Faisant son chemin par-ci par-là, elle observait les gens autour d’elle, elle n’en avait pas encore rencontré un qu’elle connaissait. Dommage ou heureusement ? Peu lui importait, elle savourait pleinement cette fête gambadant de son léger pas entre toutes les races. Au bout d’un moment, elle s’était plut à un faire un petit concours de danse contre une bestiaire, il y avait eu égalité partout et chacune avait payé une bière à l’autre. Fantastique.

Maintenant elle déambulait à nouveau entre tout le monde jusqu’à ce que brusquement elle aperçut au loin quelqu’un qu’elle reconnut aisément : Felena Sery. Bon, elle ne la connaissait pas personnellement mais elle savait très bien qui c’était : la chef de leur clan. Attendant qu’elle tourne son visage dans sa direction, Samsara lui lança un grand sourire joyeux et lui fit un tout aussi grand signe de la main. Toutefois, avant qu’elle ne puisse faire un pas vers elle, au moins cinq ou six enfants étaient venus s’agglutiner autour d’elle, tous complètements fascinés de curiosité par ses drôles de vêtements. Amusée, Samsara sortit sa flûte traversière et se mit à jouer d’un air joyeux et entraînant, tout en se mettant elle-même à danser, tournoyant sur elle-même au son des accords. Les enfants, maintenant plus amusés que curieux, en firent tout autant, se trémoussant et gambadant autour de la dragonnière.

A évènement occasionnel, comportement occasionnel. Si l'on devait résumer la situation, l'elfe était à découvert et désarmé, n'ayant nulle intention de se défendre et considérant que personne ne viendrait l'agresser non plus. Il circulait discrètement, lançant des regards çà et là entre les bras de fers, les concours de buvette, cette voix féminine qui avait percé à travers la foule, ces enfants qui couraient en jouant ou, encore, ces groupes qui se formaient pour mieux concentrer les discussions. Son ouïe percevait quelques vers non loin. Il reconnut la voix de Fy. Il se força à retrousser les lèvres, ne pouvant faire qu'un simple sourire en coin. Et puis il y avait ce son mélodieux, provenant d'un quelconque instrument à vent. Il le percevait malgré la distance et le brouhaha phénoménal qui s'était instauré en cette fête de la moisson. Tant bien que mal, il décida de s'en approcher, évitant sur sa progression nombre d'enfants qui courraient partout et manquaient de lui rentrer dedans. Il lui arrivait tout de même de lancer quelques regards méfiants envers les elfes si ceux-ci se mettaient à le reconnaître ; réflexe qu'il oublia soudain lorsqu'il rejoignit un auditoire parfaitement mixte devant une jeune humaine littéralement concentrée sur une mélodie festive. L'elfe sourit un peu plus et affichait désormais une mine plus amicale, chose impensable en temps normaux. Il croisait les bras, regardant cette humaine se donner à cœur joie.

La fête battait son plein, et moi... Je m'amusais comme une petite folle ! J'explorais les environs, ma lyre à la main, m'arrêtant de temps à autre devant un ou plusieurs enfants pour jouer quelques notes à la va vite avant de reprendre ma route avec un petit sourire. Je passais entre les stands, admirait les diverses représentations, me faisait chahuter par la foule qui bougeait et beuglait dans une entente cordiale... Tout le monde semblait s'amuser ! J'avais pas mal marché, et jusqu'à présent, j n'avais pas vu un seul visage familier... La populace était dense, très dense même ! Trop sans doute ! Chaque mouvement de foule m'emportait, et les cris de victoires d'un gagnant au bras de fer me fit tellement sursauter que je fis à mon tour sursauter une jeune bestiaire qui fit au moins deux mètres à reculons avant de buter contre une table et entraîné la colère des buveurs qui cuvaient là ! Bref, une très grosse fête qui ressemblait plus à un foutoir ! Dans ce magma de foule, j'aperçu, entre deux voyageurs, une silhouette que je connaissais... Une touffe de cheveux blanc au sommet du crâne... Tinyndel ! Mais que faisait-il là ?..

Question stupide.

Je tentais de me glisser entre la foule compacte, et me mise à courir pour tenter de le rattraper. Enfin, c'était sans compter cet humain déguisé en mouton qui hurla un grand 'beeeeh' juste quand je passais devant lui, se qui eut pour effet de me faire vaciller dans un grand cri de surprise, avant de m'écrouler sur une paillasse en entrainant je ne sais qui dans ma chute... En désespoir de cause, je mettais agrippée à quelqu'un ! Mais qui ?..

Dena avait eu vent de cette fête de la moisson, à la lisière des quatre royaumes de la surface. La matinée était déjà bien avancée et il y avait déjà du monde. La dragonnière ne remarqua personne aux premiers abords, aucune réelles connaissances, mais parmi les autres dragonniers, probablement qu’elle en avait déjà vu certains d’entre eux dans son royaume.

Elle passa alors près d’un stand de bière tenu par un nain. Cela lui rappela alors de mauvais souvenirs. Souvenir d’une soirée un peu trop arrosé avec une humaine. Serait-elle-la ? A cette fête ? Avec son caractère ? La femme aux cheveux blancs se posait encore ces questions.

Son dragon s’échappa alors de sous son manteau. Il était si petit, qu’elle avait pu le garder avec elle. Ellicia (non de la petite dragonne) se rua alors sur une chope de bière qui trainé sur le comptoir du nain. Dena n’eut d’autres choix que de la suivre jusqu’au stand et de s’installer. Elle s’assit alors sur un tabouerait et ne tarda pas a se faire servir. Son verre en main, elle se retourna alors vers la foule qui passait dans son dos, et observait les gens. Elle but une première gorgée de sa bière, faisant toujours autant la grimace en buvant ce liquide ambré.

Il y avait en effet toutes les races. Elle aperçut alors non loin un visage familier avec deux oreilles pointues. Probablement cette elfe qu’elle avait aidé à se tirer des griffes des humains et a retourner dans son royaume. Dena n’avait pas eu de nouvelle depuis se jour. Mais elle ne bougea pas de sa chaise, l’observant de loin. Puis quelqu'un vint s'asseoir à ses côtés.

Messages : 245 Date d'inscription : 08/08/2011 Age du personnage : 21 ans

Je venais tout juste d’arriver dans cette petite ville improvisé pour l’occasion. J’étais probablement déjà très en retard. Je me mêlai alors à la foule. Des enfants couraient de partout, des cris de joie se faisaient entendre et des spectacles de théâtre et de musique venaient jusqu’à mes oreilles. Je ne connaissais encore personne ici et comptais bien me faire de nouveaux compagnons de routes. En totu cas j’étais curieuse de pouvoir rencontrer des humains et des dragonniers. Seraient-ils comme mon père me les avait décrits ? Froid et sans cœur ?

Je m’aventurais alors dans la masse. Les gens ne faisaient décidément pas attention aux personens qui les entouraient, je me fis alors rentrer dedans plus d’une dizaine de fois en quelques mètres, jusqu’à me retrouver le derrière par terre. Quelqu’un venait de me tomber dessus. La foule s’écarta alors brièvement, pour nous permettre de nous relever. Je m'épousseta et me retrouva alors nez à nez avec une jeune elfe, qui semblait avoir était surprise de quelque chose. Je ramassa son instrument qu’elle avait fait tomber à terre avec la chute et lui tendit.

N’oubliez pas ceci !

Laissez vos déboires à la porte, ici c'est la fête. Mille odeurs et couleurs, pour adoucir vos moeurs. Parfum sucré, aigre ou doux. Boisson coulant en cascade, rire éclatant. Eclats de voix. Chaque visages noyés de lumière, de boissons qui dans la gorge coulaient en rivière...
Oh oui, venez noyer vos amours, vos coeurs en déroutes. La luxure est en certaine sorte, déjà des nôtres.
L'odeur était tentante, exaltante. Une vue magnifique, aucunes connaissances. Parfait, rien de mieux pour plonger dans la foule, et meilleur cachette y a-t-il que le monde ? Van était un peu en retrait, accroupis, serrant un objet contre son coeur, il le caressait du bout de ses doigts. Avant de le mettre dans une petite besace sous sa cape de fourure, et de reprendre sur ses mains, ses beaux gants griffus. Il se releva, un petit rictus de satisfaction nageait sur le bord de ses lèvres. Ses yeux étaient posés sur la foule, il s'approchait déjà d'elle avec une démarche légère et frétillante. Dans son regard brillait un bonheur profond, enfin la fête de la moisson. Déjà il se penchait sur les multitudes de mets, les choppes. Des tables. Un regard à droite, un regard à gauche. Il fit glisser des fruits et même quelques morceaux de viande dans son sac. De la musique, douce folie des notes, aller s'asseoir près d'elle, salut d'un sourire cruellement beau les jeunes demoiselles. Mais déjà il se désintéresse d'elle. Pourquoi donc craindre d'être vu, reconnu ? Il n'était pas en ses terres perdues. Et avec un peu de chance, aucun nain ne connaitrait son visage. Déjà il commençait à croquer à belles dents, tout en observant l'assistance d'un regard amusé.

Non vraiment, il semblait calme. D'un regard extérieur, plutôt avenant.

Mais pour lui que de visages à retenir, des choses qui plus tard pourraient servir.

Messages : 8 Date d'inscription : 01/08/2011 Age du personnage : 20 ans

Quel chahut, un vrai foutoir, entremêlement de corps incessant mêler à de la musique amateur comme troubadour accompagner de rire gras saoul, enjoué, incroyablement bruyant avec tout une panoplie de vêtement coloré porté par les peuples rassemblés en ce jour unique qui laissait un certain jeune homme –légèrement- intimidé par toute cette foule. C’était la première fois que Siegfried Schrieffer assistait à la fête de la moisson, deux ans maintenant qu’il était à la tête de la famille et jusqu’alors il avait toujours réussi à se défiler magnifiquement, mais les excuses ne fonctionnaient plus, il devait se présenter à la fête histoire de faire bonne figure, même s’il avait probablement enlevé des frères, des pères et des fils aux nombreux elfes et Bestiaires festoyant présentement.

Lugubre d’avoir ce genre de pensée… Siegfried se tenait donc au coin de la foule, accostée à un stand délaissé, présent depuis le début des festivités, mais restant absents de tout regroupement, le jeune homme évitait comme la peste les autres nobles qui s’agglutinaient sans arrêt dans des groupes compacts et élitistes, ses yeux guettaient l’assemblé, les gens allaient et venaient alors qu’il tentait d’identifier les chefs, mais ne perçut rien, s’était une activité totalement inutile, Siegfried n’était pas un homme qui festoyait. Un instant ses yeux croisèrent un homme en armure entouré d’enfant admirant le métal forger avec soin, il s’agissait de l’un de ses deux ``gardes du corps`` qui, à sa demande, prenait maintenant part à la fête de manière naturelle bien qu’ils lançaient des regards dans sa direction à intervalle irrégulier, difficile de changer la nature de soldat, toutes les recrues Shieffer étaient éparpillées dans la foule, mis à part le duo en armure, ils étaient tous soulager de leur équipement mis à part l’anneau de cuivre avec l’emblème de la famille : une flamme sculptée avec soin, voulant se paraître puissante et brillante.

Siegfried portait le même emblème dans le dos de sa tunique, une flamme tissée avec beaucoup plus de panache qui faisait tourner de nombreuse tête, l’habit du jeune homme rivalisait tous les nobles imbus de leur personne, la soie tendre, sombre, noire sur or jetait une image austère. Sa taille portait une ceinture de cuir brune ou une épée parfaitement banale reposait, lame prise au hasard qui permettra au jeune homme de se protéger sans devoir paraître extrêmement intimidant avec sa claymore démesurée

Siegfried scrutait les mages avec une attention clairement apeuré, pour l’instant il n’avait vu que des mâles, parfois barbus, s’amusant à provoquer des tours amusants et très jolis pour les yeux, mais il savait, oh si il en était certain, qu’une certaine femme était dans les parages, un jour de fête avec Tierra serait… eh bien probablement beaucoup trop hors de son quotidien, mais comment diable peut-il se fondre dans la foule ?

Rien pour l’instant, autant continué à agir de manière solitaire, peut-être paraissait-il grognon, Siegfried se contentait de paraitre interdit, observant toutes les couleurs, les corps, les races… bloquant certaine image, il tapota sa poche ou reposait un étui de bois.

Étrange le comportement des gens lors de festivités, n'est-ce pas ?

EDIT Maître du Destin ~ Modifie ton poste pour qu'il soit plus court !
10 à 15 lignes maximum !

Luss'ill, [vêtue des deux kimonos de sa mère]* et du ruban habituelle, arriva tranquillement à la fête déjà bien animé. Un des kimonos était bleu-marine avec de nombreux motifs blancs et bleu, et l'autre, par dessus, rouge, avec toujours de nombreux motifs blanc, bleu, et rouge-rose. Cette tenue était spécial, qu'elle avait décidé de mettre que lors de ce genre d'évènement. Ces même vêtements lui donnaient un air plus mature et plus féminin. Elle attirait certain regard, probablement plus pour ses habits et ses cornes, mais pas elle. Enfin remarquez ... Qui sait?

Le but premier de la fille à corne était surtout de récolter des informations, allant de droite à gauche, écoutant toutes les conversations. Son second était de voir ses connaissances, surtout Akiko. Le reste : s'amusé, prend une journée de repos. Une journée de repos ... Luss'ill est du genre voyageuse, et avait donc beaucoup marché ( cf RP et Futur RP ) avant de venir, rencontrer à nouveau son père Lloyd. Elle s'assit d'ailleurs au centre de la fête, "la place centrale", observant les différentes personnes aller et venir, écoutant leurs conversations, cherchant Akiko, mangeant une gâterie, tout en fixant les divers évènements.

- Cette fête s'annonce agréable, non?

La fille-haku tourna la tête vers Lloyd, et hocha simplement la tête, montrant son accord. Ils discutèrent tranquillement, Luss'ill étant toujours attentive à son environnement.

Anne se rendit à la fête, surtout à cause de son rôle. Mais le fait d'y aller lui donner quelques occasions sympathiques après avoir fait son travail pendant toute la matinée, a bénir les citoyens avec l'aide de quelques autres prêtresses : Comme revoir certaines personnes, s'amuser un peu mais surtout s'asseoir un moment tout en profitant de l'ambiance. Probablement comme de nombreux voyageurs ici présent. Ce n'était pas elle qui bénissait les civils, mais elle devait supervisé les autres prêtresses et les apprentis. De nombreuses personnes l'a reconnurent; Elle les salua rapidement, chacun leur tour, tout en s'assurant du travail de ses "disciples".

L'heure d'une rapide pause de quelques minutes arriva, la prêtresse décida de faire un petit tour, voir si d'un, elle ne pouvait pas voir Akiko ou Vogan, et de deux, trouver des choses intéressantes. Elle vit les différents chef de clans qu'elle avait déjà croiser pas mal de fois depuis ses dernières années : Quoi de plus normal d'ailleurs, quand on est "Grande Prêtresse"? Elle leur fit un simple geste de la main, ne voulant pas les déranger pour le moment. Elle se promena un bon moment, dépassant le temps limite de la pause de quelques minutes. Dépassement excusé par ses disciples qui l’accueillirent en souriant. Elle esquisse un sourire, puis hocha la tête, leur montrant de reprendre le travail.

Dugan était entrée dans la fête comme un voleur dans un manoir pour ne pas trop susciter de réflexions ou bien même d’animosité. Mais quand le premier regard nain se posa sur sa modeste personne et que les premiers signes de salutations commencèrent à fuser un des organisateurs nain cria :

« Holà chers frères nains ! Veuillez accueillir messire Dugan Fegnus notre chef ! »

Dugan à l’écoute des acclamations de son peuple sourit timidement et salua d’un geste ample de la main tous ceux qui prirent la peine de se retourner.

« Merci à tous ! Bien le bonjour et bon divertissements à vous ! »

Déposant une petite bourse d’or sur la table d’un tavernier humain après l’avoir salué comme il se doit, Dugan répliqua :

« Pour tout ceux qui n’ont pas trop buent ! La prochaine tournée est pour moi ! »

Après quelques dizaines de minutes à acclamer un magicien et à serrer toutes les mains des nains passant sur son chemin, Dugan se dirigea vers Anne Evelynn grande prêtresse honorée et respectée de tous. Celle-ci comme à son habitude salua tous les chefs de clans d’un geste gracieux et rapide de sa main si frêle, puis elle demanda à ses disciples de reprendre leurs tours et autres prestidigitations.
Dugan quand à lui après avoir répondu au salut de Dame Evelynn alla se placer devant les disciples de celle-ci désireux de connaitre les miracles qu’ils pouvaient accomplir.

Evenement incontournable pour les voyageurs de toute race, la fête de la moisson offrait la même ambiance que les années précédente, et Akiko n'aurais manqué ça pour rien au monde, surtout les stands d'alcools en tout genre, c'était une occasion trop rare. Mais elle avait quand même appris de ces erreurs de l'an passé, et si elle ne cachais pas ses origines bestiaire, elle avait quand même opté pour des vêtement assez ample permettant de dissimuler sa queue, non pas de la vu, mais des enfants humains qui trouvaient amusant de tirer sur la délicate fourrure.

Cette fête était aussi l'occasion de revoir, avec de la chance, quelques visages familiers ( même si eux ne la reconaissaient pas tous ), justifiant une visite en ordre des différents stands, s'arrétant le temps d'observer les différents tour tout en cherchant vaguement de possibles conaissance. L'alcool viendrait un peu plus tard, comme une récompense.

Et n parlant de visage familier, elle venait peut être d'en trouver un... ou dans le cas présent, plus des cornes familière, se raprochant de son mieux au milieu de la cohut, mais s'arrétant juste avant de saluer la personne qu'elle croyait être Luss'ill, et était en fait un bestiaire-taureau au regard...dissons louche... envers un groupe de jeunes femmes de toute race un peu plus loin.

Oui, cette fête pouvait être très agréable, mais savais ausi réserver son lot de surprise plus ou moins déplaissante.

L'agitation était de plus en plus forte. Les individus étaient de moins en moins timides, allaient et venaient sans crainte. Si bien que Tinyndel avait de plus en plus de mal à ce concentrer sur ce son de flûte. Il haussa les épaules et continua sa curieuse ronde. Il regardait les nains et leurs jeux à boire avec entrain, pour peu qu'il s'approchait d'eux. Mais il tenait à garder ses distances pour ne pas se faire inviter à jouer de la sorte ; l'elfe n'était pas très mordu de boissons alcooliques. Mais parmi ces jeux si joyeux, l'elfe put également apercevoir un humain [Siegfried] en retrait, fort bien habillé... Qui semblait sur ses gardes. Il le regarda longuement, au loin, d'un regard discret. Il le vit échanger de brèves paroles à d'autres hommes habillés en armure. Tinyndel fronça les sourcils et s'en désintéressa ; l'heure n'était pas aux réflexions mais à la détente... Mais ce second personnage avait un impact plus intense. Cet elfe [Van], au loin, qui croquait une baie à pleine dents, limite larmoyant de bonheur. Bien qu'il affichait un comportement des plus normaux, Tinyndel sentait quelque chose d'intense et particulier chez lui. Une aura instable et décousue, en somme. Il ne put s'empêcher de perdre son petit sourire, aussi prit-il le risque de s'approcher non loin, lentement, alors que celui-ci était concentré sur l'ensemble des passants. Sans nécessairement se faire remarquer, l'elfe vint se poster à ses côtés, ni trop loin, ni trop près. Il lui lança quelques regards, essayant de déchiffrer son être comme un déchiffre une substitution polyalphabétique par cryptanalyse acharnée.

« Vous passez un bon moment ? »

Felena déambulait parmi la foule, allant de droite à gauche sans vraiment de but précis, hilare. Elle chantonnait les airs joués par les musiciens et troubadours partageant leur art avec la foule, dansait même un peu. Elle profitait pleinement de cette journée sans guerre, sans politique, sans pactes et autres alliances. Elle retrouvait enfin cette insouciance qui lui manquait tant depuis le départ de son père : S’amuser sans crainte. Et avec le sourire, s’il vous plait.
Un peu plus loin, une demoiselle brune accrocha son regard et lui fit un signe de main enjoué. Son port, son allure : Sans doute une Dragonnière qu’elle ne connaissait pas, mais qui apparemment la connaissait elle. Ce n’était pas étonnant : Parmi les Dragonniers, son image commençait à être très connue. Elle lui rendit son salut avec une joie manifeste avant de se faire à nouveau engloutir par la foule. Pour elle, c’était toujours un grand plaisir de croiser ses semblables.
Anne, la Grande Prêtresse la salua également et la Dragonnière lui répondit d'un geste gracieux. Peut-être que plus tard, elle irai discuter avec elle.

La masse de gens se fit soudain plus compact et la jeune femme se sentit secouée dans tous les sens, avant d’être expulsée un peu plus loin. Elle cligna des paupières en titubant quelque peu jusqu’à un stand de bière tenu par un nain et se laissa tomber sur une chaise toute proche, prise d’un léger tournis. Une belle femme aux cheveux blancs était assise là, observant la foule dense. Un minuscule petit lézard blanc qui furetait non loin de là attira immédiatement la sympathie de la jeune femme.

« Qu’il est beau, on en voit pas souvent des comme ça ! »

Et, secouant sa première choppe désespérément vide, elle attira le regard du nain et lui fit signe de lui donner une nouvelle bière.

Des voix, des signes... Des nains... Le sourire satisfait de van disparut un instant. Il parut suspendu dans une galaxie de questions. Avant d'autoriser à nouveau ses lèvres se broder de son petit rire.
Visiblement, ils ne semblaient ni l'avoir vu, ni se soucier de lui. Rappelez vous ! ou oubliez-moi, qu'en ai-je à faire ? Il détourna son regard de ces êtres. Aucun intérêt.

<<A l'intérieur, j'ai encore, suis-je normal, encore besoin, fièvre >>

Sans un bruit de plus, il se remit à sa dégustation, observant les jeunes disciple berner les yeux des enfants, et même... Le vent aussi peu vous berner ma demoiselle.

<< Offrez-moi cette danse>>

Eh bien voilà une jeune demoiselle qui ne manque pas d'air, demander avec si peu de délicatesse. L'invitation ne doit-elle pas venir de l'homme ? Van lui sourit avant de lui tendre sa main. L'emmenant valser sur la musique qu'un orchestre, certainement royale, a moins que ... ?

La valse ce n'est qu'un mouvement d'air, laissez vous faire ~ D'un geste invisible, il retira la broche de la jeune femme. Alors qu'il se penchait vers ses lèvres. Il pouvait sentir son cœur battre, dans un sourire il se retira.

<< Excusez-moi, mais cette danse est finie >>

Il fit une révérence, avant de sortir des toiles de la jeune femme, et de retourner s'asseoir plus loin, il piocha une baie, avant de retourner à sa dégustation, débordante de satisfaction.

On s'approcha de lui, un elfe. Mince ... Il ne montra rien de son agacement, déranger ! Que me veux-tu ? Ignorance, ignorons-le. Qu'il me regarde, je n'en ai que faire. Regarde moi ces gens se tordre, une danse ? Laisse-moi rire.

« Vous passez un bon moment ? »

Il ne lui répondit pas, prenant le temps de finir son fruit, de le déguster, tout en continuant d'observer les danses de pantins. Comme une rose se fanant à mesure que l'engourdissement se prenait. Et les jeunes femmes rougissantes. Pittoresque ~
Il fini, et lécha ses "griffes". Avant de n'accorder à l'elfe qu'une réponse sans le regarder.

<< Trop de bruit, pour mon esprit qui tangue. Mon sourire se balance. Et vous vos roses poussent bien ? >>

La jeune dragonnière était là, à regarder la fête devant elle. Puis une jeune femme aux cheveux de feu s’approcha d’elle et s’assit à ses côtés. Dena n’y prêta pas attention dans un premier temps, jusqu’à ce que celle-ci remarque son dragon qui était à côté de son coude, sur le comptoir et ne la sorte de sa rêverie. Là, elle tourna la tête, d’abord vers la femme qui venait de lui parler, puis vers son dragon, et de nouveau vers la jeune inconnue. Inconnue qui n l’était pas tant enfaite.

- En effet, c’est comme vous rencontrer, c’est un moment très rare !
Dena but de nouveau une gorgé de sa bière, regardant de nouveau la foule. Elle parlait donc à sa chef de clan, mais n’y portait pour le moment pas grande attention. Sa voisine but alors une bière a son tour, et la femme aux cheveux blancs continuait à regarder les passants. Tout en les observant, elle ajouta

- La fête semble bien partie, vous ne trouvez pas ? J’espère qu’il n’y aura pas de problème. J’ai eu vent que l’année dernière il y avait eu une grosse beuverie et des querelles entre les races. Et vous, qu’en pensez-vous ? Vous amusez vous ?
La dragonnière se tourna alors de nouveau vers la jeune demoiselle qui était sa cadette de quelques mois; du moins, c'est ce qu'on lui avait dit. Elle avait entendu dire que cette chef de clan était plus jeune qu’elle et avait eu accès au trône malgré son jeune âge.

Ainsi c'était donc vrai, son visage était déjà connu, tout du moins parmi son propre clan. Logique me direz-vous, néanmoins son anonymat lui manquait parfois. La femme, qui semblait aussi jeune qu'elle, jetai un regard rêveur à la foule grouillante.

« La fête semble bien partie, vous ne trouvez pas ? J’espère qu’il n’y aura pas de problème. J’ai eu vent que l’année dernière il y avait eu une grosse beuverie et des querelles entre les races. Et vous, qu’en pensez-vous ? Vous amusez vous ? »

La jeune chef hocha doucement la tête tout en sirotant sa bière.

« La fête est belle, comme tous les ans. Mais comme tous les ans nous sommes en guerre et certains ne parviennent pas à noyer correctement leur rancœur dans l'alcool. »

Elle soupira doucement en se remémorant la scène plutôt violente. Elle n'avait rien fait à l'époque, mais si ceci devait se renouveler cette année, elle se devrait d'intervenir, et cela ne l'enchantait guère.

« Je suis heureuse d'être ici et de profiter de cette belle journée, et oui je m'amuse malgré certaines tensions parfaitement perceptibles. J'espère juste que personne ne se donnera en spectacle, et que personne ne profitera de ce beau rassemblement pour envenimer la guerre. Certains ne connaissent pas la trêve, c'est triste. »

Quand elle eut assez rassasié les enfants, Samsara arrêta enfin de jouer de la flûte et de pas de danse. A la place s’éloigna-t-elle de la petite foule qui s’était agglutinée autour d’elle pour la regarder, non sans leur avoir fait un signe de la main avant (et son charmant sourire !). Ensuite se dirigea-t-elle, toujours la joie aux lèvres, vers un comptoir où l’on servait de la bière. Elle avait bien besoin de se rafraîchir. Le tout était en pleine air, c’était vraiment vivifiant. Commandant sans délais sa bière, elle lui fit servir dans une grosse chope dans le genre qu’on n’en trouve que dans le royaume des nains ! L’attrapant à deux mains pour la soulever, elle alla la poser sur une petite table à la simple nappe blanche et à laquelle elle s’assit, histoire d'observer toute cette belle foule.

De là où elle était, elle put sans mal apercevoir de sacré cas. Elle vit de loin un étrange elfe recalée une demoiselle (Van), un peu plus loin elle aperçut à nouveau Felena qui tapait la discute avec une jeune femme aux beaux cheveux blanc. D’ailleurs, elle lui disait quelque chose. Mais où l’avait-elle déjà vu ? Fronçant les sourcils par-dessus ses yeux rieurs, Samsara eu à peine le temps de se poser la question plus longtemps que quelqu’un la bouscula si brutalement que le contrecoup lui fit renverser sa bière. Samsara se releva si brutalement pour éviter le liquide qui coulait vers ses habits qu’elle en renversa celui qui l’avait à l’origine poussé.

-Rien de cassé ? demanda-t-elle en se tournant vers l’inconnu.

L'elfe attendait patiemment, croisant les bras, observant tour à tour les individus qui passaient et regardant du coin de l'oeil l'autre elfe se délecter. Tinyndel savait qu'il était entendu. A moins que son interlocuteur ne soit profondément sourd... Enfin, il attendait que celui-ci ne daigne lui répondre.

« Trop de bruit, pour mon esprit qui tangue. Mon sourire se balance. Et vous vos roses poussent bien ? »

L'autre avait répondu sans même le regarder. Tinyndel s'éprit de telles manières et lui répondit sans même le regarder non plus :

« Toujours, toujours. Même si la nature semble loin, là, maintenant. Enfin, un peu de formalités ne fera pas de mal. Je m'appelle Tinyndel Séregon. Dites-moi, elfe, cela fait longtemps que vous ne séjournez plus chez les vôtres ? »

Tinyndel avait prit de gros risques. Il se doutait naturellement de quelque chose. Il se doutait que cet elfe avait une personnalité bien plus complexe que n'importe qui et... Qu'il avait soit déserté, soit été exilé. Il finit par se tourner vers lui pour planter ses yeux dans les siens afin d'accroître sa crédibilité, son sérieux. Après tout, les deux elfes étaient sensiblement dans le même cas... Sauf que Tinyndel avait sûrement été plus touché par le sort que son semblable.

Cette année encore, la fête manquait pas de divertissement, et voir tout ce monde, de toute race, profiter simplement de cette journée, oubliant leurs querelle, donnait une petite lueur d'espoir pour le futur de cette guerre qui n'en durait que trop.

Premier visage connu, une certainne prêtresse, occupée à surveiller ses disciples. pas que des souvenirs agréable lié a ce visage, mais y repenser plaça sur ses lèvres un grand sourire. Mais, vissiblement bien prise par son rôle, elle préféra ne pas la déranger, s'en retournant vers un stand un peu plus loin, et céder à la tentation.

Ce n'est qu'après quelques longue minutes passé a discuter avec divers personne autour d'une bonne chope de bière qu'elle se décida enfin a reprendre son tour de la fête, repérant enfin ce qu'elle cherchait dans le centre de la fête : Une jolie paire de corne décoré d'un simple ruban.... le risque de se tromper, cette fois, était minime, et elle se faufilla a travers la foule jusqu'a la Bestiaire-Haku, occupée a discuter avec un Humain. Certainne de ne pas s'être trompé cette fois, elle posa une main sur sa tête, restant dans son dos.

- Tu profites bien de la fête, Luss'ill ?

La fille à corne était toujours en train de discuter de ses péripéties à son père. Une de celles-ci le fit rire. Luss'ill laissa Lloyd rire un moment puis sentit une main se poser sur sa tête, entre ses deux cornes. Elle tourna la tête doucement et vit un visage familier :

« Oooh, Akiko. » Dit-elle enthousiaste tout en restant calme.

Elle se leva doucement, tapotant ses fesses pour enlever quelques saletés sur son kimono puis regarda le visage de la louve. Lloyd avait fini de rire et regarda lui aussi la louve à son tour.

« Voici Lloyd, mon père. 'Docteur Lloyd' voici Akiko, une des connaissances que j'ai rencontré, tu te souviens, je t'en avais déjà parlé. » Présenta la fille en faisant les gestes habituelles d'une présentation.

Elle avait pris l'habitude de ne pas l'appeler "père" pendant les présentations ou les lieux publiques. Son père le savait, et opina du chef simplement en rajoutant un "Enchanté" à la femme-louve. Les deux femmes décidèrent d'une direction à prendre et partir marcher tout en conversant après avoir, bien évidement, prévenue Lloyd qu'elles reviendraient.

« Comment vas-tu Akiko? Ton pèlerinage se passe bien? »

Luss'ill écouta tranquillement la louve tout en regardant de droite à gauche, observant différents stands et autres personnes d'un air calme mais avec un petit sourire aux lèvres.

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[ Suite de la discussion entre Akiko Tesa & Luss'ill Claire. ]

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La fête de la moisson – Sujet principal

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